samedi 14 janvier 2012

Tonight Football ! (Divisional Playoffs)


(Avant-propos : une semaine chaotique qui aurait pu même remettre en question l'existence du blog. Ceci est derrière moi désormais. On se projette en avant : j'ai un joli retard à rattraper, notamment sur les trophée B-More tough. Il faut prendre les choses à la positive : ça me permettra de travailler sur des nouvelles encore plus fraîches. En attendant, savourons le dénouement de la saison).





La semaine dernière : 

3 bons pronostics sur 4. Des Steelers vieillissants semblaient de toute façon condamnés à court terme mais les voir perdre contre le fils de Dieu est une réelle surprise ou plutôt une confirmation... mais j'y reviendrais.

Beast Of :


  • à propos de Bengals @ Texans :

"les Bengals terminent 5- 3 cette année lorsqu'ils sont loin de leur base. Cependant, Cinci a surtout démontré une incapacité flagrante à gagner les matchs qui comptent. Les Bengals de cette année, c'est à l'image d'un jeune adolescent vantard auprès de ses copains, mais qui, au moment de franchir le premier pas avec sa jeune amie, se met à rougir, bafouille et s'abstient de faire quoi que ce soit."

 Un rouquin qui rougit... hmm, oK, j'arrête là. Nos amitiés à tout les rouquemoutes de la planète.

  • à propos de Falcons @ Giants : 

"un jeu de course performant enlèverait de la pression des épaules de Matt Ryan, qui s'apprête à faire face au pass rush monstrueux des Giants. (mené par Jason Pierre-Paul : 16,5 sacks cette saison). Les Giants ne sont pas imbattables à la maison (4- 4); un Atlanta performant offensivement a toutes ses chances. Cependant, pour ma part, je demeure focalisé sur la forme du moment et je donne donc les : Giants."

Bien vu. Michael Turner n'était pas dans un grand soir (2,7 yards en moyenne sur 15 courses); Matt Ryan fut contraint de lancer et a grandement souffert face au pass rush rugueux des Giants, avec notamment un 24 sur 41 passes assez explicite.


  • à propos de Steelers @ Broncos : 


"si Redman n'enlève pas de la pression des épaules de Big Ben, on voit mal celui-ci tenir quatre quart-temps en parfaite santé face à des Von Miller ou des Elvis Dumervil entre autres. L'offensive line des Steelers, déjà très faible, devra se passer de Maurkice Pouncey (C), son meilleur élément."

Redman a tout de même fait le boulot (7,1 yards de moyenne sur 15 courses). Même cela n'a pas été suffisant. Il y avait de tels boulevards dans cette offensive line que Big Ben a été littéralement détruit.


Are you kidding me ?


  • à propos de Bengals @ Texans :

"Vu le visage inquiétant que Houston a montré en cette fin de saison, je ne peux pas croire en une transformation miraculeuse."

Les playoffs, ça vous booste une équipe; je n'aurais pas du l'oublier.

  • à propos de Lions @ Saints : 

 "La seule possibilité pour Détroit d’espérer quelque chose serait de rentrer fort dans la rencontre, dès le 1er Quart."

Bien commencer (7- 0 pour les Lions au 1er Quart), c'est une chose mais également bien finir, il paraîtrait que cela pourrait vous faire gagner des matchs ! Mon analyse est un demi-échec : les Saints étaient tout simplement trop forts sur cette rencontre, bon premier quart des Lions ou pas.


  •  à propos de Steelers @ Broncos :


"Steelers sans aucun doute ! Même si cela peut être moins évident que possible."

Pour sur.

"L'objectif des Steelers sera donc de mettre très clairement sous pression Tim Tebow et de compter sur ses interceptions & fumbles à répétition. Quelle recette la défense de Pittsburgh peut-elle employer pour gagner cette rencontre ?"

Objectif raté. 0 sack en prime. Lorsqu'on entre sur le terrain avec le statut de favori, faut-il encore faire le boulot. Mais est-ce une réelle surprise de constater que la condescendance des Steelers leur a finalement coûté cher ?

