vendredi 30 décembre 2011

NewNiouz (30 Décembre 2011)






Jacksonville Jaguars (4- 11) @ Tennessee Titans (8- 7) : 17- 23 
Samedi 24 Décembre - 19h 00 - LP Field, Nashville, TN 




2 visions de Noël chez les Titans : la 1ère avec LaDonna Graves...


... la seconde avec Howard Parker.

Deux franchises où l'actualité s'est avérée quasi-inexistante ces derniers jours. On se projettera donc en avant et on s'interrogera donc sur les tenants & les aboutissants de la rencontre opposant les Jaguars à leurs rivaux de l'AFC South, les Colts en Week 17. Une question : et si les Jaguars étaient le seul obstacle entre les Colts et le rookie que tout le monde promet à un brillant avenir : Andrew Luck ? Faire en sorte que Luck ne se retrouve pas dans l'AFC South - et que le 1er choix de la Draft soit pour les Rams - serait certainement d'un grand bénéfice pour les Jaguars. Mel Tucker, le coach intérimaire des Jaguars, ne le voit pas ainsi et veut profiter de cette occasion pour rendre hommage au proprio actuel, qui partira à la fin de la saison : "On veut finir fort. C'est une rencontre à la maison. M. Weaver & Delores, nous vous devons beaucoup. Donc, nous autres, joueurs et coachs, on va donner le meilleur de nous-mêmes."

Pour ce qui est des Titans, on se projettera carrément en 2012. Alors, Mike Munchak, stop ou encore ? C'est une longue histoire entre le head coach des Titans et l'université de Penn State. Cette dernière n'a toujours pas remplacé Joe Paterno. Mais Munchak semble se plaire à Tennessee. Enfin, bon, chaque chose peut changer du jour au lendemain; la qualification des Titans pour les playoffs prend ici toute son ampleur. Il sera temps d'en reparler après et d'évacuer le fait - coïncidence troublante - que la famille de Munchak se trouve dans la Pennsylvanie.


      
LauLau avait parié sur les Titans car :

"Si Gabbert avait une paire de mains et pouvait réussir à battre deux ou trois fois les Titans sur la profondeur, cela pousserait les Titans à assurer le back end de leur secondary."

198 yards en 42 tentatives (21 passes réussies) et surtout une moyenne de 4,7 yards par tentative. Les Titans n'avaient définitivement rien à craindre sur ce secteur de jeu-là.


                                                                                                                                                                            


Miami Dolphins (5- 10) @ New England Patriots (12- 3) :  24- 27
Samedi 24 Décembre - 19h 00 - Gillette Stadium, Foxboro, MA 


Ça, c'est une entrée au stade !



Les miss Noël des Patriots.

Bellichik s'était déjà singularisé cette saison par un râle de jouissance lors de la victoire contre les Jets : "La meilleure défense de la NFL ? Suces ma bite !" Hais ou détesté, il faut néanmoins reconnaître sa compétence. Je ne vais pas refaire l'histoire du match contre les Dolphins. Cela a déjà été analysé sous toutes les coutures sur d'autres sites. Je m'attarderais, par contre, sur la rentrée aux vestiaires à la fin du second quart; où les Pats étaient menés 0- 17. Là, Bellichik se laisse aller dans son style si personnel.

"Ce n'est probablement pas légal que je raconte ce qu'il nous a dit. Donc je vais me taire. Disons qu'il y aurait eu beaucoup de bips de censure.", expliquait Jerod Mayo. Brian Waters (G) se montre compréhensif - admirez d'ailleurs son sens de la formule : "C'est la pause et vous êtes mené 0- 17 dans un match très important. Donc je pense que l'emphase a été mise là où cela nécessitait de la mettre." 

Bellichik s'est exprimé sur ce passage dans les vestiaires mouvementés : "On se doit de faire les choses mieux. On n'a rien fait comme il le fallait dans aucun secteur de jeu. Je sais que l'on est capable de bien mieux et les joueurs l'ont déjà montré. Ils l'ont montré. Tout n'a pas été parfait, loin de là. Mais il y a eu quelques bons plays, donc ça va."

Autres inquiétudes : Logan Mankins souffre du genou; il a prévu de guérir durant la bye-week. Mais c'est surtout la curieuse absence de Tom "Pretty Boy" Brady lors de la séance d'entraînement de ce Mercredi qui a amené à se poser pas mal de questions. Ce n'était pourtant pas lié au chat avec Chris Berman. Peut-être l'épaule qui a souffert contre les Dolphins ? Les Patriots assurent que ce n'est pas un problème de blessure. Et Jeudi soir, on nageait en pleine confusion comme le montrait ces deux tweets du journaliste Adam Schefter en une heure :








Toute l'actualité la plus récente des Patriots : ici.

Du côté des Dolphins, outre la blessure du tackle, Jake Long, on retiendra surtout cette semaine la sortie médiatique de Brandon Marshall. Pour bien la comprendre, il faut revenir sur le premier face-à-face entre les Dolphins & leurs rivaux des Jets dans le courant du mois d'Octobre et notamment sur un gros clash entre l'animateur de la radio WFAN, Mike Francesa & Darelle Revis. Cette vidéo que j'ai trouvé est assez pénible à regarder; le gars, qui filmait, avait visiblement le mal de mer - mais c'est le meilleur compromis entre un son décent & une séquence non coupée.





On l'a compris : le sujet tourne autour de l'interception pour un TD de 100 yards de Revis. Il y a t-il une defensive pass interference qui aurait du être sifflée (on voit Revis agripper le maillot de Marshall) ? Marshall est-il tombé dans les bras de Revis, obligeant celui-ci à le repousser (explication donnée non sans rire par Revis) ?  

