mardi 9 août 2011

NewNiouz (9 Août 2011)

9 Août 2011.





Avant-propos : Rewind! est une toute nouvelle rubrique qui consiste à revenir sur ce qui s'est dit précédemment sur le blog, histoire de se marrer en relisant mes affirmations erronées ou, au contraire, histoire que je me tape dans le dos en me félicitant d'avoir bien senti telle ou telle chose. Rewind ! permettra également d'approfondir un sujet déjà abordé sur le blog.






(REWIND !) : LE JEU DES CHAISES MUSICALES (Part. 2)

Le blog l'affirmait dans son dernier article : "Si Floyd opte pour les Ravens, Mason signera chez les Jets." Et pan, sur le bec ! Malcom Floyd est resté chez les Chargers, ce qui n'a pas empêché Derrick Mason de bel et bien signer pour les Jets.

Pour comprendre ce qui s'est passé, reprenons sur la chronologie des évènements :

Entre les différentes propositions qu'il avait entre les mains, Malcom Floyd était séduit par le challenge des Ravens. Salaire attractif, rôle de lieutenant dans les vestiaires pour aider les jeunes du groupe (T. Smith, T. Doss, D. Reed) à prendre leur envol, tous les signaux étaient au vert et tout semblait indiqué que Floyd allait signer pour la franchise du Maryland. En vain. Alors, pourquoi cet échec a-t-il eu lieu ? Quelques jours plus tôt, Baltimore était allé chercher Bernard Pollard, le meilleur pote de Vonta Leach, le nouveau FB des Ravens et également ancien coéquipier chez les Texans. Autre recrue : pour pallier à l'indisponibilité de Matt Birk, les Ravens avaient également signé Casey Rabach. (ex- Redskins). Ces deux signatures ont mis un joli foutoir dans les comptes de la franchise du Maryland. Résultat : Malcom Floyd ne pouvait être signé sous peine de voir les Ravens repasser au-dessus du salary cap !

Que les joueurs soient des free-agents ne signifient pas qu'ils ont rompu définitivement avec leur ancienne équipe. Floyd, tout comme Mason, avaient des contacts réguliers avec d'anciens membres du staff de leur équipe. Lorsque les Ravens ont informé Floyd qu'ils ne pouvaient le signer, celui-ci s'est retourné vers le GM des Chargers qui a tout de suite saisit l'occasion. Banco ! Floyd est prolongé de deux ans.



Floyd continuera à enchanter les cheerleaders de San Diego.

Pendant ce temps-là, Derrick Mason informe Coach John Harbraugh de l'offre de contrat de Rex Ryan. Les Ravens se doivent de réagir après l'échec de la piste Malcom Floyd. Ainsi, une offre de contrat est établie pour celui qui affirmait encore récemment qu'il répondrait positivement à toute relance de Baltimore. Une troisième équipe se joint également aux négociations. Il s'agit des Tennessee Titans, qui avait drafté Mason lors de la Draft de 1997 (4ème tour).

Du côté de Baltimore, on sent le vent du boulet tourner. Les déclarations, empruntes de bonnes intentions, se succèdent : Joe Flacco & Anquan Boldin souhaitent voir leur ancien coéquipier revenir sous le maillot violet. En vain, Mason choisit les Jets. Et les sites internet spécialisés se mettent à fleurir de qualificatifs divers, tous fort déplaisants de la part des fans de Baltimore au sujet d'un Mason accusé de trahir les Ravens.


De gauche à droite : Mason, Burress, Holmes

Alors, certes, dans l'entourage du joueur, on murmure que Mason verrait dans les Jets un candidat bien plus sérieux au SuperBowl. Mais il s'avère également que Rex permettra à son nouveau joueur de retrouver régulièrement sa famille (restée à Nashville) chose qui lui manquait à Baltimore. Bien entendu, le choix de Mason est motivé également par le re$pect : Baltimore lui proposait un contrat sans garantie alors que la proposition des Jets était bien supérieure (one-year guaranteed deal worth $910,000).

Quid des griefs des fans contre Mason ? Le blog pense sincèrement que les seuls sentiments d'incompréhension et de regrets à avoir sont sur l'échec du dossier Malcom Floyd, un joueur qui aurait changé beaucoup de choses dans les performances de Joe Flacco.

Depuis, les Ravens ont libéré Jason McKie (FB - ex-Bears) et sont rentrés dans la danse pour obtenir la signature de Jerricho Cotchery. A ce jeu des chaises musicales, qui se retrouvera à s'asseoir par-terre ? En visite ce Dimanche chez les Steelers, Cotchery a coupé court déclarant qu'il avait d'autres franchises à voir. Arrivé à Baltimore Lundi soir, Cotchery visite actuellement les installations des Ravens. Du côté de l'entourage du joueur, il y a une véritable volonté de signer pour les Ravens mais l'on regrette que la réciproque ne soit pas de mise. On trouve que Baltimore manque de motivation sur le sujet.

Peut-être parce que Baltimore a signé depuis Ricky Williams (RB - ex-Dolphins) et que la franchise du Maryland peine à manoeuvrer sous la limite du salary cap tant que le contrat de Haloti Ngata n'aura pas été restructuré. Est-ce que la signature de Williams est réellement une surprise ? Le blog répond par la négative et détaille son raisonnement : au vu de la saison passée, Steve Bisciotti, grand patron des Ravens, avait insisté, l'avait martelé et répété : les Ravens doivent revenir au jeu de course. Cam Cameron, préparateur offensif, avait gardé de son passage à Miami une forte sympathie pour le jeu de course (même si cela ne s'était pas trop vu la saison dernière), les QB scrambler (d'où le choix du rookie Tyrod Taylor à la Draft) etc... Il ne faut pas oublier également que Little Ray manquait d'un back-up depuis le départ de Willis McGahee du côté des Broncos. Tout cela a mené à la signature de Williams, un élément que Cameron avait déjà sous ses ordres à Miami.

Est-ce que Baltimore demeure toujours à la recherche d'un WR expérimenté ? Quelle sera l'issue finale pour Cotcherry ? Difficile à dire mais on devrait en savoir plus d'ici quelques heures. En attendant, quelques échos en provenance d'Owing Mills, base d'entraînement des Ravens, laisserait à entendre que Torrey Smith, le rookie du Maryland, pourrait finalement être investi en tant que WR2. Ce qui semble normal puisque Baltimore tenait absolument à rajeunir sa classe de WR.

Quels seront les prochains noms de WR à faire l'actualité dans les semaines à venir ? Le blog place son billet sur Lee Evans (Buffalo Bills). Profil de deep threat généralement très recherché, Evans doit faire face à la concurrence de Brad Smith, Roscoe Parrish & Steve Johnson. Contre une bonne offre, les Bills ne devraient pas se montrer trop réticent à s'en séparer.

Steve Smith demeure sur le marché. Si son genou est opérationnel, tout laisse à croire qu'il devrait resigner avec les Giants dans la quinzaine à venir. Randy Moss attend quant à lui l'offre ultime qui le sortira de sa retraite illusoire. Terrell Owens, Chris Chambers et le fantôme de TJ Houshmanzadeh (le joueur a reconnu être encore hanté par le drop terrible lors de la confrontation Ravens vs. Steelers) attendent à l'accueil leur propriétaire.  




(REWIND !) : PETIT JÉSUS A UN COUP DE MOU !  

Dans son dernier article, le blog évoquait la violente sortie médiatique de Merril Hoge, l'ancien joueur des Steelers, contre Tim Tebow, le QB des Broncos. Garder à l'esprit les critiques de l'analyste tout en regardant la séance d'entraînement de Dimanche avait quelque chose de complètement hypnotique tant Tim Tebow s'est borné à justifier l'analyse de Hoge.

Alors, certes, beaucoup de QB vont souffrir cette année face à cette défense-là. Le nouveau 4- 3 de Denver a montré de jolies choses. Reconverti en DE, Elvis Dumervil a fait oublié qu'il revenait de blessure. Les arbitres ont du siffler deux fois un "ballon mort" avant que Dumervil ne fasse contact avec Tebow. Même chose pour Von Miller. Et l'étrange impression que Tebow était comme un lapin hypnotisé par les phares d'une voiture juste avant la mise en civet.


"Et il connaîtra les tourments dans le feu et le souffre." (Apocalypse 14:10)

Du côté de Dove Valley, quartier général des Broncos, la foule était pourtant réunie en nombre comme chaque jour. Des maillots floqués du numéro 15 à perte de vue. Pas une surprise en soi, le maillot de Tebow est l'une des meilleures ventes de la Ligue. A titre de comparaison, la boutique officielle des Broncos a vendu 60 maillots de Tebow contre 5 maillots de Orton Lundi dernier ! Alors que la première depht chart de Denver était annoncée (Tebow sera le backup de Orton), les journalistes ont voulu recueillir la réaction de Orton au sujet du champion du peuple : "Merci mon dieu que cela ne soit pas le public qui décide qui doit jouer. C'est tout ce que j'ai à dire sur le sujet." , se bornera à commenter Orton.

C'est une réponse du berger à la bergère puisque, dans le "Denver Post" de Vendredi dernier, Tebow s'était lamenté sur la perte du rôle de starter, estimant qu'il était particulièrement injuste de lui retirer ce rêve qu'il a depuis tout gosse : être le QB d'une équipe de la NFL. Depuis, comme tout joueur qui sait qu'il en a dit trop, Tebow a prétexté que le journal avait sorti ses propos hors de leur contexte : "Les Broncos ne m'ont jamais dit quoi que ce soit à ce sujet. L'objectif premier était de rentrer sur le terrain et de se montrer compétitif. Ça n'a rien à voir avec le fait que quelque chose m'ait été enlevé ou que l'on me donne quelque chose. Non. Je veux travailler pour l'obtenir."   

En attendant, les analystes, qui estimaient que le futur de Tebow ne passe plus par la case Denver, doivent se régaler.







MIAMI VICE



"Lorsque mon choix s'était porté sur Miami, j'avais déclaré que je serais l'un des plus gros bosseurs, si ce n'est le plus gros bosseur de l'équipe. Ouai, je vais m'y tenir, faire mon boulot et devenir un leader ici." (Associated Press)

Une photo, en compagnie de Kim Kardashian, qui a désormais plusieurs années mais le blog avait envie de se montrer malicieux au moment d'illustrer les tout récents propos de Bush. Le blog cherchait à montrer le décalage entre un joueur fantasque, qui n'a jamais réellement dépassé le stade de joueur prometteur et ses récentes envies de bien faire.

"Je ne ressens pas le besoin de faire changer la perception que les gens ont en moi. Le fait est que le terrain est mon sanctuaire. Je m'évade de tout ce qui se passe à l'extérieur.", disait également Reggie, qui faisait peut-être allusion à la perte du trophée Heisman. Pour rappel, la NCAA avait décidé de retirer le trophée à Reggie,  pour une sombre histoire de gros sous.

Comparons également deux déclarations, celle de Ricky Williams (l'ancien RB des Dolphins, nouveau membre des Ravens) : "Baltimore est une équipe habituée des playoff. Durant ma carrière, je ne suis allé que deux fois en playoff et encore, pour me faire sortir très rapidement. C'est donc pour moi une formidable opportunité de signer ici et de terminer ma carrière."  et celle de Reggie, successeur de Williams : "Les Dolphins sont à deux, trois réglages prêts de devenir un prétendant constant et solide et c'est pour cela que je suis venu ici. Je sens que je pourrais être l'un de ces réglages. On a les gars pour avoir une attaque d'élite et être un candidat sérieux." Williams est très pragmatique, alors que Bush a ce côté fleur bleue, ce romantisme que l'on déploie lorsqu'une grande histoire d'amour commence.  

Vous trouverez peut-être le blog ironique au sujet de Reggie Bush. Ce n'est pourtant pas faire injure à Reggie d'avoir un grand sourire en coin en lisant ses propos sur le leadership. L'autre interrogation sous-jacente - et là où, justement, je veux en venir dans cette article - tient aussi à la situation même de cette équipe de Miami ; si Reggie devient un leader, est-ce que cela ne démontre pas à la base l'absence de leader dans cette équipe de Miami ?

La désunion est probablement le mot qui caractériserait le mieux cette équipe de Miami au vu de la saison dernière. Incapable de renverser la vapeur lorsque quelque chose ne tournait pas rond. Et personne visiblement pour taper du poing sur la table. L'impression d'une spirale négative qui ne peut être renversée. Avec notamment cette stat incroyable : 1 victoire pour 7 défaites à la maison ! Et, au final, l'impuissance de Coach Tony Sparano est montrée du doigt.

Ne croyez pas que le "We want Orton" qui a tant chauffé les oreilles de Sparano soit si anecdotique que cela. Les choix de Sparano désespèrent régulièrement les fans des Dolphins. On parle aussi bien de la Draft, que des choix de trade, de la gestion du dossier Henne la saison dernière etc..

Cette année, la course à l'AFC East pourrait se décider lors des week 15 & 16 lorsque Miami se déplacera respectivement chez Buffalo & de New England. Nous serons alors à la fin du mois de Décembre, en plein temps glacial et généralement, dans de telles conditions météorologiques, une condition essentielle à la victoire tiendra à la performance du jeu de course. On mesure donc tout le risque de Sparano de vouloir que le jeu de course se repose sur un joueur régulièrement blessé et qui n'a jamais dépassé le stade de promesse (Reggie Bush) et un jeune rookie, probablement trop tendre pour être efficace (Daniel Thomas).

Au rayon des paris, Sparano aurait pu frapper encore plus fort (et, accessoirement, achever définitivement les fans) si jamais Brett Favre avait accepté de faire une pige. Dans son papier pour le compte du Miami Herald, le reporter Jeff Darlington adopte un ton étonnament bileux à ce sujet. Jugez par vous mêmes : "Son corps se déplace lentement; chaque pas semble lui demander un effort des plus conséquents, Brett Favre ressemble à tout sauf à un homme qui pourrait faire son retour dans la NFL. De toute façon, il n'en a pas envie." Darlington continue : "Favre nous a demandé : "Vous venez de Miami pour me demander celà ? Vous n'avez donc rien d'autres choses à foutre ?" Non, visiblement. On n'a rien d'autres choses à faire." 

Toujours au rayon de la prise de risque maximale, Sparano pourrait signer Tiki Barber, 36 ans, le running-back retraité depuis 2006. Un Barber qui reprend du service, non pas pour l'amour du jeu mais pour payer un divorce difficile. Bref, la saison risque une nouvelle fois de plus très difficile à vivre pour les fans des Dolphins.






MIAMI VICE (part. 2) : LES CONFESSIONS D'UN FAN DE MIAMI.



"Dans ce nouveau numéro de "Confessions Intimes", suivez le parcours courageux d'un fan des Miami Dolphins, le dénommé Verchain :" 

"L'arrivée de Tony Sparano est due à la prise de fonction de Bill Parcells en tant que vice président chargé des opérations football des Dolphins, en fin d'année 2007. Une fois la saison terminée, Parcells vire Cam Cameron et installe 'ses hommes', le GM Jeff Ireland et le nouveau Head Coach Tony Sparano.

A cette époque là, pour nous, les fans des Dolphins, c'est le début potentiel d'une nouvelle ère. Le Big Tuna est dans la place, et il va forcément remettre Miami sur les bons rails après trois années de grosse souffrance. Après tout, il a retapé Dallas, déjà... Et puis, on sort d'une sale période, et Parcells est vu comme Dieu le Père...

Deux ans de Nick 'I'm not gonna be the Alabama coach' Saban globalement pas terribles, avec une draft catastrophique la seconde année (la première avait produit Ronnie Brown et un record de 9-7 qui nous fait manquer de peu les playoffs, la seconde... le CB Jason Allen, tellement bon que les Dolphins l'ont viré la saison passée, l'expérience Daunte Culpepper et un record de 6-10, dernière équipe de l'AFC East, cette honte...).
Un an de Cam Cameron, avec le célèbre épisode du choix de Ted Ginn avec le 9th overall pick... 'you'll love this pick', qu'il disait... Une saison complètement dans le noir, avec une seule victoire contre... Les Ravens, grâce à un TD longue distance de l'improbable Cleo Lemon pour Greg Camarillo, le receveur blanc qui est devenu le héros de la maison pendant un moment, juste parce qu'il nous a évité de rejoindre les Lions comme seule équipe à 0-16...

Arrive donc Sparano, la défense en 3-4 (adios à Zach Thomas et Jason Taylor, pour la première fois, nos deux icônes défensives en somme), et Jake Long, LT de Michigan, à la draft. Espoirs. On se dit, comme John Madden l'a répété pendant des années dans le jeu vidéo qui porte son nom que la 'good offense of football, always starts with the offensive line'. Là, on tient enfin notre LT pour les dix prochaines années, ya Ronnie Brown et Ricky W, on n'a pas de receveurs mais on peut espérer un truc quand même. Arrive Pennington qui se fait virer par les Jets, et on se dit que bon, s'il ne se blesse pas tout de suite, il peut nous arracher une belle petite série de victoires, histoire d'éviter à nouveau l'humiliation. On démarre mal, et puis tout s'inverse, le match mythique chez les Patriots, avec la Wildcat sur le terrain, Ronnie qui court et passe pour TD, la powerhouse de Boston écrasée... Certes, ils n'avaient pas Brady, blessé au premier match, mais on s'en fout, on savoure le titre de division, une année après avoir fini à 1-15. Bon, Baltimore nous explose au tour de Wild Card en playoffs, mais c'est pas grave. On se dit que c'est bien parti, qu'on est de retour.



Stephen Ross achète définitivement l'équipe, et commence sa politique de 'stars dans les tribunes' avec Warren Buffet, avec le mari de J-Lo (le cul de J-Lo en 16/9 dans les tribunes, ce kiff...), puis les soeurs Williams (pour ceux qui aiment les hommes), et finalement Fergie. Ah, et Gloria Estefan, aussi, pour les gérontophiles.

2009 : l'ère Henne débute. Encore un QB pour lequel on a investi un 2nd round de draft, tiens. Il paraît que c'était dans les plans de Sparano, d'ailleurs, mais il n'a pas eu d'autre choix puisque Pennington se blesse tout de suite contre les Chargers. J'y crois, sur le coup. Je me dis, enfin, on a un QB avec un gros bras, plus la Wildcat... Mais Miami merdouille, malgré une victoire de malade chez les Jets un lundi soir, avec un Ted Ginn qui explose tout sur ses retours de kick. Ronnie Brown se blesse pour la saison. Pas grave, Ricky W nous fait son Jesus Christ, une renaissance avec près de 1200 yards à la course. On revient, on se dit qu'on est des survivants, que rien ne peut nous arrêter... Sauf qu'on perd les trois derniers matchs (dont le dernier à la maison contre les Steelers, avec l'ami Pat White qui se fait découper au passage), qu'on finit à 7-9, pas de playoffs, on retombe...

2010 : Arrivée de Brandon Marshall. Là, c'est le chaînon manquant, on se dit. Certes, Jason Taylor est reparti encore une fois, chez les Jets, mais c'est pas grave, on va se refaire, on a fait une bonne draft (même si on n'a toujours pas de free safety, ce que je ne comprends pas) avec un type qui vient solidifier notre ligne défensive, Jared Odrick. Bon, il se blesse tout de suite, mais c'est pas grave, on aura Soliai qui s'impose en NT, permettant à Randy Starks de retrouver une position plus naturelle en DE. Cameron Wake va faire une bonne saison, Koa Misi le complémente bien. Karlos Dansby vient pour être notre patron de la défense, on a des bons jeunes corners (Vontae Davis et Sean Smith), une ligne qui vaut ce qu'elle vaut mais qui est capable de très belles choses. Et vladadam, ça part une nouvelle fois en sucette...

On va pourtant gagner nos deux premiers matchs, à Buffalo et à Minnesota. On se dit qu'il y a un truc, là... Sauf que bon, on se retrouve à la maison à perdre deux matchs contre les Jets puis les Pats avec un Henne catastrophique, et des special teams plus ridicules que celles des Chargers... On va quand même gagner à Green Bay. Pour mieux perdre contre les Steelers en se faisant voler par un arbitre qui habite la région de Pittsburgh... Et on enchaîne, victoire à l'extérieur, sauf à Baltimore où Henne perd les pédales... On nous annonce Pennington starter contre les Titans. Guess what ? Blessure. Henne rentre. Blessure. Tyler Thigpen (que certains fans complètement débiles imaginent comme la solution au poste de QB) au poste, et humiliation à la maison contre les Bears, pas un point de marqué, Marshall qui se blesse et pète à moitié un câble en balançant un ballon vers le banc de Chicago (nombreux sont les fans des Bears à sans doute regretter qu'il n'ait pas mis KO Jay Cutler)... On continue comme ça toute la saison ou presque, avant d'imploser à la fin, Marshall mettant nommément son QB (Henne, qui est revenu de blessure) en doute. Et on se fait éclater à New England pour finir à 7-9, encore une fois. Alors qu'on avait atteint à trois matchs de la fin un record à 7-6... Désillusion, encore une fois, avec une Wildcat qui ne marche plus, Parcells qui vide son bureau... Alors, on attend du changement. On se dit que Ross va aller nous chercher un coach un peu plus sexy que Tony et ses lunettes de soleil...

"Sarah Connor ?"

D'ailleurs, il traverse le pays pour aller rencontrer Jim Harbaugh qui vient d'annoncer qu'il quittait Stanford. Harbaugh renvoie Ross dans son endzone, et signe chez les Niners. Un nouvel épisode de public relations moisies. Ross confirme Sparano. Et il nous explique que, bon, en fait, ouais, il est allé voir Harbaugh (après avoir essayé de nier), mais juste pour parler un peu de football, parce qu'ils sont tous deux des anciens étudiants de Michigan.
Voilà qu'on nous prend pour des cons, maintenant. Un peu comme si je racontais que je traverse la planète pour aller voir Kate Upton, mais juste pour parler maquillage, en somme...

Donc, il faut digérer la pilule Sparano une fois de plus. Nouveau coordinateur offensif : l'ancien OC des Browns, dont l'attaque anémique nous a certes battus l'an passé, mais cela n'aura pas suffi pour lui préserver son poste, viré en même temps que son head coach Eric Mangini. Bref, pour la pyrotechnie, on repassera...

Situation spéciale due au Lockout, on drafte 'for need', un choix solide avec le petit Pouncey qu'on destine à jouer au centre... J'ai plein d'images de snaps foirés de sa saison passée chez les Gators de Florida, et je me dis que je ne suis pas convaincu... Bon, on jugera sur pièces quand il y aura du football.

Niveau free agency, une fois le lockout levé... on ne fait pas grand chose. Marc Colombo viré de Dallas arrive chez nous, mais je n'ai même plus envie de donner le bénéfice du doute à Sparano, qui a entraîné le joueur en tant qu'O-line coach des Cowboys avant de venir chez nous. Encore un joueur en sucre qui sera sans doute cassé prochainement, comme souvent... Autour de ça... Rien !
Enfin... Si... Nous avons un nouveau coureur, pour remplacer avec le rookie Daniel Thomas dans lequel je n'ai aucune confiance, notre duo désastreux Ronnie-Ricky (saison de merde l'an passé) : Reggie Muthafuckin' Bush. Le type que les fans de Houston voulaient absolument à son arrivée dans la Ligue en 2006. Les Texans ont fait le bon choix de prendre le pass rusher extraordinaire Mario Williams à la place, et Bush est allé jouer le rôle que j'appelle 'le décapsuleur' chez les Saints.

"Google images, c'est plus ce que c'était. Non, ceci n'est pas une image de Bush et Kardashian..."

Une équipe qui n'a pas de featured back au papier va chercher pour mener son attaque un type qui est plus utile pour remonter les punts (et encore, le premier depth chart officiel annonce Davon Bess comme PR) ou attraper des passes en 3rd down que pour porter le ballon au sol...
Et voilà que ce gars, qui n'a rien prouvé sur le terrain en dehors de sa versatilité et d'une certaine fragilité, nous la joue 'je suis le leader'. Comme dirait MuchoStinko : 'child, please'. On a même raconté qu'on comptait sortir Tiki Barber du saloir pour le 'piloter'. Après tout, à ce stade dans sa propre carrière, Tiki n'était pas autre chose qu'un 3rd down back qui remontait les punts... 'Child, please'...

Et puis, la bonne grosse rumeur, démarrez les tracteurs : Tony Sparano veut Brett Favre ! Oh, putain. Toutes les bombasses de South Beach appellent les déménageurs pour aller se réfugier à Reile's Acres, North Dakota, 503 habitants et 12000 vaches... Mais bordel, quoi ? On en est là ? Tout ça parce Sparano est aussi doué pour la communication qu'un troupeau d'eunuques l'est pour faire des gosses... Il n'y a rien eu de concret sur cette affaire, sauf une nouvelle fois une affaire qui tourne Miami en ridicule.

Aujourd'hui, les fans sont lassés de Sparano, qu'on ne voulait plus voir en peinture à la fin de la saison dernière. Et qui est toujours là, accroché au poste comme un toxico à sa pipe à crack. Je n'ai pas encore, pour ma part, abandonné tout espoir par rapport à Chad Henne. Même si je suis de plus en plus persuadé qu'il n'est pas assez brillant intellectuellement pour être un grand QB.
Et je crois que d'autres ont depuis longtemps passé le cap, en venant à manifester pour l'arrivée de... Kyle Orton ????? Le mec qui a gagné trois matchs à Denver l'an passé ? Child, please...

J'en viens presque à souhaiter une saison catastrophe, et un premier choix de draft, pour aller chercher le prochain héritier prospectif d'un homme qui n'a jamais été remplacé, Dan The Man Marino, qu'il s'appelle Andrew Luck ou Matt Barkley. Ou même Landry Jones, allez savoir.
Et, surtout, qu'on sorte enfin Jon Gruden de sa cabine de commentateurs, enfin, enfin, enfin.
Là, ce serait un formidable signal envoyé par le proprio : 'messieurs-dames, je veux gagner'.
En attendant, on n'a toujours pas de free safety, tiens. V'là la saison de merde qui s'annonce, encore..."

Il vous restera toujours deux raisons de regarder les matchs des Dolphins.


Le blog vous signale que vous pouvez retrouver Verchain régulièrement sur : http://verchaininc.blogspot.com/







WHAT'S NEW ? DIMANCHE AVEC LES MIAMI DOLPHINS.

(En préambule : si j'ai l'opportunité d'avoir des retours concernant les camps d'entraînement des équipes, je les donnerais sur le blog. Ce sera généralement un compte-rendu des analyses les plus intéressantes des journalistes sur le coup. Maintenant, méfiance, tout cela est à prendre avec des pincettes. La réalité d'un camps n'est pas celle d'un match.)


Ce Dimanche, un joueur a particulièrement impressionné. Une fois n'est pas coutume, Chad Henne (QB) était à la fête. Bonne lecture du jeu, lancers performants, Henne a été félicité par Sparano à l'issue de la séance : "Je trouve qu'il a bien lancé, et plus particulièrement dans les deux premières séries.", expliquait le coach de Miami. La performance de Henne était évidemment encourageante au vu du barnum actuel autour de la position de QB. L'objectif était de signer un joueur qui puisse concurrencer Henne pour le rôle de starter. Miami avait donc entâmé des négociations avec Denver pour Kyle Orton, avant que les Broncos ne retiennent finalement leur QB. Durant cette épisode, les supporteurs de Miami avaient tancé de manière brusque Henne, allant jusqu'à chanter des "Nous voulons Orton.". Blessé, mais visiblement pas abattu, Henne est apparu affûté dans la nouvelle attaque développée par Brian Daboll, l'ex-coordinateur offensif des Cleveland Browns. Bilan : 10 sur 15 passes, 150 yards, 3 TD, 1 interception. A noter également une bien meilleure connection entre Henne & Brandon Marshall (vous savez... ce WR qui souffre du syndrome de Randy Orton !). Henne ira d'ailleurs d'un "Je pense qu'aujourd'hui, c'est le premier jour où l'on s'est trouvé aussi bien." dans la presse, à l'issue de l'entraînement.

Globalement, les journalistes insistent sur le fait, qu'en l'état actuel des choses (seulement la 8ème séance d'entraînement et la 4ème avec le casque et tout l'attirail !), la performance démontrée par l'ensemble des lignes aura été plutôt satisfaisante. Du côté des rookies, Sparano a laissé entendre sa satisfaction au sujet de Mike Pouncey : "Mike a fait des choses aujourd'hui qu'il n'arrivait pas à faire il y a deux jours." 




WHAT'S NEW ? LUNDI AVEC LES GREEN BAY PACKERS.

(En préambule : si j'ai l'opportunité d'avoir des retours concernant les camps d'entraînement des équipes, je les donnerais sur le blog. Ce sera généralement un compte-rendu des analyses les plus intéressantes des journalistes sur le coup. Maintenant, méfiance, tout cela est à prendre avec des pincettes. La réalité d'un camps n'est pas celle d'un match.)


Mike McCarthy n'est pas content. Et il l'a bien fait savoir à son attaque ce Lundi après une séance d'entraînement désastreuse. Fumble en série pour les RB, pénalités et de multiples autres erreurs étaient au programme.

"Je ne veux pas manquer de respect aux mecs. On a un niveau exceptionnel sur la feuille de match. Ça, tout le monde sera d'accord. Maintenant, le fait est qu'on est très loin d'avoir le niveau d'une équipe de football. Nous devons comprendre cela; nous devons aller de l'avant et travailler dur. Ne comptez pas sur moi pour jeter des fleurs aujourd'hui."

Ce qui enrage le plus le coach des Packers, ce sont ces fumble (James Starks x2; Ryan Grant) : "La balle qui tombe au sol, c'est inacceptable. Ce n'était vraiment pas une bonne séance."  McCarthy a comparé le niveau montré par ses troupes à celui des années précédentes et a estimé qu'une avant-saison tronquée par le lockout était la raison majeure qui pouvait pousser les joueurs à faire autant d'erreurs. Mais pas question d'utiliser cela comme une excuse !  "On n'a pas eu le même nombre de séances d'entraînement que dans le passé. Il est important de resserrer les boulons mentalement parlant. On fait plus d'erreurs qui proviennent du mental qu'auparavant. C'est probablement la même chose chez les autres équipes. Mais, à vrai dire, je m'en fous. Nous, on a un niveau d'exigence qu'il nous faut atteindre. Et je veux me montrer confiant et l'atteindre."

Fallait pas l'énerver !!!



BANDE DE COMÉDIENS !

Thomas Tull, ce nom ne vous dit probablement rien. Et vous auriez raison ! Tull fait partie de l'actionnariat des Pittsburgh Steelers. Il est également producteur exécutif du nouveau Batman, en cours de tournage. Alors, forcement, lorsqu'il a fallut gonfler le scénario, l'occasion était trop belle d'inviter les joueurs de Pittsburgh à l'affiche !

Dimanche matin, les caméras de tournage se trouvaient donc du côté de Heinz Field. Etaient filmés : Hines Ward, Willie Colon, Maurkice Pouncey, Mike Wallace, Heath Miller, Aaron Smith, Ryan Clark, Troy Polamalu, James Farrior, Casey Hampton. L'histoire ne raconte pas quel super-méchant était incarné par quel joueur, si Big Ben incarnait le Joker ou encore si les longs cheveux soyeux et brillants de Polamalu lui ont permis de décrocher le rôle de Catwoman.



MASO FLACCO !

On y est presque. La pré-saison commence ce Jeudi. A cette occasion, vous découvrirez la nouvelle bannière du blog consacrée au soir de match; un travail toujours aussi soigné signé par l'artiste The Great Cali.

Du côté des Ravens, Baltimore sera en déplacement au Lincoln Financial Field, l'antre des Eagles. L'occasion pour le QB Joe Flacco de revenir dans un endroit qu'il connaît bien, puisqu'il avait grandi du côté de Audibon, à 10 minutes de Philly.

"Ça va être sympa de revenir là-bas, pas loin de ma maison. Ça va être un bon moment." Bien entendu, par son histoire personnelle, Flacco connaît les habitudes des résidents du coin et en a profité pour narguer les fans des Eagles : "J'espère que je lancerai un TD, juste histoire d'entendre les fans me huer. Ça serait magnifique." C'est un masochisme un peu original !

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