" La défense contre la passe de Pittsburgh est excellente à travers une couverture brillante des receveurs"

Alors celle-là, j'aurais mieux fait de me faire une entorse à un doigt avant de l'écrire... Cela étant, si Ryan Clark avait été sur le terrain, DeMaryius Thomas ne serait pas passé; il aurait fini les yeux dans le vague, victime d'un coup de casque du belliqueux safety.









Samedi 14 Janvier - 22h 30 - Candlestick Park, San Francisco, CA

L'analyse : Les Saints aimeraient atteindre une seconde fois (en trois ans) le SuperBowl. Durant quatre de leur cinq dernières rencontres en playoffs, les Saints ont tourné à une moyenne de 37,6 points. Cependant, leur seule défaite durant cette période fut l'histoire d'une surprise : défaite contre les Seahawks 36- 41. Car c'est bien là le point crucial à souligner : les Bengals (0- 5) & les Saints (0- 4) sont les seules équipes de la NFL à n'avoir jamais gagné loin de leurs bases en playoffs.

Cette année, durant la saison régulière, les Saints ont du s'employer pour battre les Panthers (30- 27). C'était le 9 Octobre dernier. Une semaine plus tard, ils perdaient 20- 26 à Tampa Bay. N'oublions pas aussi la défaite 21- 31 contre des Rams qui n'avaient alors aucune victoire. On rajoutera également les prolongations contre Atlanta (26- 23) et contre Tennessee (22- 17). Cette année, les cinq plus faibles scores des Saints ont été à l'extérieur. New Orleans a visiblement un complexe à l'extérieur mais Coach Payton préfère faire la sourde oreille : "On a gagné 13, 14 matchs. Alors, forcement, vous essayez de trouver quelque chose."

Les Saints devront faire face à une équipe des 49ers qui est à 7- 1 cette année, à Candlestick Park. Mieux encore, la défense de San Francisco n'a donné que 10, 9 points en moyenne durant ces confrontations.


Patrick Willis, le nouveau Ray Lewis.

 Loin de ses bases, en playoff, Drew Brees tourne à 60,6% en passes, 758 yards, 4 TDs & 2 interceptions (Chicago, Seattle). Alors, oui, au vu des différents points exposés, San Francisco représente un test sérieux pour Drew Brees et les siens. Pas uniquement au niveau de l'attaque d'ailleurs; la défense des Saints a concédé la bagatelle de 34 points dans chacune de ces 3 dernières rencontres en playoff. Pire encore, la défense a donné en moyenne 165 yards contre la course, une aubaine pour des 49ers construits sur les forces de Frank Gore. Avec ses 7625 yards en carrière, Gore a une particularité : il n'avait jamais auparavant joué une seule rencontre de playoff. 

L'oeil de LauLau : Gore est évidemment un atout essentiel pour les 49ers, d'autant plus que la défense des Saints est classée 2ème de la NFL en terme de blitz (365) cette année. Je ne crois absolument pas en Alex Smith - la dernière fois que j'ai dit que je ne croyais pas en quelque chose, cela s'était retourné contre moi, soit-dit au passage. 

Au demeurant, ce sont deux conceptions du football qui s'affrontent : l'obsession pour les routes bien droites pour placer une deep ball contre le jeu de course, l'attaque à outrance contre l'effort défensif. Ma propre opinion du football me poussera à supporter les 49ers. Peuvent-ils dans les faits créer la surprise ? Trois facteurs sont ici essentiels à mes yeux : 1/ la capacité des 49ers à générer du turnover (+ 28 cette année). 2/ la special team des 49ers. David Akers & Andy Lee sont deux très bons joueurs qui, dans leur domaine respectif, ont une énorme carte à jouer : grignoter des 3 pts ou repousser Drew Brees le plus loin possible. 3/ bien entendu, le mental friable des Saints loin de ses bases. 

Je mise sur une surprise : les 49ers.  













Dimanche 15 Janvier - 02h00 - Gillette Stadium, Foxboro, MA

L'analyse : Bill Bellichik & Tom Brady sont probablement l'un des duos les plus marquants de la NFL; il est donc fort surprenant de constater que cela fait quasiment quatre ans que les Patriots n'ont pas gagné un seul match de playoff. Pour en finir avec ce chat noir, les Patriots devront en finir également avec la TebowMania.

Bellichik & Brady, c'était un terrible 14- 2 en playoffs et 3 SuperBowl avant que les Giants ne les surprennent lors de SuperBowl XLII. L'année suivante, New England ne se qualifia pas, ayant souffert durant la saison de l'absence de Brady blessé. Puis on arrive à deux autres défaites, sorti d'entrée par les Ravens et les Jets. La défaite contre ces derniers fut d'ailleurs un crève-coeur pour Brady, meurtri au plus profond de sa chair : "Je n'ai vraiment pas voulu repenser à ce qui s'est passé l'année dernière.

Petit Jesus & Demaryius Thomas, stars de la victoire contre les Steelers, ont été draftés en 2010 par le Head Coach d'alors, Josh McDaniels. Tout commença bien pour ce dernier avec six victoires d'affilée mais il finit par perdre 17 rencontres sur 22 de disputées. Auprès des fans de Denver, il conserve l'image de quelqu'un qui a bradé les bijoux de famille, allant trade des joueurs emblématiques comme Jay Cutler, Brandon Marshall, Andra Davis entre autres. Pendant un temps coordinateur offensif des Rams, McDaniels est revenu chez les Patriots (2001 à 2008) afin de remplacer Bill O'Brian, parti pour Penn State. Un retour qui tombe clairement au bon moment. Bien que cette transaction ne soit pas en opposition avec aucune règle en vigueur dans la NFL, cette transaction est très clairement critiquable dans l'esprit sportif. "Je vous laisse dire ce que vous souhaitez sur le sujet. Je suis sur que je pense comme vous autres. Je n'ai rien à dire de plus.", disait justement Robert Ackers (un ancien pick de McDaniels)  


Petit jeu : mettez une légende sur cette photo ! Dialogue possible : "tss... hey, Tim, tu as vu ma ligne de stats ? Je suis un Dieu pour cette industrie." "C'est même pas vrai d'ailleurs, parce qu'il  n'y a qu'un seul Dieu et il est au ciel, c'est ma Maman qui me l'a dit." 

Sans l'attaque de McDaniels, les Patriots avaient géré leur première rencontre contre les Broncos. 451 yards d'attaque. Brady avait lancé 2 TDs, 320 yards & avait également inscrit un TD à la course. Les Patriots avaient recouvert 3 fumble de Denver sans commettre de turnovers.

Mais est-ce que ces Patriots peuvent être considérés comme un candidat crédible au SuperBowl ? Avec un QB pathétique et une défense de fer, Denver n'est-elle pas le miroir inversé de New England ? Il faut s'interroger sur ces 0- 17 & 0- 21 encaissés aux mains de Miami & de Buffalo avant que ces Patriots-là ne se remettent en état de marche. "Chaque champion a gagné avec une bonne défense. Si vous ne stoppez rien, vous perdrez. Je me fiche de savoir le nombre de points que vous pouvez mettre. A la fin de la journée, vous devez stopper quelqu'un pour l'emporter.", a dit Vince Wilfork cette semaine en conférence de presse. Les Patriots savent donc quoi faire pour éviter une nouvelle désillusion en playoff. 

L'oeil de LauLau : Outre le retour de l'ancien Broncos, Josh McDaniels au sein des Patriots, Denver voit son infirmerie désespérément pleine : Eric Decker souffre d'un genou. Le vétéran Brian Dawkins, du cou. Le pass rusher, Elvis Dumervil, de la hanche. Cela fait beaucoup. La semaine a été courte pour Denver, après le lointain voyage à Pittsburgh et New England est un endroit difficile à jouer. Pour New England, il ne faudra pas répéter l'erreur de Pittsburgh à savoir sous-estimer son adversaire. Par contre, il faudrait évidemment refaire la performance de cette saison, lorsqu'ils avaient poussé Tim Tebow à utiliser son bras. Les Patriots l'avaient alors emporté 41- 23. Je donne les Patriots.











Dimanche 15 Janvier - 19h00 - M&T Bank Stadium, Baltimore, MD

L'analyse : La seule fois que les Ravens s'étaient mis en position de jouer à domicile en playoffs, ils avaient remporté le SuperBowl. Dans cette optique, Baltimore cherchera donc à obtenir sa 6ème victoire en 6 rencontres contre les Texans. Deux franchises jeunes, deux franchises présentant un profil similaire : ils aiment courir et leur défense est généralement très solide.

Durant l'ère John Harbaugh, Baltimore est 4- 3 en playoffs. Que des matchs à l'extérieur. Jouer au M&t Bank Stadium est donc une formidable opportunité. Qui plus est, Baltimore a la chance cette année de ne point trop avoir souffert de lourdes blessures. "On a l'équipe pour le faire. On n'a plus d'excuse maintenant. Il faut le faire. Tout ce qui pourrait tomber plus tard dans votre carrière devra être apprécié à sa juste mesure. Mais il faut avant toute chose avoir gagner un championnat."  , disait Ray Ray aux plus jeunes dans l'équipe. "il y a trop de gens qui quittent ce business sans avoir touché leur rêve. C'est pourtant le but. Je l'ai réalisé auparavant. Le faire à nouveau avec les mecs qu'il y a dans le groupe aurait un goût spécial."

La grande caractéristique des victoires de Baltimore, c'est cette capacité à assurer le boulot à la maison. Les Ravens demeurent sur 10 victoires à domicile, en dominant leurs adversaires sur une moyenne de 11,2 points d'écart. La défense n'a autorisé que 15 points en moyenne - seules deux équipes ont dépasse les 17 points. Ceci tranche avec les défaites chez les Titans, les Jaguars, les Seahawks & les Chargers, des rencontres où Baltimore était donnée à chaque fois favori. A travers de cela, l'élimination des Steelers la semaine dernière a joué comme une piqûre de rappel pour les Ravens : ne pas s'endormir sur ses lauriers au vu de la victoire 29- 14 contre Houston, décrochée le 16 Octobre dernier.




Par rapport à cette confrontation, les Texans retrouvent le génial André Johnson (auteur d'un TD la semaine dernière) mais demeurent tout de même diminués du fait de l'absence de Matt Schaub. Est-ce pour cela que les médias voient en Arian Foster le seul catalyseur possible à une surprise de Houston ? Coach Gary Kubiak s'inquiète justement de la pression sur les épaules du rookie TJ Yates : "C'est le test ultime pour lui, du fait de la problématique du bruit dans le stade, mais également du fait qu'il s'agisse d'un match de playoff. Mais c'est notre job à nous, les coachs, de faire le nécessaire pour lui donner un maximum de chance dans et en dehors du huddle."    

L'oeil de LauLau : Comme je l'ai dit, beaucoup d'analystes estiment que la performance du duo Arian Foster - Ben Tate contribuera directement sur le sort de la rencontre. Ces analystes y opposent la capacité de Haloti Ngata & Mount Cody à faire jouer leur puissance et à fermer les brèches. En soi, cette rencontre n'est pas tant à déchiffrer sur un plan stratégique, mais plutôt sur la capacité de Baltimore à respecter son statut de favori et à se qualifier pour la suite. Je suis certain que Terrell Suggs a envie de taquiner du Tom Brady. Je donne Ravens.   










Dimanche 15 Janvier - 22h 30 - Lambeau Field, Green Bay, WI 
L'analyse : On n'arrête plus les Giants. Ces mecs ne sont pas rassasiés; ils en veulent toujours plus. Après avoir dominé les Jets dans la bataille des New York, après avoir écrasé les Falcons la semaine dernière, les Giants la voulaient cette rencontre suite au déroulement du 4 Décembre dernier ( défaite 35- 38 contre Green Bay à New York). Si tout augurait d'une confrontation spectaculaire, le climat ambiant ne devrait pas laisser place à un enthousiasme débordant. 

