mercredi 25 janvier 2012

Trophées B-More Tough ! (2/5)




1/5 : trophée le parpaing d'or : les déceptions de l'année 2011
2/5 : trophée la truelle d'or : ces équipes qui sont chaque année dans une phrase de reconstruction et qui le seront encore pendant longtemps.
3/5 : trophée espoir de l'année : les petits débuts feront (peut-être) de grands moments.
4/5 : trophée le poil dans la main : ces équipes qui ont fait le boulot, sans génie, sans passion.
5/5 : trophée bon père de famille : les valeurs sures de l'année. 


La truelle d'or.

Avant-Propos : La dernière fois, j'avais évoqué que ce classement serait dominé par des équipes de la NFC. Force est de constater que je me suis un peu trop vite enflammé. En me replongeant dans mes notes et dans mes stats, j'ai décidé de bouleverser mon classement et de proposer aujourd'hui ce qui représente pour moi le top 3 des équipes dont le chantier est des plus conséquents et semble, année après année, ne pas avancer ! 











3ème Oakland Raiders (8- 8)

L'oeil de LauLau : Sur ce coup-là, je ne vais pas me fouler. On va prendre pour postulat de départ ce vieil article que j'avais écris il y a quasiment un an. Cela me fait bizarre de le relire; je ne vois que des maladresses sur la forme. B-More tough a été lancé en Août 2011, ce qui m'a permis d'évoluer dans mon style d'écriture. Enfin bref, revenons à nos moutons. 


  

Les Raiders, c'était la chose d'Al Davis. Le proprio fantasque voulait atteindre son dernier rêve : revoir les Raiders au SuperBowl. Se sachant en fin de vie, Davis a manœuvré pour avoir une équipe qui pourrait avoir des résultats de suite. Il fallait sauter l'étape d'une reconstruction de la franchise via des rookies, ce qui aurait été trop long pour lui. C'est pour cela qu'il a retenu, par exemple, un Stanford Routt (CB) à prix d'or. Il avait même planifié le scénario d'une éviction possible de Hue Jackson pour mauvais résultats : Al Saunders aurait pris la relève. 

La disparition de Davis a généré beaucoup de pathos dans une franchise qui ne faisait pas dans les sentiments : on a vu Hue Jackson verser sa petite larme au bord du terrain, scène émouvante au demeurant. Mais, surtout, nous en sommes arrivés à une situation ubuesque où Jackson, en étant le dernier head coach choisi par Davis, pensait que lui revenait de droit d'incarner le prolongement des valeurs défendus par le proprio. Par exemple, il est de source certaine que Hue Jackson voulait avoir un droit de regard sur la nomination du nouveau GM. Il n'était d'ailleurs pas rare de le voir se lâcher en conférence de presse : "Je serais la voix qui portera le plus au sein de cette organisation. Je vais régler ce qui ne va pas." Dans son approche, Jackson fait une erreur majeure : d'entrée, il discrédite Mark Davis. Il place le fiston dans une optique où celui-ci est obligé de réagir de la façon suivante : "hey mec, tu es le head coach, tu dois faire ce pourquoi tu es payé. Pas autre chose."  

En 2008, dans une séance de brainstorming, Al Davis se demande à quel poste le 1er tour de la Draft doit-il être consacré. Il fait un rapide tour de table : "Mark, tu en penses quoi ?" "Moi, je verrais bien un WR.", répondit le fils Davis. Ce qui provoque un gloussement général sur ces "jeunes" en dehors des réalités, attirés par tout ce qui est flashy.  

Citer cette anecdote m'amène au point suivant : il faut comprendre ce que la franchise représente pour Mark Davis. En voix-off, durant les conférences de presse, il confie aux journalistes qu'il est là pour déléguer. Il n'a pas la passion qui anime son père. Il ne sera pas, par exemple, l'équivalent d'un  Jerry Jones (Cowboys) qui interfère énormément sur l'avenir de sa franchise. Le GM aura tout le pouvoir. Et le fameux GM en question, Reggie McKenzie, veut tourner une page des Raiders qui s'écrira sans Hue Jackson. La première rencontre entre McKenzie & Jackson est brutale au possible : "Nous n'avons plus besoin de tes services."  



Mark Davis à gauche, Reggie McKenzie, le nouveau GM à droite.



En soit, ce fut un peu la raison du succès des Packers : cette capacité à laisser faire un GM qui travaille de concert avec son head coach. Mais quelle est la compétence réelle de McKenzie ? Seul le temps le dira. Au-delà de cela, on a trop tendance à croire que changer des têtes peut suffire à ramener des bons résultats. Mais Oakland doit encore digérer les décisions du passé. Je pense notamment à la venue de Carson Palmer qui a coûté horriblement cher. Un nouveau GM veut un nouveau coach qui veut un nouveau QB; la ritournelle est bien connue. McKenzie a  indiqué que Palmer serait le prochain QB des Raiders, à condition qu'il n'y ait pas un bon joueur qui le pousse dehors. Mais est-ce que Palmer souhaiterait rester dans une ambiance où il ne se sentirait pas désiré ? On a vu comment ça s'est terminé avec les Bengals. Bref, à tout point de vue, la situation des Raiders n'appelle pas à l'optimisme. 
   

Bust & Winning ! : Horohoro, fraîchement converti au foot US, a rejoint la Raiders Nation et nous donne son avis de fan : 

"Cette saison des Raiders me laisse un sentiment très mitigé. Presque toutes les victoires ont été à l'arrache (pas plus de 10 points d'écarts). Par contre, il y a eu plusieurs grosses défaites qui ont joué sur le moral, notamment contre les Chiefs avec l'humiliation 28 à 0, les Packers qui ont gagné 46 a 16, voir même, contre Miami,  qui a mis un 34 a 14.

McFadden s'est à nouveau blessé et a raté la moitié de la saison. Déjà 4 saisons en NFL et encore aucune avec 16 matchs. C'est à se demander si son corps va suivre le rythme un jour. D'un autre côté, Bush, qui est arrivé la même année que McFadden, profite de ses blessures pour s'imposer de plus en plus et a réussit cette année sa meilleure saison, autant sur les rush qu'en réception. Je me demanderais presque si je ne préférerais pas le voir devenir starter l'année prochaine. Il a l'air beaucoup plus fiable que son comparse.


(Note de LauLau : Il est toujours très difficile de juger le poste de RB. A force d'observer la NFL, j'ai acquis la conviction - je ne dis pas qu'il s'agit d'une vérité; c'est juste mon opinion - RB est un poste particulièrement exposé. Énormément de contacts, de coups. C'est un poste où l'on ne dure pas. A de rares exceptions. Toute l'optique d'un RB durant ses premières années sera de se battre comme jamais pour décrocher un contrat fort rémunérateur à l'issue de son contrat de rookie. Un RB est motivé par cela, conditionné pour cela. Une fois atteint, il n'est pas rare de le voir s'installer dans une certaine forme de confort. Ses performances s'en font nettement ressentir : s'il se trouve au sein d'une franchise qui n'a quasiment aucune chance d'aller au SuperBowl, que lui reste-t-il pour se battre ? Quelle sera sa motivation ? Elle ne sera pas financière puisqu'il a déjà son contrat en poche. Ceci permet de mieux comprendre pourquoi les franchises sont généralement réticentes à l'idée de devoir bourse délier. Chris Johnson en fut le parfait exemple en début de saison. La crise autour de Peyton Hillis et sa blessure diplomatique est également symptomatique.) 