"Premièrement, si vous connaissez un tant soit peu le football et que vous avez vu les images, vous pouvez voir qu'il était en train de tomber... la seule chose que je pouvais faire, c'était de mettre en avant mes mains. Ensuite, lorsque j'ai vu le ballon, je l'ai bougé pour faire l'interception; je l'ai poussé.", expliquait Revis. Mais Francesa s'accroche à son idée et s'entête : "Hey, vous pouvez dire tout ce que vous voulez. Mais vous savez que vous ne pouvez pas le toucher comme cela sur un terrain." On est en plein incident diplomatique : "Voilà pourquoi personne ne veut répondre à vos interviews.", se plaint Revis. A l'autre bout du combiné, Jared Winley, le porte-parole des Jets, demande à Revis de raccrocher au nez de Francesa, ce qui se produira finalement. Le jour suivant, Winley se fendra d'un communiqué : "En ma qualité personnelle, au vu du ton de l'interview, j'aurais du demander à Mike Francesa de changer de sujet au lieu de demander à Darelle de raccrocher. C'est une erreur de ma part. J'ai appelé le producteur de Mike pour m'excuser." Je terminerais ce passage (car le sujet n'est pas sur Francesa) en précisant que les relations entre Francesa & la franchise des Jets n'ont jamais été bonnes. Cela date à la fin de l'année 2009 où Francesa s'était laissé aller à un bashing anti-Jets & anti-Ryan. La hache de guerre avait été vaguement enterrée lorsque Francesa avait visité les camps d'entraînement de Florham Park, repartant avec les interviews des principaux acteurs des Jets (Ryan y compris).

Tout cela pour arriver à la sortie de Brandon Marshall, qui avait préparé sa propre théorie personnelle ce Mercredi en conférence de presse face aux médias new-yorkais pour la rencontre retour entre les deux franchises : "D'un certain côté, ma technique aurait pu être meilleure. Mais il y a aussi le syndrome Michael Jordan. Il faut oser aller à côté de Michael Jordan pour lui dire qu'il a fait faute. Ça marche comme ça dans le football. Vous savez, il y a certains gars qui flippent de lancer le drapeau jaune." Pour Marshall, dans une telle situation, la defensive pass interference est signalée neuf fois sur dix. "J'ai tracé ma route. Je suis l'un des visages de ce sport. Mais je n'ai pas l'importance de Darelle. Donc, lorsqu'ils ont de choisir, ils vont en faveur de Darelle."

Bien entendu, dans ce duel de grande gueule, Revis ne pouvait pas laisser faire. Il a répondu cette nuit : "Au fait, à propos du syndrome Michael Jordan ou le syndrome Kobe Bryant - qu'importe comment cela s'appelle - ça marche dans les deux sens. Je veux dire que Brandon Marshall a pour habitude sur ses routes de pousser son adversaire. Je n'utilise pas cela comme une réponse à l'envoyeur; c'est juste quelque chose que je sais qu'il fait dans les matchs (...) Je crois qu'il essaie surtout d'influencer les arbitres." Plus tard, le NFL Network a réuni Ed Reed (FS - Ravens) à Brandon Marshall dans une passionnante vidéo technique sur la pass interference. L'occasion pour Marshall de confirmer ses propos : "Tous les yeux sont maintenant tournés sur les arbitres et sur l'île." (référence à Revis island).

Passons maintenant à un autre joueur fantasque de Miami : Reggie Bush (RB).





Jamais Bush n'avait dépassé les 581 yards en saison; il en est à 1086 yards avec Miami. Alors, forcement, cela donne des ailes. Est-ce que Bush pourrait se voir au sommet de la hiérarchie des RBs de la NFL un jour ? "Oui, je peux le faire (...) j'ai passé beaucoup de temps à étudier beaucoup de joueurs, dont notamment Chris Johnson. J'en ai regardé une tonne de ses courses et spécialement l'année où il a dépassé les 2000 yards. Et ouai, je me sens vraiment capable de produire beaucoup." Soyons terre-à-terre par rapport à notre réaction aux propos du RB : Bush jouit d'une situation très particulière à Miami où il est le principal artificier du jeu de course. Selon toute vraisemblance, Tony Sparano ne sera plus le Head Coach des Dolphins en 2012. L'avenir de Bush dépendra entièrement de la volonté du nouvel homme fort qui sera probablement nommé dans quelques semaines. Et si, celui-ci, se décide à opter - comme cela se fait de plus en plus souvent dans la NFL - sur un jeu de course se reposant sur plusieurs menaces, Bush se retrouverait alors dans une situation similaire à celle des Saints où il devait partager ses courses avec Pierre Thomas et Chris Ivory. Une situation dans laquelle il n'a jamais brillé.

On notera également l'officialisation de la retraite de la légende du coin. Remember Jason Taylor :





LauLau avait parié sur les Patriots car :

"Même si je pense que Tom Brady cache quelque peu la misère chez ces Patriots cette année"

On a pu le vérifier avec une première moitié de match assez surréaliste.

"Pour espérer une belle surprise, Brian Daboll (OC des Dolphins) doit considérer une grosse partie de Reggie Bush & Daniel Thomas, contrôler l'horloge et faire en sorte que Tom Brady reste sur le banc le plus longtemps possible."

Pour contrôler l'horloge, faut-il encore transformer ses 3rd down... (5 sur 13). Les circonstances du match, avec le retour incroyable des Pats dans le 3ème quart, n'a pas favorisé le jeu au sol.

                                                                                                                                                                            

Denver Broncos (8- 7) @ Buffalo Bills (6- 9) : 14- 40 
Samedi 24 Décembre - 19h 00 - Ralph Wilson Stadium, Buffalo, NY 


Les Buffalo Cerfs, ça sonne tout de suite moins bien.




Cachez aux petits enfants qu'il y avait plusieurs Père Noël par stade !



A Orchard Park, des hôtesses sont mises à votre disposition...



La semaine précédente chez les Broncos.







Pour fêter dignement le formidable match de Tim Tebow la semaine dernière, je vous aurais volontiers ramené quelques photos de "Faites le Tebow". Mais on va laisser marcher la féerie de Noël et rester sur les quelques photos plus haut. Il y a un détail amusant à noter : la Tebowmania n'a pas mené Petit Jesus au Pro-Bowl. Pour ce qui est du vote des fans, Tim Tebow finit 3ème. Mais la voix des fans compte pour 1/3 du résultat final. Les joueurs + les coaches comptent pour 66,6 % dans le choix final de la sélection pour le Pro Bowl. Ce qui explique que Philip Rivers soit remonté in extremis.

En fait, c'est la fin d'une époque bénie à laquelle nous assistons : mêmes les coaches n'ont plus peur de l'incroyable effronterie du gamin turbulent. Les Patriots et donc les Bills ont réussi un formidable boulot en contenant Tebow dans la poche et en le poussant à lancer. Cette semaine, Coach Crennel (Chiefs) a indiqué qu'il essaierait de s'inspirer du travail de ces deux équipes dans l'optique de l'affrontement contre les Broncos en Week 17.

Pour en revenir à la rencontre contre les Bills, il est à noter que la NFL a procédé cette semaine à une petite modification : la Ligue a jugé que l'une des interceptions de Tebow était en fait un fumble. Ce qui nous donne un total de 12 fumbles cette saison pour le QB - seuls Matt Moore (Dolphins) & Blaine Gabbert (Jaguars) ont fait pire. L'une des plus grandes forces de Tebow - tel que le gamin nous était vendu par ses fans - était sa capacité à se prémunir contre les turnovers. Cela fait cinq matchs consécutifs que Petit Jesus se met à fumble et surtout six fois en trois rencontres. C'est la démonstration par les faits de la faiblesse de Tebow : d'une part, sa prise de décisions est effroyablement lente. Tebow a besoin d'une évidence pour lancer le ballon. Sa lecture est mauvaise. De ce fait, en prenant trop de temps, le QB prend beaucoup de coups et fumble. Le style de course de Tebow est également générateur de fumble. L'erreur trop souvent commise par les fans de la NFL est d'attribuer à Tebow les victoires de Denver ces dernières semaines. La surexposition médiatique du jeune n'aide pas. Mais Denver compte avant tout sur une mécanique bien précise : une grosse performance de ses RBs + de sa défense pour atteindre le 4ème quart où Tebow peut faire parler son style si particulier. C'est une approche à bas-risque du football que le staff de Denver a mis en place et même cela n'empêche pas Tebow d'effectuer tout ces turnovers.

Lors de la week 17, il y aura beaucoup de rencontres à voir. Le Broncos vs. Chiefs qui s'annonce opposera Tebow à Kyle Orton. Pas de quoi inquiéter en apparence le vice-président de Denver, John Elway :



"On savait que rencontrer à nouveau Orton était une possibilité. Nous y voici. On fera en sorte de bien jouer. C'était la meilleure décision pour l'équipe, point barre."


La décision d'avoir viré Orton risque de revenir en pleine tronche d'Elway si Denver terminait la saison par trois défaites consécutives. Des questions inévitables se poseraient alors sur la viabilité à long-terme du projet Tebow.

Un match placé sur la revanche d'Orton ? Pas si vite. Coach Romeo Crennel (Chiefs) ne veut pas le voir ainsi : "Bien sur, tout les joueurs que je connais veulent toujours bien jouer contre leur ancienne équipe. Lui, il voudra bien jouer et je suis sur qu'il fera tout pour gagner. Mais, ce matin, j'ai du lui dire : "Ton boulot, c'est d'aider l'équipe à gagner. Ce n'est pas Kyle vs. les Broncos." Crennel n'a certes pas tort. Maintenant, Orton a certainement encore en tête cette période où les fans de Denver le huaient, en réclamant Tebow. Il est certain qu'Orton n'attend qu'une seule chose : faire se taire le public de Denver.



Fitpatrick et la barbe des mauvais jours.

Dans une saison désormais anonyme au vu des résultats des Bills et vu la troupe de Mr Anybody que se coltine la franchise, difficile de trouver quelques actualités sur Buffalo. La dernière info intéressante remonte un peu et j'ai été la chercher loin... très exactement dans le "Rochester Democrat & Chronicle" Le journal demande si le QB peut être inquiet au cas où Chan Gailey & Buddy Nix se décidaient à drafter un jeune pouvant mettre la pression sur Fitzpatrick : "Non. Pas du tout. C'est quelque chose qui ne peut pas m'inquiéter. C'est le même sentiment que l'année dernière, à vrai dire. On s'est assis avec Chan. On a parlé avec Buddy. On essaie de faire en sorte que tout aille dans la bonne direction." Des jeunes comme Landry Jones ou Nick Foles s'avèrent être une véritable possibilité pour les Bills dans une franchise qui n'a jamais su trouver un successeur à Jim Kelly, le Hall of Famer. Pour rappel, Fitzpatrick a signé cette année une extension de contrat de 59M $, dont 24 M garantis.  


LauLau avait parié sur les Broncos car :

"Si l'on prend en compte le point fort de Denver : sa défense, j'ai peine à voir Ryan Fitzpatrick survivre dans cette rencontre."

C'était sans compter les interceptions, distribuées comme des petits pains par Petit Jesus Tim Tebow, qui allaient donner plus qu'un coup de main aux Bills.

"Et les Broncos sont justement en face d'un challenge intéressant : respecter un adversaire prétendument plus faible et gagner."

Et les Broncos ont perdu. Ami lecteur, je te charge d'en tirer les conclusions nécessaires.

                                                                                                                                                                            

Philadelphia Eagles (7- 8) @ Dallas Cowboys (8- 7) : 20- 7  
Samedi 24 Décembre - 22h 15 - Cowboys Stadium, Arlington, TX 



Prix du déguisement le plus particulier !


Petit jeu : trouvez la dinde sur la photo...



Oprah Winfrey file un mauvais coton...



Hellooo to you !



Les cheerleaders de Dallas.


Déjà évoqué sur le blog, l'optique de conserver Andy Reid comme Head Coach des Eagles si celui-ci remettait en cause le travail de Juan Castillo, le coordinateur défensif. J'ai déjà également évoqué - par exemple, dans mon prono plus bas - tout le travail effectué par Coach Reid sur sa défense. 2012 sera l'année où Stan Kroenke va sérieusement reprendre en main la franchise des Rams (on parle d'un package Jon Gruden & AJ Smith, le GM des Chargers.)

L'expérience Steve Spagnuolo chez les Rams aura été catastrophique et le coach peut s'enorgueillir de rester dans les annales de la NFL, vu ses performances. Admirez :



Spagnuolo demeure malgré un tout un bon coach, lorsqu'il n'a pas toutes les responsabilités d'un Head Coach en jeu. Beaucoup d'équipes le suivraient pour lui proposer en 2012 un poste de coordinateur défensif. Mais le voir atterrir à Philly semble être bien plus qu'une simple hypothèse, au vu des dernières rumeurs. Il était déjà l'assistant de Jim Johnson de 1999 à 2006. Il serait en terrain connu à Philly et la franchise des Eagles souhaite revenir à ses fondements.

Spagnuolo reviendrait donc à l'esprit blitz en folie de l'époque Johnson. Ce serait alors une très grosse transition pour cette défense de Philly. Le schéma "wide 9" actuel crée la pression par un rush de 4 joueurs. Les joueurs auraient donc à appréhender deux systèmes différents en deux ans. Au moins, le temps de préparation ne sera pas écourté du fait du Lockout.

