NewNiouz (5 Août 2011)

5 Août 2011.

DES NOUVELLES DE MIKE PATTERSSON (PHILLY EAGLES)

Développé dans la dernière édition, l'état de santé chaotique de Mike Patterson. Quelques infos sont arrivées pêle-mèle depuis : le DT souffrirait d'une malformation artério-veineuse, en gros des vaisseaux sanguins qui se baladeraient dans le cerveau. Une opération chirurgicale s'avérera de toute façon nécessaire pour le garçon.

Petit aparté sur le Salary Cap (et celui des Eagles notamment) : Je profite que l'on parle d'un Eagles pour évoquer brièvement une petite info passée sur ESPN. Philadelphie est encore à 4M $ sous la barre du salary cap. Qui sera la prochaine signature ? Faites vos jeux. En évoquant le salary cap, j'ai appris également que 10 équipes seulement avaient réussi à redescendre sous la barre du salary cap. Les temps sont dures pour tout le monde.



HE'S BACK ?!

Encore faim, Randy ? Un Raider et ça repart ?.. oK, bad joke !

Dans mon édition du 3 Août ("What's new ? The Philadelphia Eagles."), j'avais évoqué le fait que Philly avait monté une offre pour Randy Moss. Contrariée par l'annonce de la retraite de Moss, il s'avère que celle-ci aurait pourtant été bien envoyée. Elle serait même de nature à faire revenir Moss sur sa décision.

Alors, stop ou encore ? La nature "dr Jekyll, mr Hyde" de Moss n'est plus à prouver. Je n'irais certainement pas mettre ma main dans les flammes concernant les rumeurs qui annoncent que la relation tumultueuse avec Bellichik est loin d'être terminée... mais, au vu des quelques échos du moment, on peut s'attendre à ce que Randy Moss sorte de sa réserve rapidement et annonce ses véritables intentions.





LE CERCLE DES FOOTBALLEURS... POÈTES DISPARUS.


Nos amis les footballeurs peuvent être poètes à leurs instants perdus. Traduction de leur vague-à-l'âme, de leur doute, de leur colère ou de leur joie, ils n'hésiteront pas à partager leur sentiment du moment sur les réseaux sociaux. Petit tour des phrases les plus... "spéciales" depuis 48 heures et conseils sur les livres que vous pourriez offrir à vos footballeurs préférés si jamais vous les rencontriez dans la rue.
 


"Le sexe des anges et celui des géomètres."
Pol Bury.

Chad OchoCinco (WR - New England Patriots)

"On ne badine pas avec l'amour",
par Alfred de Musset.    

Shawne Merriman (OLB - Buffalo Bills)





  





"Critique de la raison pure",
par Emmanuel Kant. 

Donte Stallworth (WR - Washington Redskins)











Bien entendu, lorsque c'est bon enfant comme cela, c'est charmant mais on se doutera que les réseaux sont aussi une source de problèmes des plus conséquents.



QUI VEUT LA PEAU DES RÉSEAUX SOCIAUX ?

Récemment toute une série de charges ont pesé contre les réseaux sociaux. Petit tour d'horizon non exclusif & non concentré sur la NFL des critiques / anecdotes sur les réseaux sociaux ces dernières semaines :

- en France :
Les chaînes de télévision ne peuvent mentionner Twitter & Facebook dans leurs émissions. La décision du Conseil Supérieur de l'Audiovisuel se base sur la loi de 1992 sur la publicité clandestine. Explication de Christine Kelly, conseillère en charge de la publicité au CSA dans le magazine "Le Point" :

«Il faut bien comprendre qu'un business s'organise autour des réseaux sociaux destinés à capter des flux publicitaires. Ce sont des milliards de capitalisations boursières qui sont en jeu. On ne peut pas privilégier un réseau par rapport à un autre, car cela reviendrait à évincer la concurrence»


- en Angleterre :
Dans notre bon vieux soccer, l'actualité se trouve du côté de Newcastle où les footballeurs José Enrique & Joey Barton ont violemment accueilli la politique sportive du club. Des tweets très virulents pour manifester leur incompréhension, quant au départ du capitaine Kevin Nolan notamment. Le club, adepte de choix sportifs des plus étranges, proche de la banque-route, naviguait en eaux troubles au niveau de ces résultats. Joey Barton a frôlé le licenciement : ce qui semblait être une grosse colère du président du club Mike Ashley quant à la lecture des tweets de Barton pourrait n'être qu'un ballon de baudruche en train de se dégonfler. Hier, l'entraîneur du club a avoué qu'il comptait malgré tout toujours sur le joueur. Et le club défend le joueur d'évoquer quoi que ce soit sur les réseaux sociaux sous peine de poursuite judiciaire. L'affaire est certainement loin d'être terminée.

- aux States :

- Quelle est la position de la NFL face aux réseaux sociaux ? Verchain, PDG des entreprises "Verchain inc." (http://verchaininc.blogspot.com/ ) , nous donne son avis sur la situation des réseaux sociaux aux States :

"Devant la multiplication des comptes Twitter, Facebook et autres réseaux sociaux (oui, on sait, Myspace n'est plus en activité), la NFL a décidé en 2009 d'édicter un ensemble de règles pour les joueurs quant à la communication entretenue entre les joueurs et leurs suiveurs sur les réseaux sociaux.
La NFL a donc décidé que toute communication via les réseaux sociaux, et notamment Twitter, était interdite 90 minutes avant le début d'un match, et cela jusqu'à la fin de la rencontre et l'accomplissement des obligations médias des joueurs. Les coaches sont également concernés par cette règle.
Bien entendu, certains ont essayé de se jouer du truc, de ne pas respecter la règle. Le premier à se lancer dans le truc aura été Chad Ochocinco, connu du Verchain Universe comme étant MuchoStinko. La NFL n'a pas tardé à réagir et lui a infligé plusieurs amendes, la plus retentissante se montant à 25000 dollars. Darnell 'Fart Box' Dockett, des Cardinals, aura lui aussi eu droit à son amende, de 5000 dollars, pour avoir posté sur son compte Twitter une vingtaine de minutes avant le match.
Avec cette règle, la NFL cherche à contrôler la communication autour des rencontres. C'est une façon de remettre un intermédiaire entre joueurs et fans, les télés retransmettant les rencontres, avec les sideline reporters comme Suzy Kolber ou Michelle Tafoya pour donner les derniers 'bruits de vestiaire' (ce qui, avec Fart Box Dockett... bref...). Après tout, les télés paient bien cher pour deux trois mots avant les matchs, entre douze pages de publicité.
Twitter est un bon moyen de communication pour les joueurs, les équipes, la NFL elle même vers les fans. Le réseau social aura été utilisé notamment dans la période de lockout. Et on assiste parfois à de bonnes parties de trash talk sur Twitter. Et Gronkowski recrute des conquêtes potentielles en tweetant, aussi. L'ami Laurent est un grand follower de joueurs sur Twitter... Child, please..."



- Dans un récent papier, Michael Silver (Yahoo! Sports) s'est emporté contre le comportement des sportifs accusé d'utiliser twitter pour pleurnicher. ("Please stop beefin' "). Les deux exemples abordées ci-dessous (Tebow, Ray Rice) étaient pointés du doigt par le journaliste dans son papier.

L'avis du blog : Nous sommes à une époque où tout va tellement vite. Avant-hier, le net balbutiait. Hier, My Space... actuellement Twitter & Facebook. Demain, qu'est ce que cela sera ? En fait, tous ces heurts, mini-scandales ne masqueraient-ils pas les craintes d'une technologie qui nous échappe ?





TEBOW BASHING OR NOT ?


Merril Hodge est un ancien footballeur ayant essentiellement passé sa carrière aux Pittsburgh Steelers. Huit ans après sa retraite des terrains, en 2002, Hodge est victime d'un grave accident de la route. A l'issue de celui-ci, Hodge s'est mis à souffrir d'importantes douleurs au dos. On lui diagnostiquera un cancer.
A la mi-2003, il sort vainqueur de son plus terrible des combats. Par la suite, il se manifestera comme journaliste pour le compte de la chaîne ESPN ou encore philanthrope avec quelques galas.

Mercredi, en donnant son avis sur la situation des Denvers Broncos, Merril s'est attaqué très violemment au cas Tim Tebow (QB - Denver Broncos) sur twitter...

En V.O., une partie des déclarations de Merril sur Tebow.

Florilège des meilleurs moments ? :
- "Orton ou Tebow ? C'est difficile d'imaginer les Broncos l'emporter avec Tebow !!" (twitter)
- "Tu ne peux pas aller contre-nature : ce type lance de la même façon depuis qu'il était au collège." (twitter)
- "Sa vision du jeu est mauvaise mais ce que je trouve encore pire, c'est qu'il est encore plus mauvais lorsqu'il doit se déplacer et courir." (émission de radio)

Vu la polémique, Merril a du s'expliquer, toujours sur twitter:
- s'adressant à Tebow (en plusieurs tweets) : "Je ne vais pas te dire que c'est une histoire personnelle, ou me cacher derrière mon job, ou prétendre qu'un producteur m'a dit de le faire. Le fait est que je fais une évaluation FOOTBALISTIQUE de toi, donc je comprends que tu le prennes mal. Mes opinions sont uniquement motivées par le football. Je t'ai rencontré qu'une seule fois, tu as visiblement une belle âme. Maintenant, je suis un franc-tireur; il y a aucun nom de joueur couché dans mon agenda donc prends-en de la graine. Bonne chance pour cette saison. Montres-moi que j'ai tort :"

Je parlais donc de polémique. Oui, les propos de Merril ont crée le buzz... entraînant même l'intervention de LeBron James, la diva de la NBA :

LeBron pris en plein tweet ?

- " Tim Tebow va réussir dans la NFL. C'est un gros bosseur, un philosophe du jeu, un leader et surtout un WINNER !"
 - "J'ai écouté aujourd'hui Merril Hodge sur SC; il a défoncé Tebow. Le mec, c'est seulement sa seconde saison. Pourquoi ne pas l'encourager, lui souhaiter le meilleur au lieu de le haïr."

Sacré situation issue d'une broutille sur twitter et qui, au moment où j'écris ce passage, est probablement loin d'être terminée.

L'avis du blog : Twitter n'est pas nécessairement à remettre en cause sur ce sujet. L'intervention de Lebron James montre bien que tout ce qui touche Tim Tebow devient une affaire d'état. Car Tebow est le fiston idéal de l'Amérique, le petit ami idéal pour les jeunes filles, le gendre idéal pour leur maman. Il va à la messe chaque Dimanche, marquait durant les matchs au collège des versets de la Bible sous ses yeux. Maman Tebow est une farouche opposante à l'avortement. Bref, mais le blog s'interroge : "où se trouve le football là-dedans ?". L'analyse de Merril Hodge sur les compétences de Tebow est dure, certes mais réaliste. Il lui a fallut beaucoup de courage pour aller à l'encontre d'une certaine forme de consensus populaire qui avait tendance à idéaliser Tim Tebow. L'analyse de Hodge est non passionnée, froide, va à l'essentiel. Dans tout sport, il y a des vainqueurs et des vaincus, des joueurs qui montrent un potentiel extraordinaire et d'autres avec un profil plus quelconque. Passer son temps à dresser des lauriers ne rimerait à rien. Ce n'est pas un crime contre-nature de brocarder Tim Tebow. Aujourd'hui, c'est une réalité. A Tim de montrer ce qu'il a dans le ventre maintenant et de faire taire les critiques, moi y compris. A Denvers ou ailleurs... puisqu'une toute récente rumeur évoque le fait que Kyle Orton serait à nouveau dans les petits papiers du staff des Broncos, ce qui condamnerait à terme le futur de Tebow du côté de Denver.




"DÉRAPAGE INCONTRÔLÉ"

Autre anecdote soulevée par Michael Silver (Yahoo! Sports) pour montrer certains dérapes de twitter : une nouvelle étape de franchis dans la rivalité conflictuelle entre les Baltimore Ravens et les Pittsburgh Steelers.

Il y a quelques semaines, Hines Ward, le bouillant WR des Steelers, était arrêté par la police. Suspicion de DUI (conduite sous influence, comme le disent si poétiquement les américains). Little Ray avait commenté l'affaire en ces termes : "On dirait que Hines Ward va rater la Week 1 (note du blog : et donc le match Steelers vs. Ravens du 11 Septembre). Les charges pour DUI ne sont généralement pas fameuses." 

Le tweet de Rice a provoqué l'ire de Ryan Clark. Le safety des Steelers s'est visiblement cru investi de la mission de défendre son coéquipier. Violent échange qui se termine par un tweet de Clark : "Toi, je vais te chopper."

La phrase est lâchée; c'était venue de nulle part, remplie de haine et de dégoût. Et l'on ne peut que se dire que le match du 11 Septembre donnera lieu encore à un sacré spectacle. Sauf que Ryan Clark n'était pas au courant d'une chose, ou plutôt de la tragédie qui avait frappé le grand frère de Ray : Myshaun Rice.

D'ailleurs, cette parole de Little Ray signifiait beaucoup : "Je n'étais pas en train d'attaquer personnellement Ward. Juste le fait que je ne trouvais pas cela professionnel. Je me fous de savoir s'il s'agissait juste d'une bière ou plusieurs. Le fait est que je ne me mettrais jamais derrière un volant pour prendre le risque. Ca n'en vaut pas le coup."  

L'année dernière, Donte Stallworth avait rejoint les Ravens. On connaît l'histoire personnelle de Stallworth. Little Ray avait provoqué la rencontre auprès de son nouveau coéquipier et avait découvert en Donte un personnage tourmenté par ce qui lui était arrivé. Les deux étaient sur la même longueur d'onde : ne buvez pas si vous savez que vous devez prendre la voiture après.


L'avis du blog : On rappellera une évidence tout d'abord : internet, ce n'est pas la vie réelle. Alors comment décrire une perception avec des mots ? Chacun peut être amené à comprendre l'autre de façon différente selon sa perception du monde qui l'entoure. D'où la naissance de situations conflictuelles. Ne vaut-il pas mieux d'être en face de l'autre pour s'expliquer ? Little Ray n'avait certainement pas voulu penser à mal lors de son tweet, au vu de son histoire personnelle. Pour autant, nous avons l'exemple même où l'utilisation de twitter peut rapidement aboutir à ce qu'une situation puisse rapidement s'envenimer. Et nous ne savons pas encore les conséquences de cette histoire sur le match du 11 Septembre.... ah et n'oubliez pas ceci : ne prenez pas la bagnole lorsque vous avez picolé.






UN MOT DE NOTRE PRÉSIDENT.

Quelques réactions au mot de notre Président...


Certains semblent heureux...



... d'autres, beaucoup moins.

WHAT'S NEW ? THE CLEVELAND BROWNS.

(En préambule : si j'ai l'opportunité d'avoir des retours concernant les camps d'entraînement des équipes, je les donnerais sur le blog. Ce sera généralement un compte-rendu des analyses les plus intéressantes des journalistes sur le coup. Maintenant, méfiance, tout cela est à prendre avec des pincettes. La réalité d'un camps n'est pas celle d'un match.)

- Et c'est parti pour la séance des Cleveland Browns.
- Brian Robiskie (WR) est auteur de quelques jolies réceptions.
- Ben Watson (TE) est brièvement sorti du terrain (tête). Il est de retour maintenant.
- Formidable TD attrapé d'une seule main par Evan Moore (TE) sur la tête de Buster Skrine (CB).
- Buster Skrine (CB) est dans une mauvaise journée; il est à de nouveau battu par Greg Little (WR) cette fois. TD.
- A noter que Jayme Mitchell (DE) a été essayé dans l'équipe première.





WHAT'S NEW ? THE BALTIMORE RAVENS.

(En préambule : si j'ai l'opportunité d'avoir des retours concernant les camps d'entraînement des équipes, je les donnerais sur le blog. Ce sera généralement un compte-rendu des analyses les plus intéressantes des journalistes sur le coup. Maintenant, méfiance, tout cela est à prendre avec des pincettes. La réalité d'un camps n'est pas celle d'un match.)



Hier, 22 heures : "Cela fait 3 heures que les Ravens auraient du commencer leur séance d'entraînement. Les joueurs attendent la ratification du CBA."

Vers 23 heures : "Des échos évoquent que le CBA a bel et bien été ratifié. Les équipementiers sont sur le terrain. On dirait que la séance d'entraînement va commencer."

- Ce sera la première séance d'entraînement pour Vonta Leach, Marhsall Yanda, Haruki Nakamura, Oniel Cousin et j'en passe. Le retard accumulé leur a permis de finalement pouvoir jouer.
- Selon le Baltimore Sun, Coach Harbraugh n'était vraiment pas heureux avec l'arrivée tardif des joueurs à l'entraînement. Ça a râlé.
- "Vous voulez me foutre en pétard ? Vous avez réussi !", a dit Coach Harbraugh à ses joueurs.
- Tom Zbikowski (SS) est sur le terrain. Apparemment, il n'est plus sur la liste des blessés. En fait, seuls Ed Reed, Jimmy Smith &
James Hardy seraient sur cette liste.
- Ed Reed (FS) a rejoint Jimmy Smith (CB) sur le bord du terrain. Il est en tenue de survêtements. Je ne sais pas pourquoi.
- C'est cool de voir Ed Reed coacher les safeties (Pollard, Zbikowski, Nakamura notamment) alors que Teryl Austin (coach secondary) s'occupe exclusivement des CB.
- L'équipe 1 des Ravens qui a été en place durant cette séance : Offensive line : Oher (LT); Grubbs (LG); B. Mattison (C); Yanda (RG); Cousin (RT). - Defensive line : Ngata (DT); Cody (NT); A. Jones (DE); Johnson (OLB); Burgess (ILB); McClain (ILB); Suggs (OLB). La plus grosse surprise dans cette composition tient donc à la présence de Arthur Jones à la place de Redding.
- Vonta Leach, c'est la BÊTE ! Il gueule dès qu'il bloque quelqu'un. Il adore le contact. Il vient de mettre Ellerbe sur ses fesses.
- Le genou de Foxworth a l'air de tenir bon. Le CB a été impliqué dans plusieurs belles actions.
- L'explication concernant Ed Reed : "J'ai 32 ans. Ca fait 10 ans que je suis dans ce business. Donc, l'optique aujourd'hui était de mieux preserver le corps pour la saison à venir."
- Pollard vient de s'exprimer : "Tu vois tout de suite ce qu'ils veulent. Ils veulent des gens qui s'arrachent sur le terrain, qui jouent avec leurs tripes." Il est vraiment très motivé, voulant prouver à ses détracteurs qu'ils avaient tort.



LE JEU DES CHAISES MUSICALES.

Il semble que les Baltimore Ravens & les New York Jets se soient engagés dans une sacré partie de chaises musicales. Et, à ce petit jeu-là, Big Sexy Rex Ryan a tenté le premier coup :

Fin de l'histoire entre Jerricho Cotcherry & les New York Jets !

Jerricho Cotcherry a été libéré de son contrat. Un premier coup de semonce qui en a surpris plus d'un, d'autant plus que, dans les vestiaires, Cotcherry était quelqu'un de très apprécié. Première étape dans la signature de Derrick Mason ?

Mason a passé les habituels tests physiques et a fait le tour du propriétaire. Selon une source anonyme, "il est dans une forme incroyable.". Selon Rex Ryan, "Derrick, c'est un joueur formidable. Evidemment que je voudrais l'avoir dans mon équipe." So what ?

Depuis quelques jours, les Baltimore Ravens négocient avec Malcom Floyd (WR - San Diego Chargers) tout en gardant contact avec Derrick Mason : "Ces derniers jours, on est resté en contact avec Derrick par SMS. Mais nous n'avons pas parlé de sa visite aux Jets. Je ne lui ai pas posé la question. Il ne m'a rien dit spontanément.", disait Coach Harbraugh. So what ?

Quelle sera l'issue de ce jeu de chaises musicales ? Du côté de Mason, le joueur privilégie la continuité et souhaiterait terminer son contrat aux Ravens. Son contrat, c'est 5M. Le contrat de Floyd s'établirait sur une base de 3,5M. La différence commence à être non négligeable en cette période troublée due au salary cap. Vraisembablement, à l'heure où j'écris ce passage, tout est soumis au choix final de Floyd : si Floyd opte pour les Ravens, Mason signera chez les Jets.





JERRY, UN AMI QUI VOUS VEUT DU BIEN.



"Les concours de popularité, ça ne me concerne pas.", confiait récemment le GM Jerry Angelo.



Olin Kreutz, le vétéran des Chicago Bears, l'historique, meuble parmi les meubles, le center qui avait commencé sa carrière le siècle dernier, parcourt donc actuellement la free-agency. Annoncé pendant un temps du côté des Ravens, il se trouvait plus proche cette nuit des New Orleans Saints.

Le départ d'un joueur aussi emblématique a secoué pas mal de monde, à commencer par Brian Urlacher (ILB) : "C'est triste. J'ai appris beaucoup à son contact. Je ne joue pas dans l'O-line certes; mais lorsque j'étais un rookie, je le regardais travailler, je l'observais lorsqu'il jouait blessé. Jamais un mot. Jamais une plainte. Il faisait tout simplement le boulot. C'est vraiment dommage que cela se finisse ainsi."

Interrogé sur l'échec du deal avec Olin Kreutz, Jerry Angelo, GM des Bears, a répondu la chose suivante à la presse : "C'est un échiquier géant. Je ne peux pas m'arrêter sur une seule pièce. Cela ne fonctionne pas ainsi (...). On n'a pas deux mois devant nous. On doit avancer vite et maintenant. On doit se montrer réaliste et penser à qui ? à l'équipe évidemment."

La presse s'est emparée de l'histoire. PFT notamment, ou les sites spécialisés comme Chicagonow :


Le site Chicagonow nous apprend donc que le GM des Bears avait annoncé la semaine dernière son souhait de voir Kreutz prolonger son bail à Chicago, le répétant à foison à qui voulait bien l'entendre. Vendredi dernier, Angelo avait même signifié à Mark Batelstein, l'agent de Kreutz la chose suivante : "On ne discutera pas avec d'autres center car on va resigner Olin."     

A l'issue de cette conversation, Batelstein a donné les prétentions de son client à Angelo : "1 an pour 4,8M $." Réponse sèche d'Angelo : "1 an pour 4M $. Je lui donne une heure pour se décider."

Interrogé sur le sujet, Kreutz a répondu : "Ce n'était pas une question d'argent. L'argent, j'en ai bien assez. Maintenant, le retour que j'avais d'eux, question ambiance, n'était pas bonne."  Évidemment. Ce n'est pas une poignée de milliers de dollars qui peut faire échouer une négociation. L'attitude de Angelo sur ce dossier ne manquera pas d'interpeller. Surtout que Coach Lovie Smith se montrait très favorable au retour de Kreutz. Surtout que ce n'est pas la première fois que le comportement d'Angelo surprend :

Le contexte : 1er tour de la Draft 2011, 29ème rang : les Chicago Bears. 

Dans la war-room des Bears, on a identifié le prospect. Ca sera Gabe Carimi (OL). Sauf que quelques craintes apparaissent : Gabe Carimi pourrait être choisi avant que le choix n'arrive aux Bears. Il faut avancer. Au 26ème rang, le GM Ozzie Newsome est reconnu pour sa prise de risque dans la négociation. Il n'hésitera pas à descendre de quelques rangs.

C'est au tour des Ravens d'annoncer leur choix. GM Jerry Angelo appelle Ozzie Newsome. L'accord est pris. Pour que celui-ci devienne officiel, les deux GM doivent appeler un commissaire de la NFL. C'est chose faite pour Ozzie... tic-tac... l'heure tourne. Un oeil sur Gabe Carimi; le jeune n'a pas bougé. Personne n'a essayé de le joindre. Tout à coup, Angelo comprend qu'il s'est planté : Carimi sera bien présent au n°29. Et de l'autre côté, l'engagement pris, parole d'homme, avec Ozzie Newsome. On n'est plus à celà près. 

L'appel des Bears au commissaire de la NFL ne viendra pas. Le choix est donné aux Chiefs. Du côté de Newsome, on se sent logiquement comme le dindon de la farce. Lors de la diffusion de la Draft, un gros plan sur un commissaire de la NFL, visage rouge, veines du cou apparentes. Ça gueule fort. Les Ravens pourront finalement choisir... en rétrogradant d'un tour - n°27 au lieu de 26.

Du côté des Bears, Angelo prétextera le coup de la panne. La panne de téléphone et donc l'impossibilité d'avertir le commissaire de la NFL en temps et en heure. La presse n'est pas dupe et se montre sévère sur le sujet. 

Qu'importe finalement, le principal reste que les Ravens aient pu avoir Jimmy Smith. Quant à Jerry Angelo, on constatera la valeur de son travail aux futures victoires des Bears.