Lundi dernier, le corps de Michael T. Philbin, 21 ans, fils de Joe Philbin, a été retrouvé sans vie. Le jeune homme s'était noyé dans la Fox River. Évidemment fortement ébranlé par sa disparition, le coordinateur offensif des Packers n'était pas aux côté de l'équipe cette semaine. Il n'est même pas certain qu'il soit présent lors de la rencontre. "Personne ne le voudrait de toute façon. On sait bien qu'en de telles circonstances sa famille a besoin de lui.", a déclaré Ryan Pickett, le joueur des Packers. Coach Tom Coughlin (Giants) a également transmis toute sa sympathie : "Lorsque nous avons appris la nouvelle, la pièce entière était restée silencieuse. La plupart des gars connaissent bien Joe Philbin. On ressent de l'empathie, mais rien qui équivaudra la douleur dans laquelle cette famille est plongée. C'est tragique."


Joe Philbin, agenouillé plein centre de la photo.

Et puisque le show must go on, deux sacrés joueurs seront face à face : Aaron Rodgers et Eli Manning. Il est d'ailleurs intéressant de constater une petite anecdote : la dernière fois que les Packers avaient joué au Lambeau Field en playoffs, c'était il y a quatre ans pour le dernier match de Brett Favre sous les couleurs de Green Bay et c'était contre New York déjà. Ces derniers l'avaient alors emporté 23- 20. 

A priori, la défense contre la passe est équivalente dans les deux camps. Mais la petite saveur en plus, c'est que les Giants ont pris énormément de confiance depuis le 4 Décembre, date de la dernière rencontre contre Green Bay. Je l'ai déjà abordé; le pass rush des Giants est phénoménal, bien aidé par l'éclosion de Jason Pierre-Paul - qui n'est pas uniquement doué en sacks comme on peut le voir sur cette vidéo :





Le retour d'Osi Umenyora, il y a deux semaines, a énormément fait de bien également. "On voulait les rejouer et puis, tout à coup, on a pris conscience que, si on les rejouait, c'était dans un match de playoff comme celui-ci. Alors oui, on voulait carrément les rejouer. Pour nous, on avait laissé filer la dernière rencontre. Alors je suis sur que les Packers sont en train de se dire : "Ouai, mais nous, on n'a pas très bien joué également contre eux." Toutes ces choses-là font partie du passé. On a l'opportunité devant nous de répondre à toutes les questions qui se posent entre nos deux équipes.", réagissait Justin Tuck.

Lorsque les Giants veulent quelque chose, ils sont extrêmement motivés pour l'avoir. Green Bay, par l'intermédiaire de son Coach, Mike McCarthy, l'a bien noté : "Leur victoire contre les Falcons était un moment décisif. Tout se passe devant, que ce soit offensivement ou défensivement d'ailleurs. Ils aiment bien avoir le contrôle des opérations avec leur run offense, ce qui permet à leur QB de jouer dans la profondeur."

L'oeil de LauLau : Plusieurs points à voir : par rapport à l'offensive line qui avait limité les Giants à 2 sacks, les Packers ont perdu depuis Bryan Bulaga, remplacé par Chad Clifton. Par contre, les Giants, quant à eux, voient le retour de Aaron Ross (CB), ce qui pourrait être fort utile dans une rencontre où, outre la personnalité des deux QBs, l'attaque repose également sur des duos de WRs explosifs, Jennings & Nelson pour Green Bay, Nicks & Cruz pour New York. Avec toute cette armada, il serait amusant de voir cette rencontre être conditionnée par la performance de la défense. A ce titre là, je vais donner les Giants. Sans oublier le fait qu'Eli Manning est probablement l'un des rares QBs à ne point être impressionné par la rigueur du Lambeau Field en hiver.

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