REWIND : BEARS : STOP OU ENCORE ?
(libellé : Chester Taylor, Lance Briggs, Chicago Bears)
Le blog se tape dans le dos en se félicitant de son dernier papier (en ayant notamment choisi de traduire l'édito de Matt Bowen) sur la gestion du cas Chester Taylor par les Chicago Bears. Car, malgré tout le barnum autour de cette histoire, le RB a bien été viré par les Bears. Réaction de Taylor : "Je reste un inconditionnel du football. J'aime toujours être sur le terrain et jouer. Je pense que je peux encore apporter quelque chose à une équipe."
Une péripétie chassant l'autre chez les Santa Barbara Bears - er... my bad ! - les Chicago Bears, la franchise doit désormais faire face à une campagne "Gimme some re$pect" menée par le vétéran Lance Briggs (LB). Ce n'est pas la première fois que Briggs a des états d'âme; déjà, en 2007, il promettait de ne plus jamais jouer pour le compte de Chicago avant de signer un contrat en 2008 de six ans pour 36M$. Cette année, son salaire est évalué à 3,9M$, ce qui l'a poussé à demander une augmentation. D'autres facteurs rentrent en ligne de compte : 1/ David Harris (ILB - Jets) vient de signer un contrat de quatre ans pour 36M$ dont 29,6M$ garantis. 2/ les Bears sont à 19M$ en dessous du salary cap donc c'est un pléonasme de dire qu'il y a de la place... Briggs a donc fait savoir son souhait de voir son contrat réévalué; les Bears ont fait la sourde oreille. Résultat :
 |
| "Les Bears ont pris leur décision. Je dois maintenant prendre la mienne. C'est comme cela que marche le business. Ça ne va pas affecter ce que je fais sur le terrain. Car je suis un Bears jusqu'au moment où je n'en suis plus un." |
Hé bien ! Quelle verve dans cette déclaration ! Le blog se demandait s'il n'y avait pas quelque chose de pourri dans le royaume de Chicago; maintenant il a la preuve que c'est William Shakespeare qui écrit les scénarios. Trêve de plaisanteries mise à part, Briggs a informé son agent, le fameux Drew Rosenhaus, de lui obtenir un trade. Histoire à suivre...
REWIND : GIMME SOME RE$PECT !!!
(libellé : RB, Chris Johnson, Tennessee Titans)
Le blog l'avait évoqué il y a de cela quelques temps : Chris Johnson, la star des Tennessee Titans, négociait son nouveau contrat. L'histoire vient de trouver son épilogue.
Avant d'en arriver là, petit arrêt sur la journée de Mercredi dernier : le RB est en colère et encaisse mal la réaction d'une partie des fans à son égard. En effet, ceux-ci estiment que les demandes contractuelles de Johnson sont trop élevées. Il répond fermement sur twitter :
 |
| "Est-ce que ces faux fans des Titans pourraient fermer leur gueule ? Je n'ai pas un taf à durée indéterminée alors ne me comparez pas à vous autres. Et je m'en fous si vous pensez que je suis cupide." |
Auparavant, Johnson avait remercié les fans qui priaient pour lui. Néanmoins, le mal avait été fait; le propos plus haut avait été interprété comme un dérapage. Internet et la radio se sont emparés de l'histoire. Ce qui a poussé Johnson à se justifier : "Mes fans des Titans ont tout faux; je m'adresse uniquement à ceux avec des visées racistes. Je n'appellerais jamais les fans des Titans des faux fans."
Et puis, finalement, ce nouveau contrat est arrivé. Il court jusqu'en 2016 et Johnson touchera 53M$ dont 30M garantis. A titre de comparaison, DeAngelo Williams (RB) avait signé il y a quelques semaines un 21M$ garantis chez les Panthers. Quant à Jaamal Charles (Chiefs), c'était un contrat de six ans pour 27,97M$.
