(le blog continue sa mutation - nouvel article, nouvelle bannière et nous voici donc dans un article 100% Ravens - Hope you enjoy it !)
- Vous les avez aimés dans leur Round 1 & leur Round 2 (déjà évoqués sur le blog) ? Ils reviennent encore plus déjantés que jamais dans un nouvel épisode ( ! : ceci s'est déroulé avant la rencontre Steelers vs. Broncos) :
"Terrell Suggs vs. Skip Bayless Round 3 : Tebow man crush !" |
La confrontation de ces deux larrons est haut en couleur; ESPN le sait bien, d'autant plus que le choix de Bayless n'a pas été fait par hasard : le bougre est un adorateur invétéré des Steelers. Les deux premiers rounds avaient déjà été fort animés. Autant renvoyer le couvert !
Dès le départ, la couleur était donnée par Bayless : un reportage à charge contre les Ravens, ne manquant pas de provoquer l'ironie de Suggs :
Suggs : "J'ai beaucoup de mal à vous entendre du haut de la seconde seed !"
La même veine allait se poursuivre : jeu du chat et de la souris entre les deux interlocuteurs. C'était de prime abord anodin : en prononçant "Terrell", Bayless avait accentué la première syllabe - à l'image de la prononciation de TER-rell Owens :
Suggs : "TER-rell ? Qui c'est ce TER-rell ? Je m'appelle Ter-RELL, mais vous pouvez m'appeler Sizzle."
Le débat allait commencer :
Bayless : "Au fond de votre coeur, est-ce que vous préférez Tim Tebow ou Joe Flacco ?"
Suggs : "Vous plaisantez là ? Pourquoi vous n'aimez pas mon QB, Skip ? C'est sa moustache ? Ce sont ces sourcils peut-être ? Vous trouvez Tim Tebow plus beau mec ? Je comprends que vous fassiez votre man crush sur Tebow mais vous ne pouvez pas nous l'imposer."
Assez drôle de constater l'opportunisme de Bayless dans sa réponse faite à Suggs. Auparavant, il estimait que le LB ne croyait pas en Flacco; désormais il estime que c'est Suggs qui fait un man crush sur Flacco. On rappellera que c'est la quatrième fois consécutive que Joe amène les Ravens aux playoffs.
Suggs : "Nous avons un QB qui va parfaitement dans notre système. J'aime le gamin. Il joue un bon football. C'est mon QB et je l'apprécie. J'adore lorsque je suis sur le bas-côté du terrain et que je vois qu'il reste de marbre face aux évènements."
Mais Bayless a placé le débat sous le signe de Tebow. Alors, allons-y franchement. Pour Suggs, ce n'est pas Denver qui a gagné l'AFC West, c'est Oakland qui l'a perdu.
Suggs : "Skip, Tebow a finit à 8- 8. C'est du 50%. Vous savez ce que cela signifie ? C'est médiocre. Soyons honnête, Skip, j'aurais pu faire aussi bien que Tebow sur le terrain."
Bayless : "Vous êtes en train de dire que vous êtes un meilleur QB que Tebow ?"
Suggs : "Donnez-moi une chance. Essayons de voir ce que l'on peut faire, par exemple, organiser ma propre attaque. Avec un peu de chance, mon kicker pourrait passer un coup de pied de 62 yards. Laissez-moi faire. Jésus se montrera..."
Bien entendu, en tant que supporteur invétéré des Steelers, Bayless ne pouvait que revenir sur l'équipe jaune citron. Ainsi son obsession était de pousser Suggs à affirmer que les Ravens pouvaient battre les Steelers une troisième fois dans l'année, avant de battre les Patriots, puis de remporter les playoffs. Avec sa décontraction habituelle, Suggs répondit que l'objectif des Ravens était la victoire, peu importe l'adversaire.
Cela ne suffisait pas pour Bayless, accusant alors le joueur des Ravens de fuir la question et d'avoir peur des Steelers.
Suggs : "Est-ce que j'ai l'air d'avoir peur de ces gars ? Sérieusement : est-ce que j'ai l'air d'avoir peur de ces gars ?"
Quick Hits :
- Revivez la carrière de Ray Ray à travers cette vidéo exclusive : l'occasion de le voir notamment au collège en tant que... RB !
- Stephanie Rawlings-Blake, maire de Baltimore, a demandé "d'éclairer la ville des couleurs des Ravens" pour les playoffs :
War Memorial Plazza |
- Ces derniers jours, une certaine appréhension était évidente au vu de l'envie de certaines franchises de débaucher le directeur du personnel Eric DeCosta. De source sure, on sait que les Rams, les Bears et les Colts envisageaient de lui proposer un rôle de GM. DeCosta, un quarantenaire sympathique & bosseur est un joyau en devenir, façonné des mains d'Ozzie Newsome et amené à lui succéder au sein de la franchise. Dans le processus de détection des joueurs et même dans la Draft, DeCosta a démontré quelques bonnes inspirations ces deux dernières années. Steve Bisciotti, le proprio des Ravens, n'était que trop conscient de la valeur du futur Ozzie : le nouveau contrat, signé par DeCosta, lui octroie le plus gros salaire de la NFL en tant que directeur du personnel (un salaire équivalent à celui d'un GM). En contrepartie, DeCosta s'engage à ne pas négocier avec d'autres franchises durant la durée du contrat. Il ne va sans dire que l'initiative de Bisciotti, ratifié par Dirk Cass, le président, se doit d'être appréciée à sa juste mesure par tout fan des Ravens.
- Les Steelers ont donc perdu contre les Broncos :
It's raining some Steelers, alleluia ! |
Lorsque Thomas a inscrit le TD de la délivrance, T-Sizzle se fendit d'un explicite :
Comme vous avez pu le voir, Suggs, fier membre du "Bashing Tebow So Hard University", n'en était pas à sa première attaque contre le QB des Broncos : "Dire de lui que c'est un phénomène, c'est une insulte à tout les autres QBs de la Ligue." Le linebacker avait confié cela à Michael Silver (Yahoo !) la semaine dernière. Ce n'était visiblement pas tombé dans l'oreille d'un sourd, puisque Silver a contacté Suggs à propos de la performance du fils de dieu contre Pittsburgh : "Je suis choqué. Ma machoire est par terre comme le loup de Tex Avery. Il nous a tous surpris."
Corey Redding, qui voulait se montrer neutre quant au résultat de cette rencontre, a avoué être tombé de son sofa ! Mais, au-delà de la surprenante défaite des rivaux de Pittsburgh, la rencontre est digne d'enseignement pour les Ravens. N'importe quel analyste sérieux (je pense notamment à Jamison Hensley qui suit l'AFC North pour le compte d'ESPN) a reconnu que les Steelers avaient pris de haut les Broncos. Les Ravens, étant largement favoris contre les Texans, se doivent d'éviter toute tentation d'être condescendant :
Grubbs : "Ça nous motive. Nous sommes dans la même position qu'eux, si ce n'est que notre seed est meilleure. On se doit de faire en sorte que la même désillusion ne nous arrive pas."
Redding : "Cela nous fait comprendre qu'il faut rentrer sur le terrain et jouer notre jeu. On ne peut pas se permettre de jouer petit bras."
Les Ravens sont avertis. Qu'ils terminent le boulot maintenant.
- Au final, doit-on réellement se réjouir de la défaite des rivaux de Pittsburgh ?
Grubbs : "La tronche qu'ils tiraient à la fin de la rencontre, ça n'avait pas de prix ! En rentrant dans la rencontre, ils se sont dits qu'ils allaient gagner; le sort en a décidé autrement."
Jones : "J'étais vraiment content qu'ils aient perdu. Je ne voulais pas les jouer une troisième fois. Je souhaite jouer quelqu'un contre qui nous n'avons pas encore joué cette saison. On a vu leur casque trop souvent. Il y a 30 autres équipes dans la Ligue, alors pourquoi ne pas jouer quelqu'un d'autre ?"
Pour sa part, le blog a du mal à se réjouir, à l'image de Arthur Jones, de la défaite de Pittsburgh. Dans la route qui pourrait mener les Ravens au SuperBowl, un combat Steelers vs. Patriots aurait grandement amoindri celui qui en aurait sorti vainqueur. Contre l'équipe de Tim Tebow, Tom "Pretty Boy" Brady n'aura pas besoin de remettre en place son brushing afin de s'employer.
- Outre le fait de ne pas prendre à la légère les Texans, les vétérans des Ravens doivent garder à l'esprit que c'est l'année ou jamais :
Suggs : "Toujours pas de bague après neuf ans de carrière dans la NFL ? Je fais ça pourquoi ? On est au-delà du fait de se transcender. J'en ai marre de rater cela de peu à chaque fois. Je ne veux pas faire partie de ces mecs qui ont eu une superbe carrière, mais n'ont pas décroché l'étape finale. Gagner le SuperBowl vous permet de crédibiliser encore plus votre carrière de joueur de la NFL."
Ray Ray, 36 ans, seul rescapé de la victoire de 2000, tente chaque jour de motiver les plus jeunes :
Lewis : "Ne perdez plus votre temps. On a l'équipe pour le faire. Il n'y a pas d'excuse. Allons-y."
Suggs : "Les gens n'ont pas la chance de Ray Lewis de pouvoir encore distribuer de bons coups de pied au cul à l'âge de 36 ans. Je ne veux pas attendre la fin de ma carrière à tenter encore et encore de me battre pour décrocher un SuperBowl. Je veux que cela se réalise maintenant, comme cela je pourrais mettre une croix dans la case "SuperBowl" dans ma liste de choses à faire durant mon existence."
Outre Ray Ray & Suggs, il faut rajouter également les noms de Ed Reed, 33 ans (proche de la retraite selon les dernières rumeurs mais j'y reviendrai dans une ou deux semaines); Jarret Johnson, 30 ans (en fin de contrat et sur lequel j'ai mis quelques billets, persuadé de le voir jouer l'année prochaine du côté de New York); Anquan Boldin, 31 ans; Matt Birk, 35 ans (qui avait faillit racrocher l'année dernière, suite à une blessure au cou récurrente + l'envie de s'occuper de sa nombreuse descendance).
- En attendant et pour éviter toute désillusion, Cam Cameron avait fait le déplacement au Reliant Stadium pour étudier cette fameuse défense de Houston tant portée aux nues.
- Bernie Pollard l'a annoncé : nous reverrons sa fameuse danse si les Ravens vont au SuperBowl :
- Derrick Mason a annoncé sa retraite. Forte gueule, devenu encore plus irascible au fil des années, Mason était toutefois un mec bosseur qui en demandait toujours plus. Le blog rend hommage au receveur n°1 des Ravens (471 réceptions - 5777 yards). Derrick, c'était la fierté à travers la souffrance :
Merde, Flacco se laisse pousser la moustache ? C'est pour se donner l'impression qu'il est Aaron Rodgers ? Think again...
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