mercredi 24 août 2011

NewNiouz (24 Août 2011)








 (REWIND !) : PATTERSON IS BACK !  


Le blog avait évoqué dans un ancien article ce triste moment où Mike Pattersson (DT - Eagles) s'était effondré devant ses coéquipiers particulièrement choqués. Le blog est ravi d'apprendre que Pattersson sera sur le terrain dans la nuit de Jeudi pour affronter les Browns.

Pattersson souffrait d'une malformation artério-veineuse dans le cerveau : la circulation du sang était anormale entre les artères et les veines. Il a été suivi par 4 éminents docteurs spécialisés dans ce domaine. Il a été autorisé depuis à reprendre le football.
 




(REWIND !) : LE COURRIER DES LECTEURS


Suite à mon dernier article sur les Bears, Crow299, fan incontesté de la franchise de Chicago, a souhaité réagir. Morceaux choisis :


"Si on y regarde de plus près, sur papier, l'équipe de Chicago peut quand même faire peur. Roy Williams, Devin Hester et Johnny Knox comme receveurs ça a quand même un peu de gueule, le duo Forte-Barber en HB c'est quand même pas de la merde, la défense est béton et Cutler a quand même de grosses qualités (un peu inconstant tout de même ^^). Mais, dans les secteurs moins médiatiques, moins exposés et surtout moins re$pectable (comme dirait l'autre), nous avons une meute de sans grade, de seconds couteaux heureux d'être là ... dont les performances sont à la hauteur des salaires, just correct. "



"Mojo et les autres qui s'en prennent à Cutler ? C'est bien fait pour sa gueule. T'as des couleurs Jay et t'as des milliers (voir millions) de personnes qui te supportent. Quitter un match comme ça sans montrer un fighting spirit dont on peut s'attendre venant d'un gars comme toi, c'est indigne. C'est à Cutler de prouver que cette affaire aura servi a quelque chose, soit ils se bat pour les Bears soit sa carrière va se résumer à ça : talentueux, inconstant et lâche. COME ON JAY !"


"Forte = re$pect ? Show that in the field first, we'll talk after. En trois saisons, Forte en a réussit une. Il a commencer à demander du pognon quand Barber est arrivé ... il veut juste une assurance pension, point barre. Même chose que pour Cutler : soit il prouve qu'il est digne de porter les même couleurs que Walter Payton soit il la boucle. "



"Pour avoir joué un peu au Foot US, je peux dire qu'il n'y a rien de comparable entre une pelouse artificielle et une pelouse naturelle. On a déjà joué sur de la pelouse sablonneuse, bosselée, gelée, totalement dégarnie, boueuse ... mais ça, c'est faute de moyen (la Belgique vous savez ...). Par contre, en Amérique, ils ont la possibilité de jouer sur une pelouse naturelle avec chauffage de pelouse, arrosage fréquent et entretient régulier.
On a installé un terrain synthétique dans mon ancien club, directement importé des USA (quand le coach fréquente l'ancien ministre des sports et l'actuel bourgmestre de la ville (on dit maire chez vous), ça aide). J'y suis retourné et j'ai constaté que plusieurs joueurs étaient blessés, chevilles, genoux, etc. . J'ai joué quelques fois dessus et, c'est vrai, le terrain était léger et bien plus agréable. Conséquences : jeu plus rapide, plus brutal et les chaussures qui accrochent parfois dans le gazon. J'assiste ensuite à un match et crack ... un coéquipier qui se détruit le genou sur un bête changement de direction.
Le Soldier Field n'est pas encore prêt, certes, mais je suis un grand partisan du vrai gazon. Il faut parfois accepter que le terrain soit mauvais mais je pense qu'une équipe capable de bien se démerder sur gazon (qu'il pleuve, qu'il neige ou qu'il vente) peut posséder un avantage en jouant sur synthétique. "



"C'est pas inscrit sur ma gueule mais j'aime bien les oursons en fait !"



FANTASY FOR A FREAK !

En attendant, les Bears ont dont été corrigés par les Giants dans la nuit de Lundi sur le score de 13. 41. Victoire pour les Giants certes mais il y a certaines victoires qui sonnent comme des défaites. Sachez que, si vous jouez au Fantasy Football sur le site de la NFL, choisir la défense des Giants serait un risque conséquent : en effet, les Giants ont perdu 3 joueurs sur ce match !

Terrell Thomas (starter CB) souffre d'une blessure au genou droit; intervention chirurgicale en vue. Marvin Austin (second tour de la Draft) est atteint à un muscle pectoral. Et le dernier Brian Whiterspoon, un free agent, s'est blessé au niveau d'un ligament dans le genou gauche.