Le nouveau contrat de Johnson marque une évolution soudaine dans la rémunération des RB qui doit en faire saliver plus d'un : en effet, Matt Forte est actuellement en pleine négociation. Le coureur des Bears est dans la dernière année de son contrat tout comme Little Ray Rice (Ravens) & Adrian Peterson (Vikings).
LA SECONDE CHANCE
(libellé : QB, Michael Vick, Tyrod Taylor, Philadelphia Eagles, Baltimore Ravens)
Michael Vick a donc ramassé le jackpot : un contrat de 100 M$ ! Mais qu'est-ce qui a conduit à cette incroyable "marque de foi" (terme utilisé par Alex Marvez de Fox Sports) de la part des Eagles ?
Pour Peter King (SI.com), la raison est simple : Vick a grandit. King écrivait la chose suivante : "Une des raisons qui ont poussé les Eagles à donner sans sourciller un contrat de plus de 40M$ garantis, c'est qu'ils se sont aperçus que Vick était plus mature. La relation entre Vick & Taylor en était une bonne illustration."
Le vétéran de Philly a pris sous son aile le rookie des Ravens. Tout deux viennent de Virginia Tech et, durant le printemps et l'été, tout deux ont travaillé ensemble.
"Ne m'idolâtres pas. Tu peux marcher dans mes traces. Tu peux me regarder mais construits-toi par toi-même, Tyrod." Le conseil de Vick est fort et juste. Peter King évoque également ce qu'il a pu voir de ses propres yeux : "Vick avait demandé à Taylor de se tenir prêt en attendant la fin du Lockout, de se jeter dans le grand bain et d'appeler les plays en étant confiant. (...) Vick lui a inculqué les préceptes basiques de la NFL, ajuster sa protection, reconnaître les blitz, lire le jeu."
Taylor, drafté au 6ème Round par les Ravens, a pour le moment surpassé les attentes placées en lui au point de postuler pour le rôle de QB2, laissé en friche depuis le départ à la retraite de Marc Bulger. Est-ce dû à la répercution du travail effectué avec son tuteur Michael Vick ? Le QB des Eagles s'exprime : "Tout ce que je lui ais dit de faire, il l'a fait. "Révises ton playbook ce soir" et il revenait le lendemain matin; je lui posais des questions et il me montrait qu'il avait compris. J'aime bien ce môme car il prend le bon chemin. Il veut réellement être un QB dans la NFL; il y travaille. Une nuit, je l'avais appelé : "Comment va petit frère ?" et il m'avait répondu : "Suis en train d'étudier là; je cours également, je vais bien.""
Il est bien loin le temps des dérapages de Vick; les Eagles ont certainement jugé que Michael pouvait être leur meneur d'hommes, qualité primordiale à un QB et qui faisait défaut depuis le départ de Donovan McNaab.
MERCI PATRON
(libellé : Dallas Cowboys, Jerry Jones, Jay Ratliff)
Le Dallas News nous apprend que la discussion annuelle autour d'un lunch du proprio des Dallas Cowboys se tenait Mercredi dernier. Jerry Jones est un personnage fantasque, au demeurant bien sympathique. Évoquant le dernier CBA, s'il était juste ou non pour les joueurs, Jerry tente alors une boutade : "Nous nous sommes assurés que nous allons avoir dix ans pendant lesquels nous n'allons pas avoir de discussions concernant les franchises, les joueurs, les contrats... en fait, je dois faire une exception; Jay Ratliff vous le dira certainement : "Jerry, nous devons avoir une discussion sur mon contrat. Je veux plus d'argent."
Le contrat de Ratliff (NT) avait été signé en 2007 - 5 ans - 20,5M$. Il est devenu Pro-Bowler à 3 reprises depuis. Son agent Mark Slough a donné son point de vue sur la situation : "On n'est pas content du contrat. Est-ce que le niveau de performance de Jay est au-dessus de ce contrat ? Absolument. Est-ce que l'on souhaite que le contrat soit réevalué ? Évidemment. Est-ce que l'on est frustré par ce qui se passe ? Non. Vous ne nous aviez jamais entendu évoquer quoi que ce soit auparavant. On reconnaît les temps difficiles par lesquels passent le pays."