Pour le reste, même si LeSean McCoy a bien tenté de faire passer sa blessure pour plus sérieuse qu'elle ne l'était réellement, Coach Reid ne veut pas entendre parler de désunion, maintenant que les Eagles n'ont plus rien à jouer. Les starters joueront donc Dimanche.

Passons donc maintenant aux Cowboys où, là aussi, on s'interroge sur l'avenir. Et plus particulièrement au vu d'une anecdote qui s'est déroulée lors de la fin du match contre les Eagles. On a alors vu le proprio Jerry Jones glisser un mot dans l'oreille de Coach Jason Garrett. Il s'avérait que Jones informait son coach que les Giants avaient gagné et que les Cowboys n'avaient donc plus rien à jouer cette saison. Les fans et certains médias ont pourtant cru qu'il s'agissait des dernières minutes de Garrett. "C'est tout de même dingue de me critiquer pour cela. Plus le management est impliqué, plus le proprio est impliqué, cela donne les meilleurs résultats en terme de travail. (...) On n'aurait pas vu ce genre de critiques arriver au point de départ, mais à l'époque, on avait gagné le SuperBowl. On se comporte toujours de la même manière depuis que j'ai pris en main la franchise. On procède toujours de la même façon." Un Jones qui a notamment confirmé que Tony Romo jouerait.






En attendant, les Giants sont à l'horizon pour une rivalité qui promet alors que les Giants sont gonflés à bloc suite à la victoire contre les Jets. Justin Tuck (DE) a senti le besoin d'allumer la première salve (ça mériterait qu'un RB de Dallas s'approche de Coughlin en lui disant : "Shut up, old man") : "Cela fait plus d'une fois que l'on reprend mes propos mais, ouai, je ne supporte pas les Cowboys et c'est toujours la réalité. Je sais que notre stade sera déchaîné. Une atmosphère digne des playoffs le Dimanche soir avec le vainqueur qui ramasse tout. Nos fans détestent les Cowboys tout autant que moi. Donc, ça va être fun." Le journaliste enchaîne en demandant si Tuck est confiant en la victoire des siens; le joueur bloque, visiblement interloqué par la question : "Est-ce que vous êtes en train de me demander si on va gagner la rencontre ? Vous attendez que je vous dise quoi ? Évidemment que l'on va gagner la rencontre."


  



LauLau avait parié sur les Eagles car :

"Défensivement parlant, Philly emploie de nouvelles techniques (wide 9). Ce qui signifie notamment que la pression de Philly est désormais très forte sur les côtés. Des lignes seront ouvertes et le résultat peut être à sens unique si les Eagles n'arrivent pas à contenir Romo dans la poche."

Dommage que Romo ait été blessé dès l'entame de la rencontre; j'aurais voulu confronter mon analyse par rapport à l'homme fort de Dallas. Concernant son backup, Stephen McGee, l'analyse est plutôt bonne : on a bien vu Trent Cole & Juqua Parker mettre une très grosse pression sur le QB. McGee a été sack trois fois. Comme je le prévoyais, dans le système des Eagles, des routes se sont ouvertes poussant McGee à prendre la poudre d'escampette (4 courses pour 28 yards). Ce n'est certes pas du Cam Newton. Mais bon, la reprise en main du secteur défensif par Andy Reid est vraiment très intéressante à déchiffrer.

                                                                                                                                                                            

Tampa Bay Buccaneers (4- 11) @ Carolina Panthers (6- 9) : 16- 48 
Samedi 24 Décembre - 19h 00 - Bank of America Stadium, Charlotte, NC 









La semaine précédente à Tampa.










Shaun King (QB des Bucs en 1999) a été amené à donner son avis sur la descente aux enfers de la franchise de Tampa Bay. De façon étonnante, King ne cible pas Coach Raheem Morris, estimant que celui-ci n'a pas eu les outils nécessaires pour mener à bien sa mission. King croit que le coach de Tampa Bay est bien l'homme de la situation mais il a besoin d'être entouré par des coordinateurs d'expérience. Il renvoie à Mike Tomlin, le coach de Pittsburgh, entouré notamment par Dirk LeBeau.

Pour lui, les Bucs renient leurs origines, partant dans une dérive obsessionnelle sur l'acquisition de jeunes joueurs. Jamais aucune franchise ne s'est focalisée autant sur la jeunesse. Chacun sait que la présence de vétérans ayant un sens du leadership est absolumment nécessaire. Derrière celà, il y a une question d'argent. Tampa Bay est vraiment très loin du salary cap. En misant sur les jeunes, Tampa dépense peu au niveau des salaires.


La responsabilité de Jay Glazer (ici en photo) est directement impliquée. Proprio également de Manchester United, est-ce que Glazer mise tout son argent sur le club anglais qui est un gouffre financier ?

Donc, le problème n'est pas tant en soi Raheem Morris. Est-ce qu'un nouveau coach ne se heurtera-t-il pas à une absence de moyens ? Et au-delà de cela, il s'agit d'un cercle vicieux : l'absence de ressources ? Elle est perçue par les fans qui ne se déplacent plus au stade, ce qui accentue encore ce manque de moyens. Dans ces conditions, virer Morris ne ramènera pas les fans au stade.

Virer Morris mais pour qui ? Le nom de Jon Gruden revient régulièrement. Pour King, il y a un décalage entre le Gruden de la télévision et le Gruden coach. Ce dernier aurait laissé entendre que, s'il était nommé coach de St Louis, il irait chercher Andrew Luck, ce qui n'est pas du goût de King qui préfèrerait voir Sam Bradford être relancé. 

Bref, quoi qu'il en est, il est grand temps que cette saison se termine. Morris est agacé par le comportement de LeGarette Blount (RB). Ronde Barber (CB) pense que : "chacun joue pour sa gueule". Davin Joseph (G) pense que les joueurs devraient arrêter de penser à la sécurité du job de Raheem Morris et qu'ils feraient mieux de penser à conserver leur propre job.

Passons maintenant aux Panthers. Ce fut relativement une semaine calme. On retiendra une interview de Cam Newton. Avant d'y arriver, évoquons un personnage qui m'avait particulièrement exaspéré : Warren Moon, l'ancien QB Hall of Famer, avait conseillé Newton alors que celui-ci s'apprêtait à rentrer dans la Draft. Un rôle de tuteur embarassant pour un individu qui, s'il avait vécu au Moyen-Age, aurait envoyé au bucher pas mal de monde. Petit retour sur ses propos :

- "Beaucoup des critiques qui sont faites à Cam n'ont pas lieu d'être; elles sont surtout basées sur la race. Je croyais que tout cela était derrière nous désormais. Les médias et les fans ne critiquent pas les autres QBs de la Draft sur leur sourire ou quelque chose d'autre. Le standard est différent de celui d'un QB blanc. Je croyais que l'on avait dépassé ces choses au sujet d'un QB originaire d'Afrique mais il faut croire que je me suis trompé."

- "Il y a du racisme dans chaque pan de la société. On a fait beaucoup de progrès mais le racisme est toujours là. Je croyais que dans le sport nous étions au-delà de cela mais la façon dont Cam est traité me prouve le contraire."

- "Le truc qui me fait me marrer, c'est lorsque l'on se demande si Cam peut réussir dans une spread offense ? Peut-il gérer une attaque pro ? Colt McCoy était dans la même situation et, pourtant, les gens n'ont rien dit. Et pareil pour Sam Bradford (...) c'est clairement du racisme."

 Vu l'esprit de Moon, celui-ci doit se réjouir que Newton joue désormais pour les (Black) Panthers. Blague à part, Cam Newton a toujours navigué entre deux eaux. Ses derniers propos montre encore une fois l'équivoque :


"Je ne vais pas m'asseoir et me dire : "oh, ceux qui me critiquent sont racistes." J'accuse JaMarcus Russell et, à une moindre mesure, Vince Young. Lorsque vous avez l'opportunité de vous faire tout ce fric en faisant quelque chose que vous aimez, pourquoi tout gâcher ? J'essaie d'être un modèle. Si Robert Griffin, le QB de Baylor décide de se lancer, j'aimerais que les gens disent : il peut être le prochain Cam Newton au lieu de dire - il peut être le prochain JaMarcus Russell"


Toutes ces théories sont farfelues. Je ne m'imagine même pas ce qu'un Moon dirait si Mark Sanchez ou Tim Tebow étaient d'origine africaines.


LauLau avait parié sur les Panthers car :

"Deux franchises à la trajectoire opposée : la victoire à la fraîcheur."

Parfois, il n'est pas nécessaire de sortir la grosse artillerie pour analyser un match et se décider du vainqueur.

                                                                                                                                                                            






- L'annonce du Pro-Bowl a généré beaucoup de mécontentement. Absence d'untel, présence d'untel. Je n'y accorde pas plus d'importance que cela. Il y a cependant un sujet qui m'a terriblement agacé : dénoncer la présence de Ray Ray au profit de Brian Cushing. Qu'est ce que Cushing a réalisé pour la NFL, à part d'être suspendu pour dopage ? Un peu de sérieux, les fans.

- Par contre, il est vrai que Ray Ray n'est plus le même depuis son retour de blessure. Le grand Jonathan Ogden avait averti : ce genre de blessure, il faut prendre le temps avec la convalescence. Lui, il est parti en retraite en se hatant de revenir sur les terrains : le pied n'a jamais guéri. Depuis le retour de Ray Ray, on voit un joueur qui a toutes les peines du monde à se défaire d'un block car il ne peut pas appuyer sur son talon.

- Un point sur les blessures des Ravens : toujours pas de signe de vie de Marshall Yanda (RG), ce qui est fort ennuyeux pour aller protéger Joe Flacco. Bernie Pollard est grippé; j'aime la hargne de ce mec et j'espère qu'il sera malgré tout de retour.

- Chat intéressant avec Jamison Hensley qui donne une clé interessante dans la future confrontation entre les Ravens & les Bengals : Cinci ne sait pas couvrir les TE; Baltimore doit miser sur Dickson & Pitta.

mardi 27 décembre 2011

Tonight Football !! (27 Décembre 2011)








Week 16
Houston Texans (10- 5) @ Indianapolis Colts (2- 13) :  16- 19
Vendredi 23 Décembre - 02h 20 - Lucas Oil Stadium



Les mamans Noël des Colts...



... et celle des Texans une semaine auparavant.

Ce n'est pas Noël pour tout le monde et les seuls cadeaux pour les Texans sont ceux donnés aux adversaires. Et les médias évoquent comment cette jubilation à l'approche des playoffs s'est transformée en un pure cauchemar - où comment le Père Fouettard était caché derrière le Père Noël.

C'est tout d'abord le Houston Chronicle qui se montre sceptique : "Ce qui doit être la pire performance de Coach Kubiak en six ans d'exercice montre là où les Texans en sont arrivés : perdre deux fois de suite contre un adversaire au record négatif." Autre article, autre saveur : certaines considérations appellent à mettre sur le banc le rookie TJ Yates au profit du vétéran Jake Delhomme, l'ancienne machine à interceptions de chez les Browns. Je ne manquerais pas d'être sceptique quant à cette hypothèse : le problème des Texans ne se résout pas à un QB en mal-être. Yates a tourné à 13 sur 16 passes, environ 8 yards par lancer - on a connu pire. De toute façon, Coach Kubiak continue à croire en son QB : "L'autre nuit, on ne l'a pas assez bien protégé. Nous avons donné 4 sacks en 16 plays. C'est aussi quelconque que ça en a l'air (...) il continue à se montrer meilleur et nous nous devons de croire en lui..."





Toujours dans la même verve, c'est au tour de Kareem Jackson (CB) de s'en prendre plein les dents. Mais la véritable explication est ailleurs et pousse à se poser des questions sur le caractère de diva d'une équipe trop vite propulsée cette saison sous les highlights : il s'avère que le vestiaire s'avère perdu depuis que, ce qui servait comme ciment aux fondations de cette défense - à savoir Wade Phillips (Defensive Coordinator), est absent. Phillips a été opéré suite à des problèmes de reins. Son successeur temporaire, Regie Herring, est rejeté par le vestiaire qui trouve son playcalling stupide. J'espère que les Cushing et consorts ont demandé que le petit Santa Claus leur dépose dans leurs petits souliers un Wade Philipps tout neuf. La situation presse.

Si les Texans pensent à leur futur proche, les Colts semblent quant à eux ne pas se soucier de leur retour vers le futur. Admirez la cinématique incroyable : au vu de la défaite des Rams contre les Steelers, la week 17 ne décidera pas non seulement des places pour les playoffs mais la décision finale du Suck for Luck Contest.


"Dan "McFly" Orlovsky, qu'as-tu fait au continuum espace temps de la NFL ?"

Surtout que la valeur du jeune Luck grimpe en flèche. Matt Barkley (QB - USC) a annoncé son attention de rester à l'école. La décision de Barkley peut avoir un impact sur la décision de Robert Griffin III (Baylor). Les franchises, devant drafter dans le top 10 et vivant sur le besoin d'un QB, ont pour le moment une option en moins. A moins de s'intéresser aux potentiels futurs free-agents (Jason Campbell, Alex Smith, Matt Flynn...), la première place à la Draft coûtera chère, très chère. Et si les Rams raflaient la mise, le successeur de Coach Spagnuolo aurait tout d'abord à se décider si Sam Bradford représente le franchise QB de St-Louis - s'il répondait par l'affirmative, le 1rst Round Pick pourrait se retrouver à la portée de celui qui offrirait le plus. Et la transaction serait monumentale...

De son côté, le proprio des Colts a pris la parole sur le NFL Network : "En cash, on sera à 8M$ au-dessus de la limite, soit environ 130M$ en terme de dépenses. Ce n'est pas comme si on avait décidé de reconstruire l'équipe. Lorsque Kerry Collins fut une option que l'on m'a amené, j'ai dit "allez-y". Je veux payer et bien payer pour gagner, quitte à dépasser la limite l'année suivante. Il y a beaucoup de vétérans dans l'équipe. Nous avons une équipe grassement payée et nous nous attendions certainement à faire mieux. Pour évaluer les choses, on peut prendre l'exemple des Texans. Leur Coach Kubiak était en grand danger. Les fans, les médias, la ville, tout le monde voulait qu'il parte. Mais Bob McNair s'est entêté et, maintenant, Kubiak est très populaire avec en ligne de mire la victoire dans sa division. Lorsque la saison sera terminée, j'évaluerai calmement la situation. Vous savez, j'aime la continuité. C'est quelque chose qui nous a bien aidé dans le passé. La continuité sert à améliorer les gens et à les amener à donner le meilleur d'eux-mêmes."

En attendant, vous pouvez voir l'avis du toujours très Bob Kravitz ici. Un Kravitz qui doit se dire que 2012 sera l'année où Manning jouera avec une minerve.



LauLau avait parié sur les Texans car :

"Pour relativiser l'impact d'un front seven performant sur TJ Yates, les Texans doivent compter sur une grosse dose d'Arian Foster & Ben Tate."

- Pas faux puisque Yates a été sack 4 fois. Maintenant, seuls les Broncos finissent par gagner un match sans utiliser leur QB...

"Même si la défaite des Texans m'a vraiment surpris - c'est pour cela que j'ai souhaité en parler, je ne crois pas que les Colts soient en mesure de faire quoi que ce soit."

- Comme quoi, à l'impossible, nul n'est tenu. J'ai clairement sous-estimé l'état de la défense des Texans.
                                                                                                                                                                            


Arizona Cardinals (7- 8) @ Cincinnati Bengals (9- 6) :  16- 23
Samedi 24 Décembre - 19h 00 - Paul Brown Stadium, Cincinnati, OH



A défaut de trouver des photos sympas des tribunes du Paul Brown Stadium, petit retour sur la semaine dernière avec les cheerleaders d'Arizona qui fêtent Noel.

Il en a fallut de peu pour qu'un Peterson suive l'autre. Sur l'action où Patrick Peterson s'est blessé, le CB des Cardinals intercepte le lancer de Dalton. L'interception ne servira à rien : Adrian Wilson (FS) s'est payé Dalton - roughing the passer. Pire encore, Peterson a le tendon d'achille qui siffle. Plus de peur que de mal : Patrick ne rejoindra pas Adrian (RB - Vikings). La blessure du talentueux joueur des Cardinals demande une semaine de repos.



C'est le rodéo !

En attendant, les Cardinals sont déjà axés sur l'année prochaine et plus particulièrement sur la free-agency. Dans la défense Dirk LeBeau-style de Ray Horton, Calais Campbell (DE) a pris une belle ampleur cette saison. Les négociations pour une nouvelle offre de contrat sont en cours. Les Cardinals aiment beaucoup Campbell mais, historiquement, la franchise d'Arizona ne met pas beaucoup d'argent lorsque le produit maison ne se nomme pas "Larry Fitzgerald". En cas d'échec des négociations, le futur franchise tag des Cardinals est tout trouvé.

J'évoquais le produit-maison non labellisé "Larry Fitzgerald". On sait déjà que c'était Fitz qui avait désigné le nom de Kevin Kolb pour devenir le QB des Cardinals, avec la réussite que l'on connaît. En 2009, le jeune frangin de Fitz s'était payé Kurt Warner sur tweeter. C'est au tour de papa de rentrer en scène et d'accuser Early Doucet (WR) de ne pas assez travailler et de laisser tomber le ballon. Larry Fitzgerald Sr chiffre même le nombre de 5 potentiels TDs droppés par Doucet. Cette saison, les stats disent que Doucet a 6 drops, une statistique subjective. Au-delà de cela, Doucet a 53 réceptions pour 784 yards, 5 TDs, sa meilleure année et cela alors que les Cardinals sont en souffrance au poste de QB.

Il faut probablement voir plus loin pour comprendre l'attitude de Papa Fitzgerald. Durant le Lockout, tout les entraînements étaient proscrits. Ce qui n'a pas empêché Larry Fitzgerald de monter un workout. Doucet avait purement et simplement refusé d'y participer. Il faut parfois mettre des limites à la satisfaction de son joueur-star-diva, surtout lorsque le nom de Fitzgerald est de plus en plus synonyme d'une pieuvre qui étouffe littéralement le développement d'une franchise.

Du côté des Bengals, alors que la saison se jouera (ou presque) contre les ennemis de l'AFC North, les Ravens, la franchise implore les fans de bien vouloir se déplacer. Contre les Cards, c'était la troisième fois de l'année que le public ne dépassait pas les 42 000 spectateurs. Du coup, les opérations coups-de-poing sont lancées - 2 billets pour 1 acheté et ramenez vos amis ! L'opportunité était trop grande du côté de Baltimore alors que Peter Schmuck (Baltimore Sun) assène un terrible : "Si les fans des Ravens veulent aller à Indianapolis (SuperBowl), ils doivent se déplacer à Cincinnati."  


LauLau a parié sur les Bengals car :

"La logique voudrait que les Bengals aient encore quelque à jouer dans un terrible finish contre les Ravens en Week 17 (...) Arizona en est à quatre victoires consécutives mais il est à noter également que Arizona est 2- 5 cette saison loin de ses bases."

Bien vu le coup des généralités; ça marche toujours. What else ?

"Mené par les fantastiques retours de coups de pied de Patrick Peterson, les Cardinals auront un coup à jouer dans cette rencontre au niveau de la special team. "

Patrick Peterson s'est blessé en début de rencontre. Du coup, le plus grand coup de pied retourné par un Cards (AJ Jefferson) est de... 21 yards.

"j'aurais tendance à croire que ce match devrait aboutir à un très faible score."

Encore une fois, une sacré anticipation de ma part. Un miracle que j'ai pronostiqué le nom du vainqueur dans ces conditions...


                                                                                                                                                                            

New York Giants (7- 8) @ New York Jets (9- 6) : 29- 14 
Samedi 24 Décembre - 19h 00 - MetLife Stadium, East Rutherford, NJ




NO CHRISTMAS IN HELL !!!!!! :

Mark Sanchez dans ces oeuvres sous la pression de Pierre-Paul...

Mark Sanchez toujours...

Mark Sanchez tacklé dans la end zone par Chris Canty.


Mark Sanchez & Justin Tuck.

Mark Sanchez & Dave Tollefson.

... est-ce que toute l'équipe des Giants est passée sur Mark Sanchez, comme un clin d'oeil à la visite d'une cheerleader éméchée dans un vestiaire de joueurs de football universitaire ? Je reconnais que c'est de mauvais goût, même si la vanne était tentante. Amusons-nous plutôt à reprendre deux déclarations qui avait eu lieu au début du mois de Décembre, au vu de l'éclairage apportée par ces dernières semaines et notamment par cette rencontre face aux rivaux honnis des Giants. 

Rex Ryan réclamait plus d'encouragements de la part des fans des Jets : "Je pense que les fans savent où nous en sommes aujourd'hui. On se bat pour atteindre les playoffs donc ils doivent le comprendre. Est-ce que cela a été facile d'être un Jets ces derniers temps ? Probablement pas comme on l'aurait souhaité (...) je pense que l'on va avoir une double-ration d'applaudissements de leur part car on va présenter un par un les joueurs en attaque. Je veux que tout le monde sache que Mark Sanchez est vraiment un très bon QB..."
Invité de NBC Sports Talk, Dustin Keller (TE) s'adresse à Russ Thaler dans un moment solennel : "A chaque fois que quelque chose ne se déroule pas correctement offensivement parlant, la pression est sur Mark Sanchez & Brian Schottenheimer, notre coordinateur offensif. Ce n'est pas juste. Vous regardez ce qui se passe - tenez, une passe incomplète, c'est Mark qui a mal lancé le ballon. Mais on ne voit pas qu'il y a peut-être une mauvaise ou une route trop courte du receveur. Lorsqu'il est pressé, c'est peut-être parce que la protection n'est pas là."

On rappellera à Keller juste une évidence : c'est au QB de faire le boulot, c'est au QB de prendre la pression, c'est lui qui est au centre de l'équipe, c'est lui qui est payé le plus cher parce que c'est lui qui doit s'assurer que tous les mecs sont dans le match et font leur part de boulot. Les plus grands QBs ont conscience de cela et savent faire les ajustements nécessaires. Et ils savent prendre la gloire lorsque tout marche, tout comme accepter le blâme lorsque la déroute est toute proche. Malgré un coach qui a toujours protégé son QB, les Jets doivent commencer à prendre conscience que Mark Sanchez n'est pas nécessairement la réponse au poste de QB. Mais comment agir face à celà ? Je l'avais déjà exposé il y a quelques semaines avec Blaine Gabbert (Jaguars). Au vu de l'argent en jeu, une franchise ne sait généralement pas reconnaître une erreur de casting et s'entête pendant plusieurs années dans des résultats médiocres. En 2012, la base de salaire de Mark Sanchez sera de 8,5 M$, ce qui est moins que la moitié des QBs de la NFL - en même temps, plus de la moitié des QBs de la NFL ont mieux joué que Sanchez. Drafté en 2009, la fin du contrat du QB est pour 2013. Si les Jets décidaient de repartir pour 2012 et rataient à nouveau les playoffs, ce serait non seulement le futur de Sanchez qui serait en jeu, mais également celui de Rex Ryan chez les Jets. Les bonnes décisions doivent se prendre maintenant.  

Il n'y a pas que Mark Sanchez qui n'était pas à la fête :

La seule question qui se pose ici : est-ce que Jacobs cherchait à ce que Ryan se mette en boule ?... humm... à l'avenir, j'essaierai d'éviter les blagues sur le poids; je crois qu'il vaut mieux. 

Mike Garafolo ( Newark Star Ledger) croit savoir que Jacobs a dit durant cet échange tendu : "Hey le gros, il est temps de fermer ta gueule." La version de Jacobs en conférence de presse n'est de toute façon pas si éloignée que cela : "Je lui ai dit de fermer sa putain de gueule." Ryan lui aurait alors répondu : "Va te faire foutre !". Pour Jacobs : "Ryan est un bâtard irrespectueux. Les Jets ont une grande gueule."  Pas fier sur la photo plus haut, Rex ne la ramenait pas plus en conférence de presse : "On a eu une conversation privée, c'est tout. Il ne m'aime pas. Je respecte cela, même si je m'en fiche."




Le plus ironique tient de l'attitude de la Ligue, toujours très prompte à sanctionner d'une amende les gestes défensifs et qui joue les arlésiennes ici :




Quant à notre grande gueule de Big Daddy Rex Ryan, l'art de l'ouvrir s'accompagne inévitablement de nombreux camouflets. On appelle ça "manger son chapeau". Et là, Rex a du déguster un sacré streimel en évoquant les Giants : "Ils étaient clairement la meilleure équipe cette année. J'avais tout faux. J'assume ma responsabilité." Et, pour oublier ce goût amère qui reste en bouche, rien ne vaut que de fanfaronner à nouveau en ce début de semaine, que ce soit dans le New York Daily News, ou ailleurs :


  
Revenons un instant au match ou plutôt aux règlements de compte. Les provocations étaient de toute façon partout, à tout niveau. On rappellera que les deux New York jouent dans le même stade. Et les Giants eurent la désagréable surprise de voir qu'un rideau noir recouvrait à chaque fois les logos des 4 SuperBowl des Giants, non loin des vestiaires. "Ils ont tout simplement décidé de cacher les logos", s'exprima John Mara, le vice-proprio des Giants. Les Jets se sont défendus de toute tentative de provocation, expliquant qu'il s'agit de la procédure pour toute rencontre jouée à domicile (les Jets étaient censés recevoir les Giants, ici). Les logos sont recouverts car ils sont vus à la portée de tous dans le tunnel qui mène jusqu'à la pelouse.

Autre provoc, autre style : David Diehl (LT - Giants) exulte : "C'est pour la ville, la ville de New York et l'équipe qui veut le plus la représenter. Les autres, ils ont beaucoup parlé; ils ont raconté tout ce qu'ils souhaitaient. Depuis le point de départ, ils sont nos grands frères, des trucs comme cela. On est venu, on a joué notre match et on a montré à qui appartenait réellement ce stade."  

Vivement le prochain affrontement.


LauLau a parié sur les Jets car :

"Ces Giants-là n'ont que trop besoin de Brandon Jacobs & Ahmad Bradshaw pour permettre à Eli Manning de jouer totalement libéré dans une rencontre où le mental du QB des hommes en bleu a régulièrement failli lors des matchs importants."

L'analyse n'est pas fausse en soi. Les 2 TDs de Bradshaw ont fait du bien pour la confiance de Manning.

"Du côté des Jets, une approche ground & pound est également nécessaire. Face à la défense par moment risible des Giants mais également pour ne pas faire en sorte que cela soit à Mark Sanchez d'aller décider de l'issue du match."

Moralité : lorsque l'on joue les Jets, pas besoin de se montrer trop stratège. Il n'y a qu'à laisser jouer Mark Sanchez.

"J'aurais tendance à donner les Jets vainqueurs car je crois que Rex est un formidable meneur d'hommes lorsque son équipe est au pied du mur."

Toutes les bonnes choses ont une fin...

                                                                                                                                                                            


Cleveland Browns (4- 11) @ Baltimore Ravens (11- 4) : 14- 20 
Samedi 24 Décembre - 19h 00 - M&T Bank Stadium, Baltimore, MD



Santa Claus.



Les robes étaient quelconques...

B-More tough ! B-More purple !

Ravens Nation.





Les Harbraugh : une affaire de famille. (Allison, la fille de John)



Et soudain les Ravens se sont arrêtés de jouer et les Browns se sont mis à inscrire des points. Entre une infirmerie qui s'est mise subitement à grossir et la grande finale en Week 17 contre les Bengals, les Ravens ont levé le pied. Quel est le bilan de l'infirmerie ce Mardi ?

- Marshall Yanda (RG) : a pris un coup de genou dans la poitrine sur un regroupement. Les côtes sont touchées. Sa disponibilité évoluera au jour par jour. Sera remplacé éventuellement par André Gurode.

- Billy Cundiff (K) : son état de santé est bien meilleur. Il doit cependant être être évalué par Coach John Harbraugh. En l'état actuel des choses, la tendance serait de virer Shayne Graham (2 sur 2 contre les Browns, 48 & 43 yards) d'ici un jour ou deux.

 - Anquan Boldin (WR) : est passé sur le billard pour un problème de tendon dans le genou. Son retour est planifié pour le 1er match des playoffs (dans le scénario où Baltimore ne jouera pas la première semaine)

- Carry Williams (CB) & Dannell Ellerbe (ILB) : tout deux victimes d'un traumatisme contre les Browns. Coach Harbraugh a dit : "Ca a l'air de bien se passer mais, avec les traumatismes, on ne sait jamais comment cela évolue. On doit attendre. On croise les doigts."

- Cory Redding (DE) : absent contre les Browns pour une douleur à la hanche. Devrait être de retour contre les Bengals.

- David Reed (WR) : la dernière fois, il avait fumble 2 retours de coups de pied causant la défaite des Ravens. Cette fois-ci, il s'est blessé sérieusement au genou. Sa saison est terminée.

Bref, il y a quelques éléments essentiels dans les noms cités. Et un poste qui peut inquiéter : WR. John Eisenberg (CSN) serait prêt à envisager le retour du vieux grognard Derrick Mason. Une solution balayée par Baltimore qui préfère puiser dans son réservoir de rookies. Tandon Doss part favori devant le pur produit du Maryland, LaQuan Williams. Pourquoi ? Tandon Doss a plus la maîtrise dans le slot, où Boldin est parfois aligné dans une formation 3-Wide. Sans oublier que Boldin est le tuteur de Doss dans le fonctionnement de la franchise du Maryland. Pour ce qui est du reste, la fin de la saison de Reed a donc libéré une place dans le roster de 53 joueurs. Cette place sera pour le rookie DJ Jones (OT - Nebraska), qui était auparavant présent dans le practice squad des Miami Dolphins.

Pour ce qui est de la Week 17, les rencontres des Ravens & des Steelers auront lieu en même temps. Ce qui signifie que Pittsburgh devra prendre la décision de faire jouer ou non un Big Ben sur une patte, sans savoir si les Steelers récupéreront ou non une top seed. Si les Ravens dominent les Bengals, les Steelers conserveront la seed 5. Il n'y aurait donc aucun intérêt de risquer une rechute pour Big Ben. Si les Ravens perdent, les Steelers auraient une chance non seulement d'être couronné dans l'AFC North, mais également de prendre la seed 2. L'importance de la décision de faire jouer Big Ben est donc primordial. Après, bien entendu, Charlie Batch a mené les Steelers à la victoire 27- 0 contre les Rams; il peut tout aussi bien le faire contre les Browns. Mike Florio, éditorialiste du côté de Baltimore croit savoir que : "Finalement, ce n'est pas une décision facile. Une réponse possible, c'est d'utiliser Big Ben jusqu'au moment où l'issue du match contre les Browns semble décidée, ou alors si les infos provenant de Cinci montreraient des Ravens en position de l'emporter."  


LauLau a parié sur les Ravens car :

"La seule chose qui pourrait mettre en danger les Ravens, ce serait que Coach Pat Shurmur appelle quelques play-action passes qui marcheraient dès le 1er drive des Browns."

La seule chose qui pourrait mettre en danger les Ravens, ce sont les Ravens eux-mêmes.

"Vu comment les Browns (et notamment Colt McCoy) sont désolants cette saison, je mise sur les Ravens."

Sans oublier le staff des Browns. Il y a eu quelques décisions qui étaient purement aberrantes.