Ils ne rejoueront plus de la saison.




GIMME SOME RE$PECT !





Dans cette nouvelle édition du "Gimme Some Re$pect" (la 1ère édition était consacrée à Matt Forte), nous accueillons Chris Johnson, le RB des Titans.

Actuellement, Johnson se trouve du côté de Nashville dans une petite pièce. A un coin de la table figure Joel Segal, son agent. A l'autre coin Mike Reinfeldt, le GM de la franchise.

Johnson est à deux ans de la fin de son contrat. Cette saison, il devrait toucher 1M $. La somme initiale était de 850 000 $ mais Tennessee avait revu cette somme à la hausse l'année dernière. Et cette saison, la franchise n'a pas hésité à déclarer qu'elle ferait de Johnson le RB le mieux payé de l'histoire de la NFL. Depuis... silence radio.

A titre de comparaison, Adrian Peterson (Vikings) tourne au-delà des 10M $. DeAngelo Williams (Panthers) vient de signer un deal sur cinq ans pour 43M $ dont 21M de garanti.

Interrogé sur le sujet, Johnson se voulait sobre : "Je ne sais pas si l'on va trouver un deal. Je veux juste être présent aux négociations." Pourrait-il quitter les Titans si aucun deal n'était signé ? "J'en sais rien. On verra demain."

Affaire à suivre.





BIG DADDY REX EST UN GRAND MÉCHANT JALOUX !


Je vais vite passer sur la dernière interview de Coach Rex Ryan (New York Jets) dans le "NFL Total Access". Le moment culte était sans aucun doute le passage suivant : "Je n'ai pas besoin de la reconnaissance des gens. Tout ce que je veux, c'est de gagner. Et ce que je veux, c'est ce que Bellichik a eu."  

Ce qui m'a surtout intéressé se trouve dans le New York Post, une déclaration en forme de règlement de compte de la part de la nouvelle acquisition des Chicago Bears, le DE Vernon Gholston qui est revenu sur sa période avec les Jets.

"Avant même que la Draft de 2008 n'ait débuté, je savais comment Rex Ryan me percevait. Je n'étais pas enthousiaste lorsqu'il est devenu mon coach." (note du blog : Gholston était le choix de Eric Mangini, remplacé très rapidement par Rex Ryan). "Vous savez : lorsque vous êtes choisi au 1er tour, vous vous attendez à plus de respect, que l'on vous donne plus de chance."

Gholston poursuit : "Lorsqu'il a été nommé, il est venu vers moi et m'a dit qu'il pensait que j'étais rejeté par les autres gars de l'équipe. Il a vu que c'était faux. C'est vraiment triste à dire mais ce sont les préjugés qui déterminent le football." Et ce n'est pas fini : "Chaque équipe raffole du talent. Me dire que j'en avais aucun, c'est abusé. Le fait est qu'avec les Jets, c'était le remue-ménage à tous les niveaux. Constamment. Il n'y avait aucune stabilité dans cette équipe." Et Gholston enfonce le clou :    



"Lorsque tu as un nouveau coach, tu te prends à espérer que toutes les décisions soient justes. Mais, lui, il venait de Baltimore. Il a passé de nombreuses années là-bas et visiblement, il est encore à fond sur ces mecs."

Bien entendu, cela ne pouvait tomber dans l'oreille d'un sourd; on connaît tous la féconde de Rex Ryan. Et la réponse est venue dans le "Star Ledger" : "Je suis ennuyé parce qu'en fait, je me trouve juste. Et même plus. Je donne pas mal d'opportunités aux mecs. Bref, le fait est que ma façon de me conduire me satisfait pleinement."


"Peut-être que j'ai préjugé de ses forces mais croyez-moi : lorsque je suis arrivé ici, j'étais son coach. Il était l'un d'entre nous et je suis devenu un Jets. J'ai eu l'occasion d'évaluer Vernon bien avant son entrée dans la Draft; je n'étais pas aussi enthousiaste que certains de mes collègues. Mais le fait est que, dans cette histoire, chacun fait partie d'un tout. Et je voulais réellement qu'il réussisse pour le bien de l'équipe."
Rex Ryan conclut par un : "Je pense que c'est un bon gars. Je m'en fous de ce qu'il a pu dire sur moi - c'est cool - c'est un bon mec et je lui souhaite le meilleur pour l'avenir."




L'avis du blog : En tant que supporteurs des Ravens, moi, comme tous les fans de la franchise du Maryland, on connaît tous cette passion que Rex a pour nos joueurs. C'est de l'amusement avec certainement un peu d'agacement. C'est une ritournelle qui consiste à dire : "Voilà, untel de Baltimore est sur le marché : Rex va foncer dessus." Maintenant, dans le pass rush des Jets, Gholston avait qui en face de lui ? Trevor Pryce ? Pryce, malgré ses qualités intrinsèques, était usé au fil des années. Le vrai sujet n'est pas là. Le vrai sujet, ce n'est pas le fait que Rex aurait privilégié d'anciens Ravens au détriment des Jets. Non. On peut reconnaître bien des torts à Rex Ryan mais on se doit d'admettre qu'il sait dénicher des talents (enfin, tenter de ressusciter Aaron Maybin, la déception des Bills, est une sacré prise de risques). La véritable question tourne autour de Gholston qui a eu l'occasion de prouver sa valeur et qui tourne à 0 sack en 42 rencontres. Tout est dit.




LE JOUEUR IMAGINAIRE.


Autre joueur à régler ses comptes avec ses anciens coéquipiers : Channing Crowder (LB) a joué six saisons avec les Miami Dolphins avant de raccrocher les crampons à l'âge de 27 ans. Une semaine plus tard, il annonçait qu'il reprendrait la direction des terrains en 2012.

Joueur fantasque, coutumier des déclarations farfelues, Crowder avait visiblement décider de se payer son ancien coéquipier Chad Henne, le QB des Dolphins, durant l'émission de radio sur WQAM-AM.

"A mes yeux, il n'a rien prouvé et maintenant que je suis passé de l'autre côté et que je suis devenu un simple fan, j'en suis plus que convaincu." 

Crowder continue : "Il a la technique : un bon bras - son jeu de jambes est très drôle - et ça lui arrive parfois de lancer correctement. Maintenant, pour aller chercher la victoire, prendre tout sur ses épaules comme le font les Manning, Brady, décrocher la victoire alors que tu as 5 points de retard / 1 minute à jouer / à 20 yards de la ligne de TD, ça, il ne sait pas faire. Il n'a pas les capacités pour. Ca serait dur de gagner avec lui."

Crowder avait aussi quelques gentillesses à dire sur le compte de Jeff Ireland, GM des Dolphins, expliquant qu'il ne jouerait jamais plus pour Miami tant que Ireland occuperait une fonction dans la franchise. Crowder a reproché le fait que Ireland ne supportait pas les prises de position du joueur.

Interrogé sur le sujet, Coach Tony Sparano s'est contenté d'un : "Il est déjà en train de parler à la radio, hein ? Je n'ai rien à dire à ce sujet. Les gars, vous connaissez ma position et vous savez ce que je pense de Chad Henne."
Sobriété bienvenue de la part de Sparano face aux propos d'un joueur dont les performances sur le terrain auraient pu inspirer un Jean-Baptiste Poquelin. Car, si Molière avait vécu au XXIème siècle, il aurait certainement écrit "Le joueur imaginaire" en hommage à Channing Crowder.




LA MAUVAISE PASSE DES FRANGINS PALMER


Carson Palmer, l'ancien QB des Cincinatti Bengals, n'a finalement pas eu gain de cause. Réclamant à corps à crie un trade loin de Cinci, Palmer s'est heurté à l'intransigeance de son présidence et a donc été contraint de prendre sa retraite.

Néanmoins, cette retraite n'a pour le moment rien d'officiel; Palmer se trouve actuellement sur la reserve list. Cinci a drafté Andy Dalton (TCU) et compte dans ses rangs l'ancien Raiders Bruce Gradkowski.




Dans cette situation, le petit frère de Carson, Jordan Palmer est passé n°3 dans la depht chart de Cinci.

Carson a accusé très récemment les dirigeants de Cinci de passer leurs nerfs sur Jordan. Carson croit savoir que Jordan sera cut au tout dernier moment, ce qui mettrait le QB dans une impasse afin de retrouver une nouvelle équipe.

Du côté de Cinci, les débuts de Dalton n'ont pas été bons. Le rookie n'a visiblement pas le profil pour être un starter. La saison s'annonce chaude chez les Bengals.




PAPYS SUPERSTARS ! 

Et, tout à coup, le petit monde du football US explosa !!! Un tweet à priori anodin avait mis le feu dans les salles de rédaction ou dans le coeur des fans.




Petit rappel des faits : Peyton Manning, le QB des Colts a donc subi une intervention chirurgicale au cou au mois de Mai. Et la convalescence du vétéran prend du temps, beaucoup de temps, trop de temps. Manning en est à plus de 25 entraînements ratés consécutivement.

Alors, lorsque le proprio des Colts, Jim Irsay, indique sur twitter qu'il se trouve à Hattiesburg, foyer de Brett Favre, le petit monde du football s'enflamme : Est-ce que le fantasque proprio des Colts envisagerait à ce que Brett Favre fasse une pige en attendant le retour de Peyton Manning ?

Le blog estimait que Manning avait montré des signes de déclin la saison dernière. Les dernières déclarations du QB ne sont pas rassurantes.



"Certainement. Je veux jouer. Et c'est dur à encaisser de voir les heures défiler lorsque tu es en convalescence. Je vais avoir besoin de chaque moment de ces deux semaines à venir. Et, après, je vous dirais où j'en suis.", disait le QB Samedi dernier.

Alors, la rumeur Brett Favre, info ou intox ? Irsay a depuis rejeté une demande d'interview de l'agence de presse "Associated Press". Pour autant, à la lecture de ces évènements, un autre de ces tweets a soudainement pris une toute autre ampleur :




Le tweet est une allusion au bluesman Robert Johnson, un natif du Mississipi. La légende raconte que Johnson aurait passé un contrat avec le diable pour devenir une star. Une façon de dire que signer Favre serait un acte sulfureux ?

Le LB Gary Brackett livre une toute autre interprétation : "Mec, les tweets de Jim sont vraiment tordants. Il essaie généralement de les écrire depuis des lieux qui ont une forte connexion avec la musique. Maintenant, je ne vais certainement pas prendre twitter pour de la musique d'évangile."

D'autres joueurs des Colts ont été encore plus explicites, puisque Dallas Clark (TE), Pierre Garçon, Anthony Gonzalez et Blair White (WR) ont indiqué qu'ils faisaient confiance à... Curtis Painter pour assurer l'intérim de Peyton Manning durant son absence !

Encore plus tonitruante était la déclaration de Tony Dungy, l'ancien coach légendaire des Colts, qui commentait le match Chargers @ Cowboys dans la nuit de Dimanche à Lundi. Interrogé sur la question, Dungy a répondu que seule la mort pourrait empêcher Manning de jouer l'opener du 11 Septembre. Humour grinçant...

Et pour Robert Mathis (DE), l'issue ne fait d'ailleurs aucun doute : "Notre serial killer sera de retour et il sera prêt. Je n'ai aucun doute là-dessus."

Bref, dit autrement, on voit d'un mauvais oeil, du côté des vestiaires des Colts, la venue supposée de Favre. Mais tout cela a le temps de changer. Et si jamais le corps de Manning était en état de marche le 11 Septembre, on interpréterait alors avec sourire les tweet du fantasque Irsay, comme ayant besoin de recourir aux grosses ficelles pour laisser supposer que Manning ne pourrait pas jouer ce début de saison.


UPDATE : Au moment de publier son article, le blog s'aperçoit avec effarement que le dossier vient de trouver son épilogue : Jim Irsay vient d'annoncer sur sa page twitter que le vétéran et ex-Titans Kerry Collins est désormais un Colts. L'histoire ne dit pas si Irsay s'est amusé de ceux qui le suivent sur twitter, s'il a finalement écouté son vestiaire hostile à Favre ou s'il avait rencontré un refus virulent de Brett Favre (qui avait déjà envoyé paître Miami). Quoi qu'il en est, l'annonce de la signature de Collins ne manquera pas de soulever les pires interrogations concernant l'état de santé de Manning.





ARE YOU KIDDING ME ?


Le blog avait envie de pousser un coup de gueule contre deux règles qui l'exaspère après seulement deux semaines de football en pré-saison.

1/ The Tuck Rule

Le blog a fouillé dans les cartons de YouTube et vous a déniché un excellent reportage très bien détaillé :





Et l'on voit la physionomie d'un match changer du tout au tout à cause de cette règle effroyable : un sack du QB dans les règles de l'art se transforme soudainement en une passe non complétée si jamais le QB a le malheur de lâcher le ballon.

 Un coup de gueule n'a pas pour vocation d'être objectif. J'avais été surpris de voir cette règle apparaitre en faveur d'un QB bankable pour la NFL du fait de sa "belle gueule". Mais, au-delà de cela, la tuck rule est totalement dans l'esprit de ces dernières années : pénaliser la défense au profit de l'offense. Pénaliser l'effort au profit du spectaculaire et rendre le jeu plus accessible au commun des mortels et ça, le blog ne peut le cautionner.


2/ Le coup de pied d'engagement aux 35 yards. 

Le blog voulait saluer la très bonne initiative de Dave Toubb, l'excellent coach de la special team de Chicago. Durant la week 1 de la pré-saison, Toubb n'a pas respecté la nouvelle règle de la NFL qui consiste à tirer chaque coup de pied d'engagement des 35 yards. Toubb est revenu à l'ancienne règle de base, à savoir tirer des 30 yards. Certes, il pénalisait son équipe mais sa volonté était de mieux pouvoir évaluer les jeunes joueurs de sa special team. 

Avancer de 5 yards permettait d'aboutir à un objectif bien précis : permettre aux kicker d'aller chercher plus facilement des touchback. L'idée générale, c'est : plus de touchback, moins de K/R (Kick return) donc moins de blessures. La règle est en observation; elle n'est pour le moment applicable que cette année.

Depuis, Coach John Harbraugh a lancé un pavé dans la mare avec cette déclaration : "Avec cette règle, c'est dingue de voir les mecs arriver si rapidement sur le K/R. Honnêtement, je pense que les équipes vont essayer d'aller chercher les 10 yards pour tackler le gars qui remonte le coup de pied aux alentours des 15 yards. Ca va être très stratégique."




STATE OF RAVENS


Les training camp sont désormais derrière nous. Nous sommes rentrés dans les préparatifs pour la saison régulière. Comme vous le savez, le blog apprécie tout particulièrement les Baltimore Ravens. A ce titre, le blog vous livre le top 5 des jolies surprises de ces dernières semaines, des confirmations ou plutôt ceux que l'on n'attendait pas à ce niveau - en bref, ceux qui pourraient surprendre cette année.


5ème LaQuan Williams (WR - Maryland - 2011 : undrafted)
Alors, certes, le jeune est rentré sur le terrain lors des deux premières journées de la pré-saison contre des équipes de deuxième ou troisième ligne, mais sa solidité, ses mains notamment, ont surpris. Contre Kansas City, il est auteur d'un bon 3 catches pour 46 yards. Contre Philly, il s'est manifesté par un catch de 38 yards. A son rôle à jouer en cas de blessure ou si la déception Torrey Smith devait se confirmer.

4ème Bernard Pollard (SS - Purdue - 7ème année : 1ère année aux Ravens)
La présence athlétique de Pollard a surpris. Il s'est imposé de suite comme le complément naturel de Ed Reed dans la secondary, reléguant Nakamura & surtout Zbikowski à des rôles supplétifs. On attend de lui la hargne, la compétitivité, les big hit. Il les a d'ores et déjà montré.

3ème Tyrod Taylor (QB - Virginia Tech - 2011 : Round 6 Pick 15)
On savait qu'il avait la même présence athlétique que Michael Vick. Mais on mettait en doute sa lecture du jeu. Il n'a pas été exceptionnel sur ses lancers mais il demeure pour le moment (après les matchs contre Philly & Kansas City) à un respectable 61,5% de passes complétées. Il est le leader des Ravens en pré-saison concernant le rushing game (64 yards pour 7 courses). Il semble être prêt pour ce rôle de QB2 qui lui tend les bras.

2ème Cary Williams (CB - Washburn - 4ème année : 2ème année aux Ravens)
Alors, coordinateur de la secondary, Chuck Pagano avait ressuscité l'année dernière l'arrière garde des Ravens, en rétrogradant notamment Fabian Washington (nouvel élément des Saints) du rôle de starter à un rôle de cireur de banc en cours de saison. Devenu coordinateur défensif, Pagano gardera forcément un oeil attentif sur un secteur qu'il affectionne : il a d'ores et déjà ressuscité Williams qui a montré ces derniers quinze jours de belles choses en tant que CB2. Entre un Foxworth pas réellement remis de sa blessure au genou, un Webb qui déçoit et un Jimmy Smith qui semble avoir beaucoup de choses à apprendre, Cary Williams a sa carte à jouer en ce début de saison.

1er Pernell McPhee (DE - Mississipi State - 2011 : 2011 : Round 5 Pick 34)
Il est la surprise du moment à un secteur où Baltimore pourrait avoir besoin de lui. Il est intuitif, a un bon positionnement de ses mains. Il a une hargne hors norme. Il est auteur de deux sacks en match de pré-saison. Petit retour sur lui avec l'un de ses plus grands moments où on le retrouve face au nouveau QB des Pats :





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