COMMENT LA NOUVELLE RÈGLE SUR LES COUPS DE PIED A AFFECTE LES CUTS
(libellé : kickoff rule, cut)
S'illustrer en special team est probablement le chemin le plus aisé pour qu'un jeune puisse espérer rentrer dans le roster final de 53 hommes. Cependant, avec la nouvelle règle, le coup de pied a été avancé à la ligne des 35 yards. Et le bilan est clair : Billy Cundiff (en illustration), le K des Baltimore Ravens, a décroché 10 fois sur 14 un touchback cette saison.
Dans ces conditions, comment évaluer un jeune ? Comment être certain de prendre la bonne décision avant les cuts de Samedi ? John Harbraugh, l'un des coachs de la NFL les plus remontés contre cette nouvelle règle, répondait : "Pour être honnête avec vous, je ne sais pas. C'est une question légitime et c'est négatif pour les plus jeunes car la difficulté s'est accrue pour pouvoir rentrer dans l'équipe."
Harbraugh continue : " Très souvent, au point de départ de la pré-saison, tu jauges un gars, tu vois qu'il ne sait pas faire certaines choses. Il va rater certains tackles et la pré-saison avançant, il va commencer à savoir les faire. Tu vois comment ils évoluent. Là, avec cette nouvelle règle des kickoff, nous n'en avons pas vu assez pour pouvoir juger de cette évolution."
Cette estimation est évidemment primordiale pour l'ensemble des coachs de la Ligue; c'est ce qui avait poussé le coordinateur de la special team des Chicago Bears à revenir aux 30 yards lors de la Week 1.
Depuis, les cuts se sont déroulés et l'analyse que je fais des différents roster m'amènent à penser que la special team, aspect stratégique du jeu, est morte et enterrée. Dans leur ensemble, face aux zones d'ombre qui découlent de l'évaluation des jeunes, les équipes ont généralement choisi de se séparer d'éléments plus âgés et qui étaient des spécialistes de cette partie du jeu au profit des plus jeunes.
FINAL CUT
(libellé : NFL, cut)
Ce Samedi, le verdict final était rendu; les rosters passaient à 53 éléments (soit environ une vingtaine de joueurs cut par franchise), la limite pour la saison régulière. On retiendra de ces mouvements :
Petite surprise : le rugueux Brandon Meriweather passe à la trappe. Les Patriots apparaissent désormais bien légers au niveau de la secondary. Deux fois élu au Pro-Bowl, starter depuis trois ans, Meriweather ne devrait pas trop rencontrer de difficultés à trouver un nouvel employeur. Ce qui ne devrait pas être le cas des gars suivants. Les Patriots ont également cut le vétéran RB Sammy Morris (34 ans) & Brandon Tate (WR), sélectionné au 3ème tour de la Draft en 2009. C'est une question d'heures avant que Bobby Waters (G - 34 ans), cut par les Chiefs, ne soit signé par Bellichik.
 |
| La danse est terminée pour Brandon Meriwheather. |
Exemple même des lendemains qui déchantent, Tommie Harris avait signé un contrat de 40M$ en 2008 avec les Bears. Mais entre les blessures et les coups de gueule, le DT n'est plus que l'ombre du joueur qu'il avait été il y a de cela quelques années. Il n'a pas convaincu les Colts et a été logiquement cut.
45M$ pour 6 ans, c'était le contrat signé par Larry Johnson chez les Chiefs en 2007. Depuis le garçon est passé chez les Bengals et chez les Dolphins sans convaincre. A 32 ans, sa carrière est quasiment terminée. Les Dolphins ont également cut le CB Will Allen, après 5 ans de loyaux services et Lousaka Polite (FB) (le meilleur FB de l'AFC - soit-disant - selon Verchain - voir liste des sites recommandés par le blog en bas de page)
Lito Sheppard est également tout proche de la fin de sa carrière après avoir été remercié par les Oakland Raiders. Sélectionné en 26ème position lors de la Draft 2002, Sheppard avait fait les beaux jours des Eagles. Walter McFadden est également cut. Le blog espère pour les fans des Raiders que le QB starter Jason Campbell ne se blessera pas cette année. Trent Edwards a été viré, ce qui signifie que Kyle Boller se chargera du backup en attendant le retour de la fantaisie Terrelle Pryor (suspendu pour 5 matchs).
Du côté des All-Stars des Philadelphia Eagles, on trouve notamment comme joueurs cut : Joselio Hanson (CB), Sinorice Moss (WR), Anthony Hargrove (DE). Ce dernier était sur la liste des trade mais n'a pas trouvé preneur. L'offensive tackle Winston Justice n'est plus sur la PUP List mais doit encore accepter une baisse de salaire.
Chez les San Francisco 49ers, la situation des QB est désormais clarifiée : Alex Smith est le n°1, le rookie Colin Kaepernick, fort décevant en pré-saison est le n°2. Josh McCown est viré. Il ne serait pas surprenant de voir Jim Harbraugh s'activer en free agency.
Chez les San Diego Chargers, on retiendra que deux joueurs qui étaient présents sur les deux dernières saisons ont été cut : Seyi Ajirotutu (WR), Ogemdi Nwagbuo (DE). San Diego a par contre signé Na'il Diggs qui jouera ILB.
Le rookie était pourtant un starter l'année dernière mais, face à des accusations harcèlement sexuel et un procès à venir, les Denvers Broncos ont viré Perrish Cox.
Les Bengals ont bricolé pour obtenir leur liste des 53 : Pacman Jones est sur la PUP list, Bo Scaife sur l'injury reserve, Keith Rivers sur la reserve / non football injury list.
Du côté des Baltimore Ravens, Tavarès Gooden, drafté en 2008 avec l'étiquette dans le dos "successeur de Ray Ray", a également été remercié. Une tentative de trade de John Harbraugh (Ravens) avec Jim (49ers) a échoué. Les Ravens se présentent en saison régulière avec quelques éléments surprises comme Mike McAdoo (LB), Albert McClellan (LB) ou encore LaQuan Williams (WR).
LES PETITS CORBEAUX DEVIENDRONT GRANDS
(libellé : Torrey Smith, Tandon Doss, Anthony Allen, LaQuan Williams, Baltimore Ravens)
Ce Samedi, le stress était monté au fil des heures. Les petits jeunes se demandaient s'ils étaient finalement reçus à l'admission chez les Baltimore Ravens ou s'ils étaient cut. Lorsque le résultat fut connut, la vie a repris son cours normal, morne, lente et quasi-ennuyeuse pour des jeunes qui sont censés vivre à 2000 à l'heure :
Ces jeunes, décidemment, ils vieillissent vite.
OBAMA AIME LE FOOT
(libellé : NFL, Obama)
 |
| Un nouveau QB pour Washington ? |
Avec un pays au bord de la faillite et un accord trouvé in extremis entre démocrates et républicains pour remonter le plafond de la dette, le président Obama effectue sa rentrée sur des charbons ardents. A un an de nouvelle élection, Obama doit présenter au pays de nouvelles mesures pour lutter contre le chômage. Ceci devait se faire le 7 Septembre. En vain, un congrès des républicains se tenait le même jour. L'intervention médiatique de Obama a donc été décalée au 8 Septembre, générant l'inquiétude des fans de la NFL face au lancement de la nouvelle saison.
Le porte-parole de la Maison Blanche a dû rassurer le pays, expliquant que l'intervention du président se tiendrait 1h 30 avant le coup d'envoi de New Orleans Saints @ Green Bay Packers. L'agence de presse "Associated Press" a notamment expliqué que la Maison Blanche avait chronométré la durée précise du discours pour qu'il n'y ait pas de risques de déborder sur le coup d'envoi du match.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire