mardi 1 novembre 2011

Tonight Football !! (Review Week 8)


(Peu satisfait par le déséquilibre entre la partie I & II, je fais évoluer quelque peu les Reviews) 






Arizona Cardinals (1- 6) @ Baltimore Ravens (5- 2) : 27- 30
Dimanche 30 Octobre 2011 - 19h00 - M& T Bank Stadium


Ayant renouée avec ses fâcheuses manières entrevues lors des dernières rencontres, Baltimore est menée 3- 24 à la pause. Le visage montrée par la franchise donne l'impression d'une véritable cassure entre les joueurs, entre le staff. Seul motif de satisfaction : après ses paroles fortes de Lundi dernier, Terrell Suggs est bien décidé à ne rien lâcher. Sa hargne, sa combativité de tout les instants est un bien moindre motif de satisfaction au vu de l'ampleur du score.


Quel plaisir de voir Terrell Suggs défendre son maillot de la sorte ! 

Les joueurs rejoignent les vestiaires sous les huées. Les Ravens finiront malgré tout par l'emporter, ne concédant que 6 first downs aux Cardinals. Comment expliquer cet incroyable retour ?

L'incroyable faiblesse de l'offensive line des Ravens est connue de tous : les adversaires se contentent maintenant d'envoyer 3 joueurs en rush; le reste quadrille la zone de manière à ne laisser aucun espace aux receveurs de Baltimore. Mis sous pression, Flacco ne peut trouver de receveurs ouverts. Les Ravens se remettent alors à la hurry-up offense pour contrarier les plans de l'adversaire : entretenir un tempo rapide où la défense ne peut se réorganiser et continuer à imprimer son pass rush efficace.

Autre point essentiel de la rencontre : l'horloge est un ennemi conséquent lorsque l'on court derrière le score. Le staff des Cardinals anticipe alors une prise de risques beaucoup plus importante des Ravens et croit savoir que Flacco misera sur la menace verticale que représente Torrey Smith. L'excellent Patrick Robinson (CB), qui avait éteint Anquan Boldin (WR) en première période, se voit donc attribué comme mission de filer le train à Smith. C'est AJ Jefferson qui se chargera de Boldin. Mais l'ancien membre de Fresno State n'a pas le talent de Robinson : au moindre changement de route de Boldin, Jefferson prend un mètre de retard sur le vétéran. En hurry-up offense, les Ravens vont insister sur Jefferson, maintenant que le doute a été insinué dans la défense des Cardinals. Robinson ne viendra que trop tard se charger à nouveau de Boldin.

Est-ce que Arizona pourra trouver une bouffée d'oxygène avec son attaque ? Pas la moindre. La fébrilité a gagné les Cardinals en cette fin de 3ème quart, alors que les Ravens sont survoltés dans une ambiance de feu et réellement assourdissante : le M&T Bank Stadium a retrouvé l'esprit belliqueux et guerrier des siens et chante à tout rompre "Seven Nation Army" de White Stripes, l'hymne des Ravens. C'est l'instant magique où ce sport peut laisser place à tous les rebondissements possibles. Coach Chuck Pagano (coordinateur défensif - Ravens) souhaite redonner la possession du ballon le plus rapidement possible à son attaque et se montre très agressif dans le choix de ses plays - principalement des DB Blitz où Chris Carr, Bernard Pollard, Tom Zbikowski auront notamment l'occasion de s'illustrer. La tendance est inversée : l'offensive line des Cardinals n'arrive point à colmater les brèches. (6 sacks, 1 interception)


Quel renversement de situation !

Coach Ken Whisenhunt (Cardinals) est revenu sur ce retour improbable : "C'est dur à encaisser. Nos gars ont vraiment accusé le coup. Dans cette rencontre, il y avait l'opportunité de réaliser quelque chose que tout le monde nous pensait incapable de faire. Mais nos gars croient en ce qu'il font. Si vous regardez la première période, cela montre que, lorsque nous allons dans le bon sens, nous pouvons être une très bonne équipe de football."

Les Steelers sont au programme pour les Ravens. Il est grand temps de retrouver le niveau de performance lors de la première confrontation. Cela presse.


LauLau avait parié sur les :
Ravens
                                                                                                                                                                            

New Orleans Saints (5- 3) @ Saint-Louis Rams (1- 6) : 21- 31
Dimanche 30 Octobre 2011 - 19h00 - Edward Jones Dome


Steven Jackson (RB - Rams) a inscrit 2 TDs. Il a surtout dépassé la barre des 100 yards, ce qui est une première depuis 3 saisons.


Roman Harper tente de s'occuper de Steve Jackson.

 AJ Feeley, le remplaçant de Sam Bradford, blessé, a lancé son premier TD depuis quatre ans. En face d'eux, Drew Brees n'a pas su tirer profit d'une secondary des Rams dévastée par les blessures. Dans les dernières secondes de la rencontre, le QB des Saints a tout de même évité de mettre fin à sa série de 35 matchs avec au moins un TD de lancé. Face aux Colts, il en avait mis cinq (pour une victoire très facile 62- 7) - et c'est probablement dans la teneur de ce match face à un Indianapolis résigné que l'on trouve une raison essentielle au relâchement des Saints et à leur manque de concentration coupable Dimanche dernier : les Rams, eux, n'avaient pas encore renoncé. C'est ce qui a fait la différence entre les Rams & les Colts. "On en a parlé durant toute la semaine pour essayer de se prémunir contre tout risque. Visiblement notre préparation aura été mauvaise.", disait Brees en conférence de presse.

Les Saints étaient largement favoris face à l'une des pires équipes de la NFL, que ce soit en attaque ou en défense. Ils ont été réduits au silence durant la première partie de la rencontre (0- 17), une première depuis 2007. Ils ont surtout subit 6 sacks. Pour la petite statistique, les Rams, c'étaient 11 sacks en 6 rencontres.



Car, c'est justement là où le bats blesse pour New Orleans : l'offensive line.

Outre les sacks, l'offensive line a été incapable d'ouvrir les brèches nécessaires pour les RBs. Pierre Thomas finit la rencontre avec un tout petit 23 yards. Au sol, les Saints n'ont été chercher que 3 first downs. Cette impuissance flagrante a-t-elle joué sur les nerfs de certains ? Carl Nicks (G) & Aaron Kromer (coach de l'offensive line) ont du être séparés sur le point d'en venir aux mains. Nicks joua après coup de la langue de bois : "Mec, pour être honnête, je ne me rappelle même plus de ce qui s'est passé. C'était dans l'intensité du moment. J'ai perdu mon calme. Je ne me rappelle plus pourquoi. C'était la frustration de perdre qui parlait. L'émotion a pris le dessus. Je m'excuse pour être apparu comme un imbécile. Je ne referais jamais plus la même chose."

Est-ce que cette défaite peut avoir des répercutions sur New Orleans ? Drew Brees ne croit pas : "Parce que nous sommes une bonne équipe. On a des gars qui sont passionnés par le jeu, qui sont émotifs et qui veulent gagner. Il y a des moments où l'on sera un peu moins bien. Malgré tout, je ne m'inquiète pas; personne ne tournera le dos à un membre de l'équipe. Notre équipe n'est pas comme ça. Les gars ne sont pas comme ça et pareil pour les coachs. Je suis largement confiant sur notre capacité à aller de l'avant."     

LauLau avait parié sur les :
Saints
                                                                                                                                                                             

Miami Dolphins (0- 7) @ New York Giants (5- 2) : 17- 20
Dimanche 30 Octobre 2011 - 19h00 - MetLife Stadium


Les Giants vont avoir au programme les Patriots, 49ers, Eagles, Saints & Packers durant les cinq prochaines semaines, une série qui va déterminer si New York renouera ou non avec les playoffs pour une première depuis 2008. "Honnêtement, on n'avait pas notre calendrier en tête. On savait juste que l'équipe, contre laquelle on jouait, allait venir ici affamée et nous avons trouvé un moyen de l'emporter.", disait Osi Umenyora en conférence de presse. Manning a trouvé un moyen, pas le jeu de course limité à 58 yards. Quant à la défense des Giants, elle a été égale à elle-même laissant des boulevards, incroyables à ce niveau, qui ont permis à Reggie Bush de renouer avec des chiffres qu'il n'aurait jamais pu repenser franchir un jour (103 yards). La victoire, en soi, des Dolphins aurait pu faire sens : Miami menait 14- 3 après ses deux premières possessions et menait encore de sept points à l'entame du quatrième quart. Mais les Giants préfèrent analyser autrement la rencontre : "On s'est mis nous-mêmes dans une position où l'on aurait dû avoir plus de points. Au final, je pense que nous avons contrôlé le match du début à la fin. L'attaque contrôlait le match, même si les stats doivent dire le contraire. Eli a joué de façon formidable. Il est l'un des meilleurs dans la Ligue et il l'a prouvé durant cette rencontre.", disait Justin Tuck. Pour Manning (31 sur 45, 349 yards, 2 TDs), New York s'est mis en difficulté avec des drops (Nicks, Ballard), des pénalités, des plays négatifs : "On savait que cela serait une bataille difficile (...) Ils ont fait de bonnes choses défensivement, plusieurs schémas de blitz. On n'a pas couru correctement avec le ballon; ce qui nous a amené à lancer plus qu'on ne l'aurait souhaité. Mais on a été capable de relever le challenge."


Matt Moore est sack par Linval Joseph

Du côté de Miami, Coach Tony Sparano, qui ne sait toujours pas gérer les timeouts, montrait les dents à la sortie de la rencontre : "On a répondu au coup par coup avec eux. On n'a pas gagné; ce n'est pas acceptable." Le propos se voulait plus habile en conférence de presse quelques minutes plus tard : "Ils se sont dépensés tellement dans ce match. Cela aurait pu être une victoire (...) Ils ont joué avec leur coeur. On n'est pas meilleur que la semaine dernière, mais, il y a eu beaucoup d'améliorations dans beaucoup de secteurs." Mais l'actualité pour Miami se passe également en coulisses où Bill Cowher était pressenti pour prendre les rênes de l'équipe. L'ancien coach des Steelers a lancé un pavé dans la mare en expliquant qu'il n'y avait jamais eu de contact et qu'il ne s'agissait que de spéculations. Ceci permet de mieux comprendre ce qui semblait être comme les atermoiements du patron des Dolphins : revenu sur sa décision de virer Sparano à l'issue de la défaite contre les Broncos, Ross a rentabilisé sur les rumeurs qui l'associait à Cowher : pendant ce temps, Miami continuait à perdre et se rapprochait du 1rst overall pick. Et là, on se dit que l'on aurait vraiment souhaité voir un Colts vs. Dolphins se profiler à l'horizon...    

LauLau avait parié sur les :
Giants
                                                                                                                                                                            


Detroit Lions (6- 2) @ Denver Broncos (2- 5) : 45- 10
Dimanche 30 Octobre 2011 - 22h05 - Sports Authority at Mile High


Lorsque la seconde venue sur Terre de Jésus-Christ, le sauveur, s'apparente à un poisson d'Avril, ce sont les médias qui commencent à retrouver la vue : "Il nous faut peut-être une autre signification au terme "faire le Tebow". Littéralement, cela veut dire : implorer le Ciel de sa miséricorde. Nous implorons donc le Ciel de bien vouloir nous amener un QB qui sache jouer." Passage terrible qui débutait ce Lundi un article du Denver Post. Le reste est du même tonneau : "Dans la jungle sauvage de l'internet où l'engouement pour tout ce qui lié à la pop-culture est aussi rapide que votre clé 4G pour internet, les joueurs de Detroit ont sack Tebow, l'ont rendu insignifiant pour le football et ont pris au rebond son souhait de mélanger le christianisme et le sport pour le lui renvoyer dans la tronche" avant de donner le coup de grâce : "Ces cinq dernières minutes contre Miami ont tout l'air d'une exception maintenant. Tebow apparaît comme le pire QB dans la NFL. Et souvenez-vous d'une chose : c'est Josh McDaniels qui l'avait drafté."

Je l'avais déjà dit précédemment mais ce gamin donne l'impression de ne pas savoir quoi faire lorsqu'il a le ballon dans les mains (très visible sur l'action qui amène le TD de Avril) Je me faisais la réflexion tout en écrivant cette chronique qu'un Tebow avec le corps de Stafford aurait déjà fini à l'hopital avec de multiples fractures. Sept sacks et une humiliation en prime :


Stephen Tulloch qui fait le Tebow après un sack sur le QB de Denver.

Tebow, c'est du 18 passes sur 39, 172 yards mais le QB est également responsable de deux turnovers pour un TD. Autre stat significative : l'attaque de Denver a progressé de 32 yards en... 22 snaps, juste avant de rentrer aux vestiaires pour la pause. "C'est un athlète. Ce n'est pas Tom Brady ni Peyton Manning. Aucun d'eux. Ni même Michael Vick. Rien dans le genre. Il a encore beaucoup de chemin à parcourir avant de devenir un QB", la phrase est de Chris Houston (CB - Lions). C'est méchant un joueur des Lions, n'est-ce pas ? C'est du moins ce qu'en pensent les analystes de nfl.com, l'un des derniers bastions à défendre Tim Tebow, qui préfèrent mettre en avant l'absolu manque de classe des Lions (écoutez bien les commentaires) :




Manque de classe les Lions ? Un joueur des Lions sous couvert d'anonymat aurait confié à Yahoo ! la chose suivante : "C'est sérieux le numéro 15 ? (note du blog : le numéro de maillot de Tebow). Sérieux, c'est embarrassant. Je veux dire - c'est une blague. Pendant toute la semaine, on savait que si on lui mettait un maximum de pression, il ne pourrait rien faire. Dans la seconde moitié de la rencontre, c'était presque ennuyeux. On était là - c'est votre QB, sérieux ?"  Je ne suis pas fanatique de cette notion d'anonymat car, pour le reste, l'analyse, par exemple, de Chris Houston dans le Denver Post, tient parfaitement la route : "La D-line a considéré que, si elle se focalisait sur les pieds de Tebow et le poussait à être un véritable QB, elle aurait beaucoup de chances de l'emporter." Wow, le test est alors concluant. Quel avenir alors pour Tebow alors que le nom de... Brady Quinn commence à être agité ? Pour Coach John Fox, revisionner le match s'annoncera nécessaire mais, visiblement, Tebow aurait encore une dernière chance contre les Raiders. Et la performance de Detroit dans tout cela ? Champ Bailey (CB - Broncos) peut-il nous dire un petit quelque chose sur leur adversaire d'un soir ? "Pure et simple. On ne veut pas les voir célébrer en repiquant son move sur notre pelouse, period !" Bon, on jugera les Lions sur leurs prochaines performances. Et pour le reste, n'oubliez pas de faire votre Tebow ... :


... lorsque vous allez au boulot.


... lorsque vous faites de la gym. Mesdames, c'est très appréciable pour vos muscles fessiers.


... ou même à la maison de retraite. Car il n'y a pas d'âge pour faire le Tebow !

LauLau avait parié sur les :
Lions

                                                                                                                                                                            


New England Patriots (5- 2) @ Pittsburgh Steelers (6- 2) : 17- 25
Dimanche 30 Octobre 2011 - 22h15 - Heinz Field


"On a montré que l'on savait lancer le ballon alors les gens peuvent fermer leur gueule; ils peuvent retourner à leur petite vie et ils ont vraiment intérêt à arrêter de parler." "On se devait de les battre. On avait parlé entre nous du fait que New England était en quelque sorte notre bête noire. Mais le fait est que nous avons gagné plus de SuperBowls qu'eux; nous avons tenté notre chance au SuperBowl bien plus souvent qu'eux." Hé bien ! Qu'est-ce que cela va être si Mike Wallace, Ryan Clark et leurs Steelers l'emportaient contre les Ravens la semaine prochaine ?

De prime abord, en regardant cette rencontre, on serait tenté de ressortir le vieux dicton : "pour museler un excellent QB, faisons en sorte de le laisser en dehors du terrain." Ainsi, les Steelers ont monopolisé la balle pendant 39 minutes, convertissant 10 third down sur 16; Pittsburgh a effectué 78 plays, New England, 50. Pire encore, la meilleure attaque de la NFL a été maintenue à 213 yards - Brady n'a pas dépassé les 200 yards (198 pour être exacte). Plus que de rester émerveillé (comme Mike Wallace) sur la relative performance des Steelers, la rencontre pousse plutôt à s'interroger sur le système Bellichik.


Brown rattrape le ballon sous les yeux de Molden.

Les Patriots de la grande époque pouvaient compter dans leurs rangs des joueurs comme Willie McGinest, Teddy Bruschi, Mike Vrabel, Ty Law, Asante Samuel, Rodney Harrison. Les Patriots inspiraient la crainte rien qu'à la lecture de ces noms. Que reste-t-il aujourd'hui ? Josh Barrett, Sergio Brown, Antwaun Molden, Devin McCourty.  "C'est très frustrant. Vous parlez de mettre des équipes dans des situations de 2nd & long, 3rd & long; on les a mis dans ces situations et on n'en a tiré aucun avantage.", déclarait Vince Wilfork. Peut-être bien parce qu'il y a un manque de talent véritable dans cette équipe. Les Texans & les Ravens avaient montré la voie sur la façon de battre ces Steelers : une pression constante, un pass rush agressif pour empêcher Big Ben de lancer. Car l'offensive line des Steelers est le point faible de cette équipe. Les cinq sacks des Patriots ne doivent pas masquer le fait que le pass rush a été trop souvent inexistant, en situation d'échec, laissant toute la latitude pour Big Ben de lancer. Devant pallier à un pass rush marchant sur le courant alternatif, l'impuissance de la secondary des Patriots laisse un constat d'échec terrible; surtout que Leigh Bodden venait d'être libéré. Bellichik doit retrouver le chemin du faiseur d'hommes et du faiseur d'équipe.


Ninkovitch tackle dans le vent...
.

LauLau avait parié sur les :
Patriots
                                                                                                                                                                             

Dallas Cowboys (3- 4) @ Philadelphia Eagles (3- 4) : 7- 34
Lundi 31 Octobre 2011 - 02h20 - Lincoln Financial Field



Si certains font le Tebow, voici une photo exclusive où Rob Ryan fait son frère...

Ce qui est tout de même incroyable avec les frangins Ryan, c'est cette propension à jouer les grandes gueules pour une absence totale de résultat. On attend toujours les bagouzes du SuperBowl promises par Rex chez les Jets... et, sur ce coup là, c'est Rob Ryan qui a du se mettre plus bas que terre dans le Dallas Morning News. Après avoir promis de botter des culs d'Eagles, la fameuse équipe du battage médiatique, Ryan avoue : "J'ai été dépassé par le coaching de Reid et de son staff. C'est ridicule. Je n'ai pas réussi à permettre à nos gars de l'emporter. J'en prends l'entière responsabilité (...) Ce n'est pas la première fois que je dis quelque chose pour que cela soit moi, au final, qui me fasse botter l'arrière-train."

"Le coaching de Reid et de son staff" ? Réellement ? Interrogés dans la presse entre la fin du match et au moment où j'écris cette review (Mardi après-midi), plusieurs joueurs des Eagles et même Coach Andy Reid acclament Michael Vick. Le vétéran QB a su lire les schémas de blitz envoyés par Ryan et a su effectuer les corrections qui s'imposaient. Sur le TD de Jeremy Maclin, un Brent Celek (TE) enthousiaste estime qu'on ne pouvait pas appeler un meilleur play pour battre le blitz des Cowboys : "Le play que Mike (note du blog : visiblement le diminutif de Michael Vick), c'était énorme. Il a fait cela durant toute la durée de la rencontre." Vick finit la rencontre avec un QB rating de 129,9. Aucune interception, c'est à signaler et surtout l'impression, pour une fois de jouer avec son bras, ses jambes et surtout... sa tête.

L'autre homme fort dans la victoire des Eagles, c'est LeSean McCoy (RB), auteur de 30 courses pour 185 yards, 2 TDs. C'est la quatrième fois que McCoy dépasse les 100 yards cette saison. En cette année où beaucoup de coureurs ont déçu, McCoy s'affirme comme l'un des meilleurs spécialistes du poste. Ce n'était pas la soirée pour son confrère de Dallas. On attendait beaucoup de DeMarco Murray, après ses 253 yards contre les Rams. Dallas devant courir derrière le score, Murray a été limité à 8 courses (pour 74 yards tout de même). On a appris également que Tashard Choice, autre coureur des Cowboys, avait fini signé en waivers par l'ennemi intime, les Redskins.

Il est à noter que le rookie Dion Lewis (RB - Eagles) a été impliqué dans un accident de voiture un peu plus tôt dans la journée; il n'était donc pas de la partie. On notera également que Pat McBriar (P - Cowboys) est sorti blessé au pied lors de cette rencontre; il a été remplacé par Dan Bailey (K), auteur de deux punts pour une moyenne de 39,5 yards.


Tous réunis pour exorciser Jamar Chaney ?

LauLau avait parié sur les :
Eagles


 

"Hey, dis, t'as vu ? LauLau a pour une fois bon dans ses pronos ?!" - "J'en reste bouche bée !"

                                                                                                                                                                            


San Diego Chargers (4- 3) @ Kansas City Chiefs (4- 3) : 20- 23 (OT)
Lundi 31 Octobre 2011 - 02h30 - Arrowhead Stadium

Dans les combats que l'on n'oublie pas, on citera l'incroyable performance de Tamba Hali (ROLB - Chiefs). Auteur de deux sacks (dont celui sur un 3rd & out essentiel des Chargers en prolongation), Hali a littéralement terrorisé son face-à-face Marcus McNeill (LT), auteur de pas moins de six pénalités. C'est aussi une victoire à accorder à la jeunesse des Chiefs : outre Tamba Hali, Brandon Flowers (CB) & Derrick Johnson (LB) ont effectué, à eux trois, plus de plays décisifs que l'entière attaque des Chargers. Mais, avant d'en arriver là, revenons sur l'incroyable erreur de Philip Rivers (QB - Chargers).

Dans une rencontre où la fébrilité a dominé (4 turnovers partout), le snap foiré de Philip Rivers demeure comme le moment crucial de la rencontre. A 1min 03 de la fin de la rencontre, les Chargers se trouvaient sur la ligne des 15 yards des Chiefs. Tout laissait à croire que les Chargers allaient calmement gérer cette dernière minute avant de l'emporter d'un coup de pied. En vain : "Je n'en avais pas fait depuis des années. C'est malheureux. J''ai laissé tomber le ballon. C'est dur à encaisser. Tu laisses passer ta chance sur quelque chose qui n'aurait jamais du se produire.", disait Rivers en conférence de presse.

Ceci dit, il faut rendre hommage aux qualités de Kansas City qui est en train de bouleverser l'ordre établi des choses. Après avoir perdu ses deux premières rencontres sur un score combiné de 10- 89, après avoir été donné perdu par tous les analystes de football suite aux blessures de Jamaal Charles, Eric Berry & Tony Moeaki entre autres, Kansas City demeure sur une série de quatre victoires consécutives (en 2000, les Steelers avaient perdu leur trois premiers matchs avant d'emporter les quatre suivants). Comme je l'ai dit précédemment, ce retour en force des Chiefs est du à cette jeunesse triomphante. Le rookie Johnathan Balwin (5 catches - 82 yards - 1 TD) a justifié la confiance qui avait été placée en lui lors du 1er tour de la Draft en amenant une présence physique complémentaire à celle de Dwayne Bowe. Ainsi les Chiefs peuvent espérer bouger Steve Breaston dans le slot pour générer une menace encore plus importante. Défensivement, la superbe saison de Brandon Flowers lui a permis de globalement maitriser Vincent Jackson, régulièrement recherché par Philip Rivers. J'ai déjà évoqué précédemment le cas Tamba Hali. Au programme, les Chiefs affronteront les Dolphins & les Broncos; il y a donc beaucoup de raisons de croire que la belle série de Kansas City n'a aucune raison de s'arrêter. Il y a également beaucoup de raisons de croire qu'un tournant décisif dans la division s'est produit ce Dimanche.

LauLau avait parié sur les :
Chiefs








également :


Minnesota Vikings (2- 6) @ Carolina Panthers (2- 6) : 24- 21

Dimanche 30 Octobre 2011 - 19h00 - Bank of America Stadium

Les Vikings cherchaient désespérement une nouvelle victoire; c'est chose faite. C'est décidemment la prise de pouvoir des jeunes QBs cette année alors que Minnesota doit beaucoup au rookie Christian Ponder (236 yards - 1 TD). La star des Vikings, Adrian Peterson, a également porté son équipe (21 courses; 86 yards, 1 TD; 5 réceptions; 76 yards, 1 TD). Du côté des Panthers, avec les blessures de Thomas Williams et de l'ancien Ravens, Jason Philips, l'addition est salée chez les LBs, quasimment tous à l'infirmerie.     

