Bien que fan des Baltimore Ravens, je souhaite conserver une approche assez généraliste de la NFL. Ce qui m'intéresse, c'est d'aller chercher les petits détails qui ne se voient pas de prime abord. Considérons donc que l'angle du blog, c'est "avant le match, dans les coulisses, après le match."
Avant-propos : On reprend donc les paris avec pour idée de dépasser les 74% de bons pronostiques de la saison dernière. Dallas Cowboys (0-0) @ New York Giants (0-0) . Wednesday, Sept. 5,
8:30 ET
L'ouverture de la saison, un mercredi ? Le président Obama a un message fort à dire aux américains ce Jeudi. Changer les habitudes des fans de football les a rendu nerveux. On trouve donc toutes sortes de commentaires sur le net, dont notamment celui-ci que j'ai sélectionné pour sa pointe désabusée : "Je ne sais pas réellement ce qu'il va dire - mais s'il s'agit de la guerre contre le Canada, je comprends. Mais cela ne sera pas un instant majeur, juste la campagne politique qui continue."
Quoi qu'il en est, au final, Dallas sera donc l'adversaire du champion sortant. Où comment faire grise mine et tête basse du côté des Cowboys... Ce qui était un mal endémique de Dallas toute la saison dernière a été exploité de main de maître par les Giants. Eli Manning a su passer en revue toute la secondary, inepte, indigne du niveau de la NFL et New York cumulait un 746 yards d'attaque lors des deux rencontres en Week 14 & 17. A la manœuvre, Dallas a juré qu'on ne les y reprendrait plus, sortant le chéquier pour Brandon Carr ou draftant Morris Clairborne. Pour autant, il faudra du temps pour gommer un roster défensif trop faiblard et la présence de Barry Church (SS) en atteste. On n'oubliera pas également de prendre en compte l'absence de Jay Ratliff (DE) qui aura son importance en terme de run defense, ce qui devrait laisser le bizut Dan Connor (LB; ex-Panthers) un peu trop seul.
Outre la secondary, Dallas a toujours souffert d'une offensive line passoire au possible. Critique lorsque l'on joue contre le féroce pass rush des Giants. On serait tenté de conseiller à Tony Romo (QB) une reconversion dans le catch. "Ne faites pas ça chez vous !" Le slogan de la WWF s'adapte-il aussi au petit monde de la NFL ? L'offensive line ne présente guère plus de sécurité cette année. Pire encore (si c'est possible), Romo ne pourra même pas compter sur toutes ses munitions; Witten (TE) & Austin (WR) n'étant pas à 100%. Les espoirs se tourneront donc vers DeMarco Murray. Faudrait-il encore que des routes s'ouvrent devant le jeune RB... L'année dernière, les Giants avaient limité le jeu au sol à 46 yards en 14 courses.
DeMarco Murray, déjà pris, en Week 3 de la Pré-Saison.
Depuis 2002, lors du match d'ouverture, l'équipe qui reçoit est 9- 1. On pourra contrebalancer par le fait que les Giants sont un bon gros diesel qui se met enfin en marche à partir du mois de Novembre, effaçant toujours ou presque leur départ en saison catastrophique. Mais, passer sur la télévision nationale pour ces sportifs est un instant trop obsessionnel. On attendra donc une semaine avant que les Giants ne retombent dans leurs travers.
Avant-Propos : Suite à divers évènements, entre lassitude et autres, le blog a été amené à prendre du recul ces derniers mois et s'en excuse auprès de ces lecteurs les plus fidèles.
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Dans ce nouveau papier, on fera un point sur l'état des Baltimore Ravens; l'état de l'équipe, le staff, les joueurs, ceci passe évidemment par un retour sur la Draft, sur certains faits pas spécialement connus de tous (et non focalisés uniquement sur Baltimore).
LE STAFF :
Le pessimisme est de mise.
Le départ de Chuck Pagano pour les Colts, lui qui avait redonné une identité, une férocité, une hargne à la défense des Ravens fait très mal. Le fidèle Clarence Brooks (défensive line) fut pendant un temps évoqué pour sa succession. C'est finalement Dean Pees (linebacker coach) qui sera en charge de la défense. Un mouvement que je n'apprécie guère. Pees n'est pas du sérail. Voir un avatar de Bill Bellichik être en charge de ce qui signifie beaucoup dans l'identité même des Ravens me fait froid dans le dos.
Autre mouvement qui laisse songeur : la reconduction de Cam Cameron en tant que coordinateur offensif. Que Harbaugh soit fidèle à ses hommes est certes une qualité. Mais s'adresser à la Ravens Nation, lui demander du support lorsque cela va mal n'empêche pas d'être à son écoute de temps à autre. Les fans ne voulaient plus de Cam Cameron. Mais poussons l'ironie un peu plus loin : afin d'atteindre ses objectifs lors de la dernière saison, Cameron avait vu ses prérogatives être largement augmentées : cela passait notamment par le coaching de Joe Flacco. On a déjà évoqué les relations tumultueuses entre le QB et Cameron. Voir que de la distance entre les deux a de nouveau été établi suite à la signature de Jim Caldwell en tant que QB Coach a quelque chose de fort savoureux. C'est un aveu implicite de l'entente peu cordiale entre les deux mais c'est aussi un sacré désaveu pour Cameron : le voici cadré avec désormais un QB Coach qui avait fait un excellent boulot dans cette fonction chez les Colts. Ambiance, ambiance.
La bonne nouvelle - parce qu'il y en a au moins une - c'est la consolidation de la situation d'Eric DeCosta (directeur du personnel) au sein de l'organigramme des Ravens à travers un contrat bétonné. DeCosta est le joyau façonné par Ozzie pour prendre sa suite et a été démarché par plusieurs franchises cette année pour devenir GM. Au niveau de la Draft 2012, DeCosta a été particulièrement actif.
LE ROSTER :
L'arrivée de Curtis Painter (QB) dans les bagages de Jim Caldwell ne devrait avoir aucune incidence : le staff des Ravens apprécie Tyrod Taylor, d'ores et déjà confirmé en tant que QB2.
Le départ de Ben Grubbs (OG), potentiellement le meilleur élément de l'offensive line, était devenu inévitable. L'année dernière, la signature d'un gros contrat pour Marshall Yanda avait déjà donné un indice. La saison 2011 avait montré un Grubbs en souffrance avec de nombreux pépins physiques. A 28 ans, il devenait difficile de sortir le chéquier pour le prolonger. La surprise dans l'offensive line des Ravens tient plus à un Matt Birk (C) qui a décidé de continuer une année de plus. Les Birk repeuplant la planète à grande vitesse, on aurait pensé que Matt aurait souhaité retrouver sa petite grande famille. Sans oublier ce cou douloureux sur lequel insiste le poids des âges. Birk continue donc mais dans quel état ?
Beaucoup de mouvements en défense. Les transactions étaient justifiées et sans surprise. Lardarius Webb (CB), un joueur très apprécié du blog et que l'on devrait particulièrement remarqué cette saison, a signé une extension de cinq ans particulièrement méritée. Une page s'est tournée avec le départ de Jarret Johnson (OLB). Là aussi, aucune surprise : la Draft de Sergio Kindle avait été un premier avertissement. Johnson a plus un profil de run defense alors qu'Harbaugh désirait un second Terrell Suggs. Mais nous y reviendrons dans la partie Draft.
Au niveau de la free-agency, on notera les signatures de Corey Graham (CB - ex-Bears) et Sean Considine (Saf - ex-Eagles). Ceci marquait les premiers mouvements dans la volonté d'Harbaugh de renforcer la Spécial Team. On notera qu'Harbaugh, étant un ancien de Philly, connaissait particulièrement bien Considine.
DRAFT 2012
Quelques faits que vous avez peut-être raté:
- Les Broncos ont drafté Philip Blake (C - Baylor) au 4ème tour. Il sera en compétition pour le rôle de starter avec JD Walton, qui avait débuté toutes les rencontres ces deux dernières saisons. L'ironie du sort, c'est que Walton était le mentor de Blake à Baylor.
- Mark Sanchez, Tim Tebow & Rex Ryan ont eu la peur de leur vie : les Jets ont drafté Robert Griffin ! Ryan explique : "Il y a un moment où tu te dis : "wow, ça y est. Une nouvelle controverse autour des QBs." Lorsque Tannenbaum m'a dit : "Hey, on vient juste d'avoir Robert Griffin de Baylor", j'ai dit : "Quoi ?!" Et non, il ne s'agit pas du QB de Baylor, mais de son coéquipier, homonyme, qui joue guard.
- La NFL est décidément une affaire d'homonymes puisque les Jaguars ont drafté Brandon Marshall (LB - Nevada). Ce Marshall réagissait récemment sur le sujet : "La comparaison, je l'ai tout le temps, sur twitter, sur facebook. L'autre jour, un mec me tweet : "Tu voudrais aller chez les Bears au 19ème rang ?". Je lui ai répondu : "Brandon Marshall, LB de Nevada." Et il était là : "Wow, ça serait dingue que deux joueurs aient le même nom dans la même équipe."
- Drafté au 5ème tour par les Titans, Taylor Thompson (TE - SMU) a la particularité de n'avoir jamais jouer TE, de n'avoir jamais attrapé un seul ballon au collège. Logique, il jouait DE. Mais, vu le format du garçon (6-6, 259 pounds), une nouvelle carrière s'offrirait-elle au rookie ?
- La NFL est une affaire de famille : par exemple, on savait que Rolando McClain (LB - Raiders) était le cousin de LeRon McClain, l'ex-FB des Ravens. Baltimore a drafté Gino Gradkowski (C/G - Delaware) qui est le petit frère de Bruce, le QB des Bengals. Les Falcons ont drafté Jonathan Massaquoi (LB - Troy), ses cousins se nomment Visanthe Shiancoe (TE- Vikings) & Mohammed Massaquoi (WR - Browns). Les Rams ont choisi Daryl Richardson (RB - Abilene Christian) qui n'est nul autre que le frère de Bernard Scott (RB - Bengals).
Draft : de la stratégie dans les War Room:
Chaque année, les Ravens élaborent une liste de 150 joueurs, classés par intérêt, fruit de multiples séances de scouting, dans laquelle ils vont piocher allègrement durant cet exercice périlleux qu'est la Draft.
Ces dernières années, les Ravens avaient exclusivement pioché dans leurs100 premiers choix afin de sélectionner leurs rookies. Cela n'a pas été le cas cette année : "Il y a des joueurs que l'on aimait beaucoup et ils avaient déjà été pris. Il nous a fallut être créatif.", confirmait Eric DeCosta (directeur du personnel) tout en confirmant que, très vite, dans cette Draft 2012, 97 de leurs100 premiers choix avaient été choisis. "Notre tour s'approche : tu vois quatre de tes choix encore disponibles et tout à coup, Boom ! Ils ne sont plus là."
Le vice fut très présent dans cette Draft. Il n'est guère étonnant de voir Bill Bellichik priver l'un de ses rival pour l'AFC d'un joueur majeur dans un secteur qui a besoin cruellement de renouvellement (Dont'A Hightower, que beaucoup percevait comme un potentiel successeur à Ray Ray). Mais le plus gros coup est à mettre à l'actif des Cincinatti Bengals.
Dans la war room de Cinci, quelques minutes avant le choix, la décision est prise : au vu de la tournure de la situation, les Bengals iront OL pour mieux protéger encore Andy Dalton du pass rush féroce de l'AFC North. Il y a Riley Reiff, le massif athlète d'Iowa qui sera probablement disponible. Sauf qu'à la réflexion, il y a peut-être mieux à faire. On croit savoir, du côté de Cinci, que les rivaux des Ravens iront, en position 29, sur un OG et probablement sur Kevin Zeitler, qui avait été régulièrement annoncé du côté de Baltimore les jours précédant la Draft. La décision est donc prise de passer sur Reiff via un trade down. Cinq positions avant les Ravens, les Steelers ont opté pour David DeCastro. Deux positions avant les Ravens, les Bengals ont opté pour Kevin Zeitler. Les deux meilleurs guards sont pris par deux rivaux de Baltimore et les Ravens ne peuvent combler le vide laissé par le départ de Ben Grubbs.
Autres choix, notamment, cochés par Baltimore : Peter Konz (C), choisi cinq tours avant Baltimore, Mike Adams (T) parti chez les Steelers. Faut-il en conclure que, cette année, les franchises de la NFL avaient un Draft Board similaire aux Ravens, reconnus comme l'une des meilleures équipes dans l'exercice de la Draft ? "C'est étonnant : chaque année, nous avons 25 joueurs, entre 20 et 25 joueurs, qui ne sont pas draftés et qui deviennent des free-agents que l'on cible. Cette année, les vrais joueurs de qualité, ça s'est asséché. La ligue est... Tout le monde a remarqué les mêmes joueurs. C'est une chose qui n'était jamais encore arrivée.", expliquait Eric DeCosta. Pour Ozzie Newsome, nous sommes rentrés dans une époque où il devient de plus en plus facile de trouver des renseignements sur les prospects, ce qui a tendance à resserrer les différents Draft Boards. Newsome a précisé également que les franchises n'accordaient pas nécessairement un réel intérêt pour cette étape de la Draft, ce qui n'est plus le cas aujourd'hui.
Draft : le choix des Ravens :
35th pick : Courtney Upshaw (OLB - Alabama)
Perçu par certains journalistes comme LE steal de la Draft suite au trade down d'Ozzie, la war room des Ravens était pourtant en panique, la boule au ventre, inquiet de voir Chuck Pagano le ramener du côté d'Indianapolis avec le 33ème pick. Pronostiqué comme étant sélectionné dans les 15 premiers picks, Upshaw a connu un sacré slide dans la Draft, du fait que les franchises n'étaient pas sures qu'il ait la carrure pour jouer DE ou la vitesse pour la couverture en OLB. Le garçon a avoué en garder une profonde amertume qu'il espère mettre à profit cette saison.
Au fil des matchs depuis trois saisons et notamment à travers le développement de la relation Ngata - Suggs, les adversaires ne se souciaient plus uniquement que des deux larrons de l'axe droit de la défense. Les plans des Ravens étaient devenus prévisibles. Harbaugh n'a jamais caché qu'il fallait être multi-menace, que le pass rush devait venir de partout à la fois, que la secondary trop souvent critiqué ne pouvait donner la pleine mesure de son art car trop mis sous pression par un pass rush pas assez agressif. Ce qui condamnait à court terme Jarret Johnson, plus run stuffer qu'autre chose en vieillissant. La Draft de Sergio Kindle allait dans ce sens. Mais le rookie allait dégringoler la tête la première dans les escaliers et laisser s'évaporer une partie de son talent supposé. Upshaw arrive maintenant et le but est clair : avoir un clone de Terrell Suggs qui amènera enfin cette multi-menace.
60th pick : Kelechi Osemele (OT - Iowa St.)
En voilà un qui génère beaucoup d'excitation auprès du staff et des fans. Signe qui ne trompe pas : il a d'ores et déjà gagné son petit pseudo : KO. C'est tout d'abord une stature impressionnante. Interrogé sur le sujet, Joe Flacco indique : "Je lui ai serré la main et... il a de grosses mains !" Eric DeCosta donne plus d'informations sur le nouveau membre des Ravens : "Au Senior Bowl, il était l'un des meilleurs OL. On l'a observé toute la semaine : on a vu un gars avec une carrure impressionnante, très physique, de très grands bras qui bougent très bien en rapport avec ses jambes. Il est très fort." De très grands bras auxquels il est difficile d'échapper mais KO pense que son point fort est ailleurs : "J'amène de la compétitivité , du physique et de l'agressivité."
Les Ravens s'avérant assez mécontents de l'hygiène de vie de Bryant McKinnie, un scénario possible serait de voir Michael Oher reprendre son rôle de LT de l'exercice de 2010 - où il s'était avéré particulièrement mauvais - et KO postuler pour le poste de RT. L'autre scénario étant - évidemment - la succession de Ben Grubbs; KO serait alors en compétition avec Jah Reid (RT drafté en 2011) & Gino Gradkowski (voir plus bas).
84th pick : Bernard Pierce (RB - Temple)
A l'annonce de ce choix, certains ont cru que cela préfigurait de mauvaises choses concernant la reconduction du contrat de Little Ray. Evidemment, il n'en est rien. Probablement le choix le plus surprenant, il illustre surtout les difficultés de Baltimore durant cette Draft : le poste de RB n'était pas mentionné dans les besoins vitaux de l'équipe. Pierce amène une certaine complémentarité que possédait avant lui Ricky Williams : la puissance, la capacité à aller gratter des 3rd & short. Il sera en compétition avec Anthony Allen & Damian Berry pour le poste de backup de Little Ray.
98th pick : Gino Gradkowski (C / OG - Delaware)
Le petit frère du QB des Bengals était surveillé de très près par les Ravens. Plusieurs fois, il avait été supervisé par des scouts. Todd Washington (assistant OL) avait dîné avec lui le jour précédant le Pro Day. Gradkowski avait été même invité pour une visite officielle des structures d'entrainement de Baltimore. Bien que Gradkowski a encore beaucoup à apprendre à ce niveau, les Ravens pensent que, sous le tutorat de Matt Birk, le rookie peut passer la prochaine étape. Issu du même collège que Joe Flacco, Gradkowski a été choisi pour sa maturité, ses qualités de leadership, sa vitesse inhabituelle (5.25' au 40 yards dash) et sa polyvalence (a joué à trois postes différents dans l'offensive line durant ses années de collège). Il rentre dans la compétition pour le poste de LG et est un potentiel successeur à Matt Birk.
130th pick : Christian Thompson (Saf - South Carolina St.)
Dean Pees, le coordinateur défensif, était toute chose après le choix de Thompson : "On est vraiment excité. Il était très haut dans notre Draft board; c'est donc une surprise incroyable qu'il ait été toujours présent au 4ème Round. D'avoir un gars placé aussi haut dans notre Draft Board, c'est un pick génial et ça me donne envie d'embrasser Ozzie."
Thompson n'est pas un inconnu de la maison Ravens. Il a été conseillé pendant quelques mois par Ed Reed himself qui a pu donner son avis sur le jeune. Sa rapidité et son côté big hitter lui ont permis de se montrer polyvalent que ce soit en FS, qu'en SS. Mais cela sera surtout au niveau de la special team qu'il faudra regarder; les précédents safeties de Baltimore (Haruki Nakamura, Tom Zbikowski) ayant été de solides contributeurs à ce niveau là.
169th pick : Asa Jackson (CB - Cal Poly)
Comme évoqué précédemment, il semble que cette année, Harbaugh s'est focalisé sur le renforcement de la special team. La vitesse de Jackson (4.44' au 40 yards dash), ses 14,06 yards par punt return en ont fait un candidat naturel pour le K/ P returner des Ravens. Car le secteur est un peu désert : Lardarius Webb (CB), à deux reprises assez sérieusement blessé dans cette exercice, ne devrait pas prendre de risques suite à son gros contrat. David Reed (WR), auteur de boulettes conséquentes, est en convalescence suite à une blessure. Tom Zbikowski (FS) n'est plus dans l'équipe. "L'une des raisons qui nous pousse à croire qu'il peut être en charge des retours de coup de pied se passe au niveau de ses interceptions. On voit son habileté à remonter le terrain pour inscrire des TDs; on voit les qualités qu'il déploit.", expliquait Ozzie.
198th pick : Tommy Streeter (WR - Miami)
Pressenti pour être pris dès le second tour, Streeter n'a été sélectionné que dans le sixième. La raison : trop de doutes envers un athlète qui n'a explosé que durant sa dernière année avec Miami. (seulement 6 catches les deux premières années). Le profil du joueur a totalement séduit Eric DeCosta. Très grand (6'5), il possède pourtant une vitesse inhabituelle pour un gars de sa taille (4.40' au 40 yards dash). Il représente une cible de choix pour Joe Flacco dans le système de Cam Cameron et devrait concourir pour le poste de WR3.
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236th pick : DeAngelo Tyson (DL - Georgia)
Last but not least - souvenez-vous l'année dernière de la bonne surprise Pernell McPhee, drafté dans les derniers rounds et auteur pour sa première année en NFL de 6 sacks ! - DeAngelo Tyson est un ajout de poids dans une defensive line qui a perdu Cory Redding & Brandon McKinney. "La defensive line, ça fait partie des secteurs de jeu où on ne peut pas ajouter trop de joueurs.", précisait Ozzie. Très puissant contre les blocks, Tyson a un bon potentiel dans l'open field, ce qui signifie qu'il devrait être également présent dans la special team.