Au niveau des QBs, Campbell commençait bien sa saison mais s'est blessé. Vraiment dommage ! Cette franchise a l'air maudite avec toutes ces blessures. Ou ils devraient cesser de prendre des "injury prone". Kyle Boller est arrivé et j'ai pleuré. 

Note de LauLau : Rions avec Kyle Boller :






 Peu après, je découvrais un nouveau QB, un ancien qui n'est pas mauvais mais dont on ne sait pas vraiment ce qu'il amène à Oakland. Enfin, ça sera toujours mieux que Boller. Forcé de jouer beaucoup trop tôt sans avoir bien pu apprendre tout les plays, Carson Palmer lance 3 interceptions dès le premier match. Renversant ! Il va tout de même sortir quelques bons matchs, tout en alternant le médiocre. Ça se voit à ses stats : après 10 match, plus d'interceptions (16) que de touchdowns (13). Je reste perplexe, surtout quand je vois ce qu'il a coûté au niveau des places de Draft.

"Au niveau des WR, deux joueurs que j'apprécie sont Jacoby Jones et Denarius Moore. Ce ne sont pas de grands WRs mais ils se sont battus. La défense me plaît également. Il y a de nombreux jeunes et certains montrent du potentiel."


L'actualité : Greg Allen a donc été choisi par Reggie McKenzie pour devenir le nouveau Head Coach des Raiders. Avant de s'y intéresser, on va s'arrêter un instant sur une anecdote qui interpelle.

McKenzie pensait à plusieurs anciens de la maison Packers pour occuper le poste. Au fil des jours qui sont passés, la liste du GM des Raiders s'est réduite à deux noms : Winston Moss (assistant Head Coach, coach des ILB chez les Packers) & Greg Allen (coordinateur défensif des Broncos). McKenzie a rencontré une seconde fois Moss. C'était lors de la journée qui avait précédé la défaite des Packers contre les Giants. Or, selon le règlement de la NFL (page 8 de la "Anti-Tampering Policy"), "les franchises, qui ont des bye-weeks durant la wild-card, doivent mener à bien les entretiens avec les coachs avant la fin des matchs de wild-card." En clair, Oakland aurait du s'entretenir six jours plus tôt avec Moss, ce qu'elle ne pouvait pas faire puisque Hue Jackson était encore le Head Coach. Les Raiders se retrouvent donc en violation du règlement de la NFL. Vraiment ? Pas tout à fait. Greg Aiello, le porte-parole de la NFL, s'est chargé d'éteindre l'incendie : "La structure mise en place pour les entretiens a pour but de minimiser les conflits entre employeurs et employés, tout en laissant toutefois une fenêtre pour des opportunités. Le règlement impose une structure mais n'est pas rédhibitoire."

En d'autres mots, la Ligue permet à ce que des franchises (ici, les Packers) fassent des faveurs à d'autres (ici, les Raiders). Soit. Mais si la Ligue autorise les franchises à ne pas suivre le règlement, elle devrait donc le modifier.

Pour ce qui est maintenant de la nomination d'Allen, il est intéressant de voir que McKenzie, dans son processus de décision, a tout d'abord enlevé de sa liste tout les coordinateurs avec un background offensif. Ainsi, Mike Tice (Bears) & Marty Morhinweg (Eagles) ont été éliminés. Le dernier Head Coach, à avoir eu une approche défensive, se nommait John Madden.  





Que penser maintenant de la nomination d'Allen ? La réaction qui revient régulièrement, c'est : "un bon choix. Il a fait un excellent boulot en transformant la défense des Broncos." Certes. Mais Steve Spagnuolo était également un excellent coordinateur. Cela ne l'a pas empêché de mener St-Louis au bord du gouffre. Etre un bon coordinateur n'est pas une garantie à de futurs succès en tant qu'Head Coach. Je préfère donc retenir la réaction de Kate Longworth, qui m'a bien amusé : "Si vous ne pouvez pas les battre, allez leur piquer leur coach." Longworth fait évidemment référence aux Broncos.



Richard Seymour & Kate Longworth (CSN Bay Area).





















2ème Chicago Bears (8- 8)

L'oeil de LauLau : 2009 & 2010 furent une farce grotesque et un tournant décisif dans l'histoire de Chicago. A-t-on accordé trop de crédits à Coach Lovie Smith après ses débuts en fanfare (2004- 2006) ou la franchise abritait-elle en son sein les raisons de sa déchéance ? La question mérite réflexion. Le malheur finalement pour Lovie Smith, c'est d'avoir atteint le SuperBowl trop tôt (2006). Il aurait fallut que la franchise continue à travailler, à se développer. Au contraire, elle ne s'est pas remise en question, bercée par l'euphorie d'un tel résultat.  Elle n'a pas renouvelé la génération des joueurs emblématiques de la franchise (Urlacher, Briggs, Tommie Harris...) à de rares exceptions (Matt Forte). Une perte d'identité qui se traduit par de lourds investissements fort dommageables afin de tenter de rattraper le temps perdu (la perte du 1er tour de Draft en 2009 & 2010 pour l'acquisition de Jay Cutler sans oublier les 100M $ investis en une journée pour aller chercher Julius Pepper, Chester Taylor & Brandon Manumaleuna) pour retrouver le lustre d'antan. Mais on n'achète pas les bons résultats; on les cultive. Allez dire cela à Jerry Angelo, le désormais ancien GM qui a géré les Bears comme une entreprise.





Jerry Angelo est à mon sens largement responsable d'une telle dérive. A la fin des années 1980, le nom d'Angelo - qui était alors directeur du personnel de Tampa Bay - est déjà associé à des erreurs de management, mais également aux nombreuses divisions qui ont agité le front office des Bucs. Lorsqu'il est nommé GM des Bears en 2001, sa première décision est de virer Coach Dick Jauron (actuel coordinateur défensif des Browns). La quête d'un successeur est symbolique : alors que tout les médias donnent Nick Saban (actuel coach d'Alabama) favori, Angelo prend tout le monde à contre-pied en choisissant Lovie Smith. Ce dernier présentait l'avantage d'être malléable, alors que l’irascibilité de Saban le rendait difficilement contrôlable et aurait pu mettre en danger le poste d'Angelo (d'autant plus que Saban n'avait pas caché son intérêt pour la double étiquette GM - head coach).   

Il y a un détail qui est tout de même fort amusant : en 2007, Angelo est dans une optique "free agency begins at home". Il n'a alors pas d'intérêt pour les gros noms de la free agency et se concentre sur l'optique de sécuriser les joueurs présents dans l'équipe (de nouveaux contrats pour LanceBriggs, Tommie Harris & Kyle Orton entre autres ). En 2010 & 2011, au contraire, il se focalise sur la free agency et fait la quasi-sourde oreille aux demandes de nouveaux contrats de ses joueurs. Etre une girouette n'est jamais compatible avec le sens des affaires.

Angelo a d'autres casseroles à son actif. En 2008, il utilise le 14ème tour de la Draft pour un joueur - Chris Williams - dont le staff médical des Bears connaissait la nature de la blessure (un disque endommagé dans la colonne vertébrale) suite à un "individual workout". Le 2 Avril 2009, Chicago dut se résoudre à aller chercher le vieillissant Orlando Pace (la légende des Rams) pour pallier les insuffisances de Chris Williams. Aujourd'hui, le joueur a été replacé LG par Mike Tice et n'est pas franchement ce que l'on peut appeler "un foudre de guerre". 




Lors de la Draft 2011, le QG des Bears est en ébullition : Angelo a coché le nom de Gabe Carimi (T). Mais il craint de voir le rookie partir du côté d'Indianapolis. Il prend alors contact avec les Ravens : l'optique est d'avancer dans la Draft et de sélectionner avant les Colts. Un accord est pris avec son alter-égo de Baltimore. Cependant, cet accord doit être validé par un commissaire de la NFL. Les deux GM doivent donc le contacter. L'info tombe soudainement : les Colts ne vont pas sur Carimi mais sur Castonzo. Angelo respire. Les Bears n'ont plus besoin de bouger dans cette Draft. Mais comment faire ? Angelo s'est pourtant engagé auprès d'Ozzie Newsome pour céder son premier tour de Draft notamment. Le GM prétextera un problème de téléphone qui l'aurait empêché de prendre contact avec le commissaire  de la NFL. Le mal est fait : le corbeau s'était transformé en dindon et Baltimore perdit une place dans la Draft.

Le manque de classe d'Angelo se retrouve dans la gestion des hommes. Très visible dans la gestion des dossiers Greg Olsen, Olin Kreutz, voir même Matt Forte, Angelo ne s'embarrasse pas avec les sentiments, quitte à blesser la susceptibilité des plus anciens, ceux qui ont défendu fièrement les couleurs de Chicago. Appliquer un management d'entreprise dans le domaine sportif est d'une belle gageure.   

On le sait depuis : les Bears ont viré Jerry Angelo & Mike Martz (coordinateur offensif), ce qui est probablement la meilleure initiative de la franchise depuis bien des années. Même si le départ d'Angelo est un réel espoir pour Chicago, il faut garder à l'esprit que le roster est vieillissant. Par exemple, Brian Urlacher, capitaine courage, va sur ses 34 ans. La reconstruction risque d'être très longue. 


Bust :   

Malgré des résultats en dents de scie, Chicago avait une réelle opportunité de retourner en playoffs. Perdre sur blessure Jay Culter & Matt Forte sonna le glas dans les espoirs de la franchise. 

Autre bust : J'Marcus Webb, le LT, est le symbole d'une franchise en souffrance en terme de détection de talent à la Draft.

Winning ! : L'expérience des vieux grognards fait plaisir à voir. Mené par capitaine courage, Brian Urlacher, la défense a été rough et par moment intraitable, comme on sait l'apprécier sur le blog.  






L'actualité : Avant d'aborder les dernières news qui ont un lien direct avec l'évolution de la franchise, on va faire un petit retour sur "Real Sport with Bryant Grumbel". L'émission a livré l'autre jour un reportage assez édifiant sur la fameuse "potion magique" qui masque la douleur. On l'appelle le toradol. Ce n'est pas un narcotique; on n'en devient pas dépendant et son usage est parfaitement légal. Ce qui fait qu'une quantité inimaginable de joueurs l'utilisent. Ainsi, l'ancien Center des 49ers, Jeremy Newberry, expliquait durant l'émission qu'il a "vu de 20 à 30 joueurs en rang qui attendait leur dose à chaque rencontre.

Les joueurs ne connaissent généralement pas les risques encourus d'un excès de ce produit, à savoir la possibilité d'hémorragie dans l'estomac ou des reins totalement bousillés. Brian Urlacher, un grand consommateur de toradol, a confirmé cet état de fait en découvrant sous l’oeil de la caméra les risques générés par ce produit. En prendra-t-il de nouveau à l'avenir ? "Même en connaissant désormais les risques, je continuerais probablement à prendre des doses.

C'est la ritournelle habituelle : les joueurs de foot veulent jouer au foot. Urlacher l'a d'ailleurs confirmé durant l'émission; il lui est arrivé de cacher un traumatisme pour pouvoir continuer à être sur le terrain. Le blog a toujours affiché clairement ses convictions concernant la santé des joueurs (notamment ce qui concerne les casques en avant qui entraînent des traumatismes) : des hommes et des femmes prennent parfois des risques beaucoup plus graves au quotidien dans des métiers qui sont bien moins rémunérés. Que les joueurs assument les risques en entrant sur un terrain ne me dérange pas. Par contre, là où cela pose problème, c'est lorsque les joueurs en question prennent leur retraite et constatent à 40 ou 50 ans les ravages d'années d'excès en médication. La NFL est actuellement poursuivie sur le motif que le toradol exacerbe les symptômes de traumatisme. Et c'est pour cela que la NFL & la NFLPA doivent se réunir autour d'une table et accoucher d'un document que chaque joueur, commençant une carrière pro, devra signer : il confirme avoir conscience que jouer au football et prendre de la médication qui permet de jouer au football entraîne des risques que le joueur se doit d'accepter.

Ceci dit, retournons à nos moutons. Ou plutôt à nos oursons. Difficile d'avoir beaucoup de contenu sur le sujet : nous sommes encore très tôt dans la recherche du bon candidat au poste de GM. Il ne demeure que deux hommes en piste.

Le premier, le favori et le plus motivé (il déclare à qui veut l'entendre qu'il veut le poste) se nomme Phil Emery. L'homme avait débuté sa carrière de scout chez les Bears avant de travailler pour Thomas Dimitroff (un ancien Patriots) à Atlanta. Il travaille actuellement pour Scott Pioli (GM des Chiefs). L'entourage d'Emery dit de lui qu'il s'agit de quelqu'un d'acharné car il a une passion invraisemblable pour la détection de joueurs.

Le second, c'est Jason Licht qui travaille actuellement sous les ordres de Bill Bellichik. Lui aussi a travaillé dans le passé avec Pioli. Licht offre l'avantage d'une personnalité attachante qui séduit les joueurs. Un sacré changement après Angelo. 

Licht étant un membre des Patriots, les Bears doivent désormais accélérer le pas pour le second entretien qui interviendra selon toute vraisemblance en fin de semaine.


Phil Emery
  
Il est à noter que Phil Emery offre l'avantage d'avoir déjà travaillé avec Tim Ruskell (directeur du personnel des Bears et 3ème choix pour le poste de GM. Ruskell a été éliminé de la course en début de semaine).  
 





















1er Miami Dolphins (6- 10)


L'oeil de LauLau : ah, quelle ironie du sort ! Stephen Ross, le proprio des Dolphins, avait pris soudainement conscience de la nécessité d'en venir à un QB de franchise (pour rappel, il s'était opposé à la venue de Kyle Orton pour suppléer Chad Henne, ne considérant pas l'ancien Broncos comme un joueur capable d'avoir une quelconque valeur ajoutée). Miami était alors en bonne position pour remporter le challenge "Suck 4 Luck". En vain, Coach Tony Sparano trouvait enfin le moyen d'unifier son équipe en se victimisant. Les Dolphins terminaient la saison avec 6 victoires pour 3 défaites. Adieu donc Andrew Luck ! Dans une franchise qui n'a pas encore coupé le cordon ombilical avec son passé, le QB de Stanford ne sera pas le nouveau Dan Marino :







 Et adieu toute bonne place à la Draft qui aurait pu accélérer le processus de reconstruction. A défaut de laisser son empreinte dans l'histoire des Dolphins, un Coach Tony Sparano, qui se savait de toute façon condamné, peut se réjouir d'avoir eu un impact sur l'avenir de la franchise : ces victoires décrochées à l'arraché placent son ancien employeur dans l'expectative, ce qui est d'autant plus appréciable au vu de sa nouvelle fonction : coordinateur offensif des Jets :



     

L'ironie ne s'arrête pas là. Le 13 Décembre 2011, le Miami Herald titrait : 




Le 5 Janvier 2011, Ross rencontrait bel et bien Jim Harbaugh, malgré les dénégations du proprio. On sait que Harbaugh a finit chez les 49ers. Question d'argent. L'offre du côté de San Francisco était trop alléchante. Ross n'avait alors pas encore pris conscience qu'il était impératif d'investir sur un Coach "haut de gamme". 

Outre le manque d'anticipation et de réalisme de Ross (nous allons y revenir), Miami ferait bien d'avoir enfin du "flair". On sait que Joe Philbin est le nouveau Head Coach. Mais observons un détail : Reggie McKenzie, ancien directeur du personnel des Packers, est donc devenu le GM des Raiders. Pour le poste de Head Coach à Oakland, McKenzie a songé à Winston Moss (assistant head coach des Packers) ou encore Darren Perry (coach de la secondary), mais pas à Philbin (coordinateur offensif). Qui mieux que McKenzie pour savoir qui a la compétence nécessaire chez ses anciens collègues des Packers pour devenir Head Coach ? Si Miami veut renouer avec sa "légende", les Dolphins feraient bien de penser comme l'ancien champion (Packers). 

Ce "flair" doit être cultivé et se développer par l'intermédiaire des bonnes personnes. Il y a cette blague qui tourne en ce moment et qui en dit long sur la façon dont l'organigramme des Dolphins est perçu par les fans :










Ross montre encore une fois une réelle incapacité à prendre les bonnes décisions en temps et en heure. Pour lui, la structure de la franchise est mieux gérée avec la présence d'un GM tel que Jeff Ireland. C'est sa façon de travailler, sa façon d'appréhender le monde du football et de s'organiser en conséquence. Une anecdote en disait long en début de saison : un Coach Tony Sparano mécontent, pointait du doigt un roster avec de trop rares talents. Il avait alors utilisé l'argument des 7M $ de réserve sous le salary cap comme la preuve que Ireland était plus intéressé à se faire bien voir de Ross en épargnant de l'argent, plutôt que de se montrer compétitif sur le terrain. 

Aboutissons à l'essentiel : Miami ne représentait de toute façon pas une opportunité pour un "coach star" (Jeff Fisher parti chez les Rams) ou un "jeune Don Shula". Ireland a la main mise sur certaines prérogatives qu'un Head Coach jugerait  essentiel (recrutement...). Sans oublier le fait qu'en ayant reculé dans la Draft, la franchise n'offre pas le potentiel d'une reconstruction en profondeur comme certains de ses concurrents (St-Louis, Tampa Bay...). Seul un coach de second choix pouvait accepter de coacher une franchise qui est actuellement de seconde zone. Ouvrir le porte-monnaie pour recruter un "coach star" ne suffit pas; il faut encore que Ross prenne conscience que le rapport qu'il se fait de la fonction de GM doit évoluer. Il y viendra certainement, mais dans un an ou deux, après de nouvelles et amères désillusions pour la franchise. Difficile d'être optimiste aujourd'hui sur le sort de la franchise de Miami.   


Scoop ! : cliché de Verchain, un fidèle fan des Dolphins, en Janvier 2013 !

Bust & Winning ! : Miami était branché sur le courant alternatif cette saison. A l'image de Vontae Davis, de Reggie Bush ou encore de Brandon Marshall qui ont alterné le bon et le médiocre, Miami souffre d'un trop grand nombre de joueurs peu fiables, au comportement indolent et qui abandonnent vite lorsque tout va mal. J'ai réellement du mal à voir ces gars investis et unis dans le dépassement de soi & la combativité. L'absence d'un réel leader, d'un mec capable de tirer ses coéquipiers vers le haut y est certainement pour quelque chose : au lieu de claironner dans les médias qu'il est le meilleur ILB de la NFL, bien meilleur que Ray Lewis & Brian Urlacher, Karlos Dansby ferait mieux de s'occuper de son équipe et de prendre exemple sur ces vétérans qui sont des exemples de professionnalisme et de leadership. Quant à l'optique de voir Reggie Bush comme un leader, cela faisait sourire avant le début de la saison. Je ne vois rien qui ait changé aujourd'hui.


L'actualité : Miami s’intéresse à Mike Sherman pour le poste de coordinateur offensif. Tout fraîchement viré des Aggies (Texas A&M) avec un record peu glorieux de 25- 25 en quatre ans, l'homme avait également été viré le 2 Janvier 2006 des Packers, après avoir laissé Green Bay en proie à un terrible 4- 12, soit le premier record négatif de la franchise en 15 ans.  


Sur cette photo, Sherman a un petit côté Lionel Jospin.

Si Sherman était signé, il tomberait sous le sens de voir Miami drafter Ryan Tannehill. Pour la petite histoire, le QB des Texans A&M souffre actuellement d'une fracture au 5ème métatarse de son pied. Selon toute vraisemblance, il ne sera pas remis pour le Combine - la grande évaluation des futurs rookies - ce qui devrait entraîner un slide dans la Draft. En écrivant ces quelques lignes, j'ai jeté un coup d'oeil sur des vidéos de Tanehill; j'y ai découvert un joueur qui effectue ses meilleurs lancers sur des curls ou des comebacks routes. Sur des schémas un peu plus élaborés, le QB souffre d'un manque de précision assez conséquent. Un réel potentiel de futur Chad Henne en quelque sorte; il n'est pas sur que Ross apprécie. 

Et puisque nous en sommes au rayon des spéculations, il se murmure que Miami aurait rejoint une liste constituée des Jets, des Redskins & des Cardinals sur le dossier Peyton Manning. A 35 ans et pour son dernier grand challenge, il est difficile d'imaginer Manning faire le choix de l'exotisme. Un argument pourrait bien l'influencer : sa famille se trouve du côté de New York. En cas d'échec, Philbin pourra toujours se tourner sur une piste bien plus réaliste : Matt Flynn (Packers), qui présenterait l'avantage de connaitre les schémas du Head Coach des Dolphins. "On va avoir des joueurs qui vont jouer rapidement. J'aimerais vous dire que l'on va inscrire 560 points l'année prochaine. Je n'en suis pas encore sur. Et puis il s'agit d'un jeu d'équipe dans lequel le QB apporte toute son aide.", avait déclaré Philbin Samedi dernier.












lundi 23 janvier 2012

B-More tough ! (Hymn to the Fallen)











Une finale d'AFC somme toute assez classique sur la forme. Les Ravens ont donné une formidable réplique aux Patriots mais ce fut une façon absolument choquante de perdre. Il n'y a rien d'autre à dire sur le coup de pied raté de Billy Cundiff, mis à part le fait qu'il aurait du être transformé. Il n'y a aucune excuse pour l'avoir raté. Il y aurait par contre beaucoup à redire sur le "defensive holding" qui n'avait pas été sifflé sur le play précédant le coup de pied. Bad break. Brutal.

Joe Flacco a été brillant. Ceux qui le critiquent doivent se taire désormais. En espérant que Joe puisse enfin avoir un coordinateur offensif décent (je maintiens que Cam Cameron doit être viré). Les Ravens ont joué à leur niveau. Le ballon a parcouru du terrain. La défense a poussé Brady à ne se contenter que de coups de pied. Les Patriots ont été dans les cordes. La défaite sera très dure à oublier.

La vérité, c'est que les Ravens ont joué un football inspiré. Mais la morale n'existe pas dans une finale pour l'AFC. C'est dévastateur pour une franchise de tout premier ordre.


































Time for another battle ? 

La bonne nouvelle, l'espoir pour la suite, tient de là : Ray Ray a mis fin aux spéculations. Il sera de retour l'année prochaine !

"J'ai encore faim ! J'ai encore soif ! Est-ce que c'était ma dernière en tant que Ravens ? Carrément pas ! La vie t'offre tellement. Rentrer sur le terrain est une telle bénédiction."

On ne rappellera jamais assez l'opportunité fabuleuse que la franchise a, en ayant un leader de la trempe de Ray Lewis. Un patron qui a fait son boulot dans les vestiaires - et il y avait de quoi faire; le moral était au plus bas.

"On se doit d'aller de l'avant, de continuer à construire encore et et encore. Souvenez-vous du goût que vous garderez en bouche et peu importe combien de fois vous passez par là. Car, au final, lorsque vous y arrivez, vous appréciez encore plus."

Terrell Suggs : "Ça m'aide à me sentir mieux. Là, j'ai plein de choses en tête. On sait tous que, dans les vestiaires, tout ne sera jamais plus comme avant. On est tous déçu de ne plus avoir de matchs à jouer."

La décision de Ray Ray a des chances d'influencer Ed Reed. Malgré son match fabuleux contre les Texans, le safety a semblé en perte de vitesse cette année. Mister Ed traîne une blessure au cou depuis 2010.

Par contre, un Matt Birk (C), qui s'est fait bouger comme jamais devant les Patriots, devrait selon toute vraisemblance raccrocher. Entre un cou également en vrac et son souhait de s'occuper de sa large famille.

Et on pourra inscrire le nom de Lee Evans à l'autel des WRs qui se sont tirés une balle dans le pied, là où TJ Houshmanzadeh avait disparu l'année dernière. Espérons également que le sort réserve la même chose à Billy Cundiff.

samedi 21 janvier 2012

Tonight Football ! (Conference Championships)









La semaine dernière : 

Alors que certains blogs spécialisés ont refusé d'établir leurs propres pronostiques, B-More tough ! peut s'enorgueillir d'avoir vu juste sur toute la ligne (4 sur 4). Mon seul regret : ne point avoir parié quelques deniers.

Beast Of :
  • à propos de Saints @ 49ers :

"  Trois facteurs sont ici essentiels à mes yeux : 1/ la capacité des 49ers à générer du turnover (+ 28 cette année). 2/ la special team des 49ers. David Akers & Andy Lee sont deux très bons joueurs qui, dans leur domaine respectif, ont une énorme carte à jouer : grignoter des 3 pts ou repousser Drew Brees le plus loin possible. 3/ bien entendu, le mental friable des Saints loin de ses bases. "

 Relativement bien tombé !


  • à propos de Texans @ Ravens : 

" Comme je l'ai dit, beaucoup d'analystes estiment que la performance du duo Arian Foster - Ben Tate contribuera directement sur le sort de la rencontre. Ces analystes y opposent la capacité de Haloti Ngata & Mount Cody à faire jouer leur puissance et à fermer les brèches. En soi, cette rencontre n'est pas tant à déchiffrer sur un plan stratégique, mais plutôt sur la capacité de Baltimore à respecter son statut de favori et à se qualifier pour la suite."

A boire, à manger là dedans. Effectivement, je ne m'attendais pas à ce qu'une victoire des Texans soit conditionnée à la seule et unique prestation de Foster. Le RB a fait une grosse partie; Houston a perdu. Mais Baltimore a toutefois peiné à confirmer son statut de favori. 


  • à propos de Giants @ Packers : 

" Avec toute cette armada, il serait amusant de voir cette rencontre être conditionnée par la performance de la défense. A ce titre là, je vais donner les Giants. Sans oublier le fait qu'Eli Manning est probablement l'un des rares QBs à ne point être impressionné par la rigueur du Lambeau Field en hiver. "

L’idolâtrie excessive envers Aaron Rodgers ne doit pas pousser à réécrire l'histoire comme j'ai pu le voir sur certains blogs. Le fait est que la défense des Giants avait le numéro de Rodgers. Sur ce coup-là, Rodgers se sort de lui-même de la course au MVP, qui devrait se disputer entre Drew Brees & Tom Brady. A moins que Manning ne crée la surprise en continuant d'aligner des bonnes performances ?  


Are you kidding me ?


  • à propos de Saints @ 49ers :

" Je ne crois absolument pas en Alex Smith - la dernière fois que j'ai dit que je ne croyais pas en quelque chose, cela s'était retourné contre moi, soit-dit au passage."

Ça s'appelle la malédiction des frangins Ryan : ne jamais être persuadé de quelque chose sinon il se déroule son contraire. Il est à noter que c'est la première fois qu'Alex Smith gagne un match lorsqu'il lance plus de 40 passes...   










Dimanche 22 Janvier, 21 heures - Gillette Stadium, Foxboro, MA



L'analyse : Les Patriots avaient à coeur d'oublier les trois éliminations consécutives dès le 1er tour des playoffs. Ils s'y sont employés de fort belle manière avec un 14- 0 rapide contre Denver et une large victoire 45- 10. Pretty Boy Tom Brady a un nouveau record à son actif : 6 TDs dans un match de playoff. "Lorsque vous perdez deux, trois matchs de playoffs et que votre saison est terminée, cela vous hante. Pour nous, avoir jouer de la sorte dans le match le plus important de la saison est gratifiant.", disait Brady.

Alors que Brady a réussit à démembrer une défense des Broncos diminuée et exténuée, répéter une telle performance devrait être bien plus difficile cette fois. Baltimore se classe 3ème de la NFL avec une moyenne de 16,6 points accordés à l'adversaire. Les Ravens dominent l'AFC avec 48 sacks, dont 14 pour Terrell Suggs. Le challenge pour la seconde attaque aérienne de la NFL (317,8 yards en moyenne par rencontre) est de résoudre la problématique d'une défense qui n'en concède que 196,3 yards. Les Ravens sont "la meilleure équipe que nous devons affronter cette année. Personne ne va prendre le risque de les sous-estimer. Impossible. Ils représentent un maximum de défis dans les trois phases du jeu.... ils sont physiques, ils sont durs et ils peuvent couvrir. Ils ont des gars qui font probablement partie des meilleurs de l'histoire de la NFL à leur poste, que ce soit Suggs, Ray Lewis, Ed Reed, Haloti Ngata." Brady a en mémoire la performance du quatuor lors de la défaite en playoff 14- 33 le 10 Janvier 2010 à Foxboro. Il avait été sack 3 fois. Il avait lancé 3 interceptions et avait été réduit à un petit 154 yards. Les Ravens menaient 21- 0 à la fin du premier quart. "Nous n'y pensons plus car c'est une autre saison, une autre équipe. On se rappelle juste le sentiment d'embarras d'avoir perdu à la maison... ces mecs nous ont battu du premier snap à la fin. Il faudra éviter cela.", réagissait Matthew Slater.



 

La performance ce jour-là de Flacco (34 yards, 1 interception) peut prêter à sourire vu certains matchs "sans" que le QB a montré depuis. Baltimore avait misé sur le jeu au sol - 234 yards dont 154 pour Little Ray. "On est déjà allé à Foxboro et on a gagné. Ils sont comme nous, durs à manoeuvrer chez eux. On sait que c'est un endroit difficile pour gagner. Donc on a fait tout notre possible pour bien travailler durant la semaine et mettre les petits plats dans les grands pour Dimanche.", réagissait Flacco. Les interrogations quant au niveau de Flacco ont resurgi suite aux doutes émis par le vétéran Ed Reed sur la capacité des Ravens à bouger le ballon. Certaines hypothèses ont déjà fait état plus tôt dans la saison d'une fracture entre le QB et le reste de l'équipe peu confiant en ses capacités. Mais Flacco préfère dédramatiser : "C'était marrant car j'ai été pris par surprise. C'est ce que c'est. On en a parlé depuis. Ce n'est pas l'affaire du siècle." Cela pourrait le devenir si le jeu de course ressort une performance anémique comme lors de la rencontre face aux Texans. "Je vais anticiper : contre leur équipe, il faut se montrer bien plus efficace en terme de stats et de points.", disait Coach Harbaugh.

Chacun aura ses propres armes. Les Ravens, Little Ray. Les Patriots, leurs TEs. "C'est pour cela que notre attaque est vraiment dangereuse. Ils ne savent pas comment nous couvrir.", expliquait Aaron Hernandez.


L'oeil de LauLau : "C'est Monsieur Jolie Coeur. C'est le visage de la NFL. C'est le joueur qui s'est fait tout seul. Tout le monde retiendra cela contre moi. Mais je m'en fous.", disait Bernard Pollard en conférence de presse, en réaction aux journalistes qui le renvoyaient à cette année où un hit appuyé de Pollard avait gravement blessé le QB. Le safety a rejoint la bonne équipe : de Matt Birk à Terrell Suggs en passant par Haloti Ngata, Brady fait l'unanimité dans la détestation de son attitude. Les Ravens reprochent au QB ses pleurnicheries incessantes, son refus du jeu physique. Au moindre contact, Brady appelle un drapeau jaune, influence les arbitres. L'infâme "tuck rule" part d'ailleurs de là. Il faudra s'attendre à ce que Dimanche on voit cette scène se dérouler :


"Roughing the passer ? Come on !!! Are you kidding me ?"

Évidemment, je vais donner les Ravens. La fan attitude peut-être. Mais plus probablement parce que je vois cela :


  • Cette année, les Patriots n'ont jamais fait face à un si gros défi physique, tel que les Ravens s’apprêtent à leur offrir : New England n'a pas battu une seule équipe avec un record positif. Si on prend les face-à-face en saison régulière contre des équipes qui se sont qualifiées pour les playoffs, New England n'a que deux victoires - les deux contre les Broncos. A contrario, les Ravens sont à 7- 0 et ont la fâcheuse habitude de se relâcher lorsqu'ils sont favoris - ce qui n'est pas le cas ici. 


  • Terrell Suggs est la meilleure arme contre les TE Gronk & Hernandez. L'ancien Patriots Tedy Bruschi s'est exprimé sur le sujet : "Une pression constante peut jouer sur la capacité de Brady à trouver ses TEs. Si vous n'avez pas le temps de lancer et vous vous retrouvez à chaque fois sur le dos, ça peut être un gros problème. Je me rappelle que Suggs avait totalement maîtrisé Matt Light dans le passé."


  • Wes Welker domine la NFL en catches (122) et a terminé second en nombre de yards (1569 yards). Face à un tel adversaire, Lardarius Webb, qui a explosé cette saison, peut démontrer aux yeux de tous qu'il aurait du être choisi pour le Pro Bowl.


  • Dans un roster des Patriots qui manque cruellement de qualité (comparé aux années précédentes), Brady est la star qui cache le marasme ambiant. Le garder en dehors du terrain peut être la meilleure défense à lui opposer. C'est Hines Ward (Steelers) qui donne son avis : "Lorsqu'on a joué contre New England, on est sorti vainqueur. Offensivement, on est allé vers une spread attaque, des lancers courts pour contrôler l'horloge et laisser leur attaque hors du terrain. Les Ravens ont cette capacité avec leur jeu de course. Si vous mettez le ballon au sol, le temps de possession est pour vous; leur attaque demeure sur le bas-côté du terrain."   


  • Les prévisions météo demain sur le Gillette Stadium. Si cela devait se confirmer, la pluie serait un avantage pour le jeu de course des Ravens, un inconvénient pour le passing game des Patriots.   







On y croit !
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Lundi 23 Janvier, 0 h 30 - Candlestick Park, San Francisco, CA

L'analyse : Dans le passé, une rivalité importante opposait ces deux franchises alors que les 49ers & les Giants se sont affrontés sept fois en playoffs. Elles ont désormais beaucoup en commun.

Les deux franchises ont notamment renvoyé l'artillerie lourde des Saints & des Packers à la maison. "Je crois que cela a surpris un paquet de monde de voir les Giants dans une rencontre pour la NFC.", a réagit le coach des 49ers, Jim Harbaugh. La surprise peut être une réaction qui s'applique aux deux franchises. Le frangin Harbaugh avait hérité d'une franchise à 6- 10 l'année dernière et l'a mené comme un candidat possible au titre final dans la NFC. Durant les 14 premières rencontres de la saison, les Giants n'avaient rien d'une équipe qui pouvait arriver en finale de conférence. Mais New York s'est transcendé en dominant en fin de saison leurs rivaux des Jets & des Cowboys.

Les Giants se paient même le luxe de devenir la première équipe de la NFL à commencer ses playoffs en wild-card et à gagner deux matchs par un écart de 17 points minimum. Si on enlève le critère "wild-card", les stats nous montrent que 12 équipes ont gagné leurs deux premiers matchs de playoffs sur une telle marge; 10 d'entre elles ont finit par décrocher le SuperBowl. Autre stat qui a son intérêt : New York est à 4- 0 en Conférence Championship.




  "On va faire taire les critiques. On comprend ce que l'on a comme équipe. Ce n'est pas une question de talent pur, mais d'alchimie entre nous. Sur ce point-là, on déchire. Les coachs, les joueurs, ils sont sur la même page tout le temps. On n'a qu'un seul but : gagner le championnat.", réagissait cette semaine en conférence de presse Antrel Rolle.

Les Giants sont donc sur une série de quatre victoires consécutives. Une stat saute de suite aux yeux : 17 sacks durant ces rencontres. L'explosion de Jason Pierre-Paul, le retour d'Osi Umenyora, un Justin Tuck qui retrouve la santé, tout cela a contribué à donner un coup de boost à une unité défensive qui est rapidement devenue crainte. Les 49ers ont leur propre talent défensif, dominant le classement de la défense contre la course (77,3 yards en moyenne par rencontre). Un nom ? Le rookie Aldon Smith : 14 sacks cette saison. San Francisco a une réputation cette année d'équipe qui délivre de très gros hits. "On n'essaie pas de blesser les gens. Mais le fait est que, lorsque l'on joue physique, des gens se blessent.", a dit Donte Whitner.
     



Un point où ces deux équipes diffèrent radicalement tient à leur QB. Le seul point commun entre Eli Manning (Draft 2004) & Alex Smith (Draft 2005), c'est qu'ils ont été choisis au pick 1, round 1. Le niveau atteint par Manning cette saison a rappelé les performances extraordinaires du QB lors du SuperBowl des Giants en 2007. Il aura fallut Jim Harbaugh pour qu'Alex Smith se sorte enfin les doigts du fondement. Et encore... On retiendra sa performance contre les Saints. On retiendra également le fait que les 49ers n'ont commis que 10 turnovers cette saison. Sauf que cette dernière stat agit en trompe-l'oeil : l'attaque des 49ers n'est pas construite pour le jeu aérien mais autour de Frank Gore (RB). Au final, Manning a lancé 4933 yards cette saison; Smith 3144 yards (c'est toujours 1400 yards de plus que Tim Tebow)...


L'oeil de LauLau : De prime abord, ce n'est pas évident de donner un tournant à cette rencontre. Les Saints opposent le côté chirurgical et dénué de sentiments de Drew Brees à l'énergie, le dépassement de soi, la fureur et la folie des Giants. Les 49ers ont donc la délicate mission de se voir opposer deux adversaires radicalement différents en deux semaines. Sauront-ils s'adapter ? Les Giants viennent de très loin; ont-ils encore suffisamment d'énergie ? Je vais donner les Giants tout de même. New York a un atout en or dans cette confrontation : l'expérience de cet évènement à travers un vieux coach rusé (Coughlin) et son QB en feu (Manning). Pour moi, cela suffira.  












La semaine prochaine : J'aurais pu publier ce Vendredi dernier la seconde partie des trophées B-More tough ! Mais cela aurait été trop proche des rencontres de ce Dimanche. Attendez-vous à ce que l'article soit publié Lundi ou Mardi.


dimanche 15 janvier 2012

B-More Tough !

(Texans @ Ravens LIVE ! )
(le texte a été réactualisé durant toute la soirée dans une optique "live". Il n'a pas été remis en forme. C'est du brut de brut sans retouche. Je mettrais plus tard quelques photos)






1st Quarter :


  • Sur le coup d'envoi, la special team d'Houston fait un boulot exceptionnel. Plusieurs blocks impeccables qui permettent à Manning de retourner le ballon sur 60 yards ! Premier frisson ! Sur les plays suivants, les vétérans sont bien là. Suggs, Ray Ray et même Ed Reed qui arrête une course sur la droite d'Arian Foster sur un 3rd & 1. Coup de pied de 40 yards réussi.
Houston : 3 Baltimore : 0

  • Le stress est bien là. Faute de main coupable de Webb sur le retour. Fumble. Les Ravens récupèrent. En vain. Little Ray, puis 2 lancers de Flacco ne donnent rien. Punt de Kock : terrible coup de pied et cela prend son temps pour retomber ! Et là, de façon incompréhensible, Jacoby Jones ne va pas au fair catch ! Il laisse rebondir le ballon et se prend une pression terrible de Carry Williams. Le K/R de Houston ne peut pas se saisir du ballon; c'est Jimmy Smith qui se jette dessus à la ligne des 1 yard !!!
  •  Sur la troisième tentative, Flacco sur play action trouve Kris Wilson, l'ancien membre des Chargers, qui n'a quasimment pas joué cette année (il me semble que c'est son 1er catch de l'année d'ailleurs !)
Houston : 3 Baltimore : 7

  • 9.51 : Houston n'y arrive pas. Yates ne se connecte pas avec ses receveurs. Walter repousse Webb du bras, agacé.
  • 8.49 : Houston a mis son meilleur corner, Johnathan Joseph, sur Torrey Smith, qui va rater son deuxième catch de la partie. Auparavant, Boldin se sépare facilement de Kareem Jackson et grapille 15 yards. Le CB était déjà très critiqué du côté de Houston cette année; cela ne va pas s'améliorer. Little Ray avance également lui aussi. Juste au moment où on pense que les Ravens sont en train de prendre le meilleur du front seven des Texans, Brooks Reed s'amuse d'Oher pour aller taper dans les mains de Flacco. Fumble ! Recouvert par les Ravens. Coup de pied réussi de Cundiff de 48 yards !
Houston : 3 Baltimore : 10

  • 6.02 : Ça n'avance toujours pas du côté des Texans. Ray Ray manque une interception avec un ballon qui rebondit sur son épaule. Les gains de Foster sont insuffisants. 
  • 4.29 : Flacco tente de jouer dans la verticalité mais ne se connecte pas avec ses receveurs.
  • 3.13 : Ooooh le mauvais lancer de Yates vers André Johnson ! Webb était toujours devant Johnson. Jamais il n'y aurait du y avoir ce lancer ! Interception !
  • 1.08 : Si les deep ball ne marchent pas, autant revenir à du basique : un screen en direction de Little Ray qui se met à courir derrière le géant Ben Grubbs. Belle avancée. Jackson humilié par Boldin, c'est Jason Allen qui s'y colle. Aussi peu de réussite pour Houston : TD de Boldin ! 

Houston : 3 Baltimore : 17


  • 0.00 : 2nd & 3 pour les Texans : Yates tente une deep ball. C'est Ed Reed qui s'y colle... mais l'image est terrible. L'artiste ressent le poids des années; son approche est beaucoup plus lente. Quelques années plus tôt, ça aurait été interception direct. Là, en pleine extension, Reed ne peut se saisir du ballon et retombe lourdement  sur son épaule gauche. Le cou a du en prendre un coup. Reed reste touché. Là où il avait été blessé l'année dernière... Time-out Ravens. Les Texans vont finalement transformer par un lancer court en direction de Foster. 


2nd Quarter :
  • Foster commence à se montrer. Les Texans commencent à trouver du rythme. Même Yates qui trouve le TE Daniels dans une petite fenêtre aux 15 yards. 3rd & 7 : Pagano délaisse son approche offensive et n'envoie que 3 rushers. Yates ne trouve pas de solution et tente de partir sur sa droite. En vain. 
Houston : 6 Baltimore : 17

  • 11.42 : Wade Philips pousse à mettre en place une grosse pression sur Flacco. Un screen pass n'a pas le temps de voir le jour; Connor Barwin intervient. De même, sur la 3ème tentative, Flacco, mis sous pression, overthrow son receveur.

  • 4.48 : Excellent block de Dreessen. Foster s'évade sur le côté gauche et est poussé out of bounds par Ed Reed (visiblement plus de peur que de mal sur l'action du 1rst quarter). Mais le pied de Foster a jonglé avec la ligne de touche. Dehors ? Pas dehors ? Baltimore challenge. Pas évident sur le replay. Le M&T Bank Stadium hurle. C'est accordé pour Houston. Personnellement, je ne me mouillerais pas. Sur un 3rd down, André Johnson humilie Bernard Pollard... Le safety n'est pas nécessairement connu pour son intelligence de jeu. Foster y va également de son 1rst down. Houston est dans la red zone. 3rd & 9 : très mauvais snap et très mauvais lancer de Yates. C'est Foster qui rétablit la situation avec un exceptionnel catch à une main avec le bras gauche ! Foster est bien là durant ce second quarter et le fait sentir. Il finit par marquer son TD sur une course de 1 yard. Houston est au courage : c'est impressionnant. Le match est loin d'être fini ! 
Houston : 13 Baltimore : 17

  • 0.28 : Baltimore envoie Ricky Williams à la place de Little Ray. Visiblement, la pause est recherchée. Juste au moment où je pense cela, Flacco (4/ 12 passes) tente de trouver Boldin dans la verticalité. Jackson marque pourtant bien le WR. Le catch de Boldin est exceptionnel. Même si un offensive pass interference aurait pu être sifflé ! 2 minutes warning : les Ravens sont aux 35 yards. Tentative de Little Ray avorté. Flacco tente de retrouver Boldin aux 5 yards mais Jackson est impeccable. Sack de JJ Watt sur le 3rd down. Baltimore doit se dégager.



  3rd Quarter :

  • 13.25 : un peu de sérieux ! Sur un 3rd down, Flacco a tout le temps de lancer mais aucun de ses receveurs n'est capable de se séparer de son défenseur. Flacco est logiquement sack par Brooks Reed. 
  • 11.53 : Les Ravens accordent 8 yards à Foster mais se reprennent ensuite sur le 2nd & 3rd down. Houston doit se dégager.
  • 9.35 : JJ Watt est monstrueux. Il humilie Yanda qui ne touche que du vent. Flacco est sack. 3rd & 19. Watt encore; Flacco tente ce qu'il peut et c'est Ed Dickson qui est à la réception de la screen pass. Un TE, ça va forcément moins vite qu'un RB : Dickson gagne 14 yards; ce n'est pas suffisant. 
  • 5.54 : Après de mauvais débuts, Yates a pris une toute autre ampleur. Sa mobilité lui permet d'éviter notamment Ngata pour ce qui apparaissait un sack évident. En 2 lancers, Houston a avancé de 45 yards ! Houston retourne au jeu de course. De façon ironique, ça donne 4 yards en 2 courses. Sur le 3rd & 6, Pagano envoie Ed Reed dans le blitz. Yates ne peut pas se connecter. La tentative de coup de pied de 50 yards est ratée; le ballon rebondissant contre la barre.
  • 1.23 : Lorsque l'adversaire rate un coup de pied long, Cam Cameron embraye généralement par du gros passing game : Flacco trouve Pitta pour 12 yards. 3 plays après, Flacco, au bord du sack, réussit à trouver Lee Evans, un catch exceptionnel au-dessus de Kareem Jackson à une main ! Après Kris Wilson, un autre revenant fait parler de lui : après une connection prometteuse entrevue en pré-saison, Evans s'est gravement blessé à un pied et peine à retrouver son niveau. Baltimore se trouve sur la ligne des 2 yards des Texans et se décompose !!! Sur un 2nd down, Flacco recule et place le ballon trop haut sur le torse de Little Ray : fumble recouvert par les Ravens. 3 rd down : Houston ne cède rien. Coup de pied ? Non, Harbaugh renvoie les gars sur le terrain. 4th down : Little Ray y va franchement et rebondit sur Tim Dobbins. La défense de Houston n'a rien cédé. Ceci est peut-être un tournant de la rencontre. 
  • 0.25 : Devant débuter sur la ligne des 1 yard, Houston échoue logiquement dans sa tentative. Tout est possible à la fin de 3ème quart : cela tourne à la confrontation ultime entre deux franchises qui se ressemblent énormément. L'une est en fin de cycle; l'autre commence à inscrire sa propre histoire. Qui va l'emporter ? 


 4th Quarter :


  • 14.10 : Encore un bien triste avantage avorté pour les Ravens : le positionnement de Baltimore était avantageux du fait que Houston devait se dégager de sa red zone. En vain, la défense de Wade Philips maîtrise Little Ray. Baltimore doit se dégager.  
  • 11.08 : Quelques jolis duels Ray Ray vs. Foster. Lorsque Ray Ray est dans le coup, Foster peine à décrocher ses 1rst down. Suggs commence également à se réveiller durant cette seconde moitié de rencontre. Le drive s'achève sur un big hit de Pollard (enfin dans son domaine de prédilection) sur Kevin Walter qui échoue à 3 yards du 1rst down. 
  • 9.34 : Torrey Smith est inexistant, totalement maitrisé par Johnathan Joseph, l'ancien Bengals. Flacco n'arrive pas à trouver de receveurs et est à nouveau sack par le couple JJ Watt - Brooks Reed. L'analyste de CBS s'enflamme et prédit une grosse carrière de JJ Watt. Il y a de quoi vu ce soir !  
  • 6. 21 : Les comeback routes de André Johnson font très mal. Screen pass de Yates vers Foster : c'est Ray Ray qui  s'interpose pour une perte de 7 yards. Sur le 2nd down : Haloti Ngata pousse Foster à fumble ! Recouvert par Houston. Sur le 3rd down, on se retrouve dans la même situation que dans le 1rst Quarter : Yates fait une erreur de rookie; il tente un lancer alors que la fenêtre était fermée. Webb avait la maitrise de la course de Kevin Walter et l'interception est facile. Webb a explosé cette année : un project player avec un physique hors norme : très agile, rapide. Il fallait le façonner : en fin de contrat cette année, Webb a montré une bien meilleure lecture du jeu cette saison. Ces deux interceptions sont une récompense d'un travail bien fourni. 
  • 2.52 : L'interception a mis le feu au M&T Bank Stadium. C'est tout de suite plus facile. La balle est délivrée beaucoup plus rapidement par Flacco. Torrey Smith réalise enfin son premier catch et le vétéran Boldin continue à étonner après tout ce temps dans la NFL. Gary Kubiak sent qu'il se passe quelque chose et appelle le time-out. Décision salutaire : l'élan de Baltimore est coupé. Flacco rate 2 lancers. Coup de pied de Cundiff réussi de 44 yards.  
Houston : 13 Baltimore : 20

  • 1.51 : Yates remonte paisiblement le terrain. Quick slant de André Johnson. La seconde fois, la route de Johnson est droite; Ed Reed tente de s'interposer. En vain. Rien n'est fini. 2 min warning ! 2 fois mais pas trois ! Jimmy Smith colle au train de André Johnson, mais c'est surtout le ballon de Yates qui est trop flottant et atterit dans les bras d'un aérien Ed Reed ! Interception ! L'image est sympa : Ray Ray qui tape des mains sur le casque de Ed Reed. Le M&T Bank Stadium aura joué sa part aussi : quelle superbe ambiance ! 
  • 0.53 : Le commentateur le rappelle : aucune pénalité, aucun turnover pour les Ravens. En attendant, l'arbitre visionne la tentative de 2nd down des Ravens et ne l'accorde pas. 3rd & inches : la défense de Houston repousse Vonta Leach. Houston aura une dernière chance mais n'a plus de time-out ! 
  • 0.00 : Sur le 4th down, Yates tente un hail mary qui ne sera pas rattrapé. Ed Reed, décidément très en vue, tente un sauvetage aérien spectaculaire comme il l'a fait durant toute la soirée. Il retombe en mettant tout le poids de son corps sur sa jambe gauche : le genou semble avoir pris. Jimmy Smith & Ray Ray se chargent de porter Ed hors du terrain. Le coup de sifflet final est quelque peu gâché par cette image. Toute perte d'Ed Reed serait fort dommageable contre Tom Brady. Quoiqu'il en est, au vu de cette rencontre, le pass rush aura intérêt à exister sinon Brady & ses minots TE risquent de faire des ravages la semaine prochaine.