LauLau avait parié sur les : Panthers





Jacksonville Jaguars (2- 6) @ Houston Texans (5- 3) : 14- 24
Dimanche 30 Octobre 2011 - 19h00 - Reliant Stadium

Pour atteindre les playoffs, les Texans savent qu'ils doivent gagner les matchs contre des adversaires de leur division. Sur ce point-là, ils ont été parfaits. Car, pour le reste, la rencontre ne restera pas dans les annales; elle laisse surtout lieu à une controverse : pour la seconde semaine d'affilée, les Texans sont accusés par leurs rivaux - les Jaguars font suite au Titans - d'être une équipe dirty qui vise les genoux des adversaires. Le rendez-vous est d'ores et déjà pris pour la revanche.




LauLau avait parié sur les : Texans





Indianapolis Colts (0- 8) @ Tennesse Titans (4- 3) : 10- 27
Dimanche 30 Octobre 2011 - 19h00 - LP Field

Matt Hasselbeck (QB - Titans) est là depuis assez longtemps dans ce business pour savoir que seule la victoire compte. Faudrait-il encore que ses coéquipiers pensent de même, empêtrés dans une controverse autour de leur RB. Chris Johnson est payé plus que tout autre RB (excepté Adrian Peterson). Son nouveau contrat sert même de base d'étalonnage dans la renégociation de ceux de Matt Forte (Bears) et Ray Rice (Ravens). Cela n'empêche pas le coureur de tourner à 2,8 yards par course cette année. Son backup, Javon Ringer, s'est mis en évidence Dimanche contre les Colts (14 courses pour 60 yards; 5 réceptions pour 42 yards). Quid de l'avenir ? "Chaque match est différent et l'utilisation entre CJ & Javon Ringer se fera en fonction des circonstances", a déclaré Coach Munchak.

LauLau avait parié sur les : Titans





Washington Redskins (3- 4) @ Buffalo Bills (5- 2) : 0- 23
Dimanche 30 Octobre 2011 - 22h05 - Rogers Communication (Toronto)




Le safety Georges Wilson est plein d'emphase lorsqu'il s'agit d'évoquer le comportement des fans canadiens : "C'était la foule la plus passionnée depuis que l'on vient jouer ici." Le Grand Nord n'était visiblement pas aussi froid qu'il n'y parait. Le départ rapide de Buffalo dans cette rencontre et un roster accessible, sans grand nom, auront certainement contribué à l'excitation des fans. Pour ce qui est de la rencontre, on se basera sur une statistique : avant cette rencontre, les Bills avaient 4 sacks seulement à leur actif. Ils ont été chercher le QB des Redskins neuf fois. Une raison particulière, outre l'indigence des Redskins ? Le replacement du rookie Marcell Dareus, de DE en DT. Dareus, auteur de 2,5 sacks, a séduit ses partenaires dans son nouveau rôle : "Vous ne pouvez pas trouver un big guy qui court aussi vite !", déclarait Nick Barnett.

LauLau avait parié sur les : Bills





Cincinnatti Bengals (5- 2) @ Seattle Seahawks (2- 5) : 34- 12
Dimanche 30 Octobre 2011 - 22h15 - CenturyLink Field

TD défensif de 75 yards sur une interception Reggie Nelson, retour de punt victorieux de 56 yards de Brandon Tate sans oublier la première période d'Andy Dalton (car la seconde aura été assez abominable), les Bengals ont déroulé pour cette cinquième victoire de la saison. Enorme frustration des Seahakws dans une rencontre très hachée et qui s'est poursuivi à la radio - Richard Sherman (CB) se défoulant sur AJ Green (WR) : "Il est totalement surévalué. Il n'a rien pour lui. Dalton est un bon QB. Il prend de bonnes décisions. Mais Green, c'est juste beaucoup de bruit pour rien, surtout lorsque l'on voit ses routes."

LauLau avait parié sur les : Seahawks





Cleveland Browns (3- 4) @ San Francisco 49ers (6- 1) : 10- 20
Dimanche 30 Octobre 2011 - 22h15 - Candlestick Park

Les noms des meilleurs joueurs chez ces 49ers : Frank Gore, Patrick Willis, Vernon Davis; ils vivent leur première expérience à 6- 1. Ils sentent les playoffs. La dernière fois que les 49ers avaient été à un tel niveau, aucun de ces gars ne jouait dans la NFL. L'homme de la rencontre ? Frank Gore : 31 courses, 134 yards, 1 TD.  

LauLau avait parié sur les : 49ers



Pronos : 9 sur 13, moins mauvais que je ne le pensais.
Ce qui nous fait un total de 77 bons pronos sur 116 : 66,37%

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire