mardi 29 novembre 2011

Tonight Football !! (Review Week 12 - Part. I)







Green Bay Packers (11- 0) @ Detroit Lions (7- 4) : 27- 15 
Jeudi 24 Novembre 2011 - 18h30 - Ford Field



Le match a été marqué par des choses pas très jolies qui se sont déroulées sur le terrain et en dehors, avant la rencontre et après. Et puisque la thématique est placée, faisons-le en musique, à écouter en arrière-fond :





Auteur de 5 tackles, 3 assists contre les Lions, Erik Walden (n°93) a été arrêté peu après la rencontre pour faits de violence domestique sur son amie. Dommage pour les Packers où le seul coup de folie sur le terrain et en dehors tenait pour le moment à la seule moustache façon Ron Jeremy d'Aaron Rodgers (mais nous y reviendrons dans la partie réservée à Baltimore). Et dommage pour la NFL qui compte un nouveau joueur qui doit passer par la case prison 23 jours après Lawrence Wilson (LB - Panthers - possession de marijuana) et 24 jours après Julian Edelman (WR - Patriots). Ayant du passer le week-end sous les barreaux car la Cour était fermée, Walden a été libéré dans la nuit de Lundi à Mardi après le dépôt d'une caution de 1000$. Selon les dernières infos arrivées en la possession du blog, la petite amie de Walden aurait une plaie ouverte au front issue d'une chute sur le rebord d'un lit...

Des coups de folie, ça ne manque pas chez les Lions, accusés régulièrement d'être une équipe dirty. Des réactions suite à la dernière guerre des tranchées Bears vs. Lions, on en a eu pendant pas mal de temps. J'ai personnellement choisi de m'arrêter sur un joueur plus connu pour ses interceptions nombreuses et son physique en papier mâché que pour son comportement irascible et vicelard : Matthew Stafford (QB). Tout vient de là :




Et la déclaration du joueur des Bears, DJ Moore, à l'encontre de Stafford (sur CSN Chicago) est d'une violence incroyable : "Si tu cherches à atteindre mon casque et que tu menaces ma carrière, je te retrouverais. Vous vous devez de réagir. Quand tu attentes à ma vie, que tu essaies de viser ma nuque pour me blesser, personne ne peut passer outre."

On attend d'un coach qu'il puisse pondérer tout cela. Vu les polémiques incessantes à mettre sur le compte des Lions, le discours de Coach Jim Schwartz, qui l'air décidément bien teigneux (remember la poignée de mains avec Coach Harbraugh des 49ers) est étonnamment épicé : "Vous demandez de la discipline, mais pourquoi ? Pour leur gars qui est tombé par terre ? Pour leur gars qui est tombé par terre ? (note du blog : ce n'est pas moi qui perd la boussole, Schwartz a bien répété ce passage deux fois) Est-ce que Matt a été pénalisé ? Non, Matt n'a pas été pénalisé."

Il aura fallut attendre la week 12 et cet incident durant le match contre les Packers pour que les Lions tentent une brève auto-critique. Avant d'y venir, on savoura à souhait la sortie de Ndamukong Suh (DT) lors de la conférence de presse d'avant-match contre les Packers : "Il ne fait aucun doute que notre équipe a le niveau. Eux, je ne les vois pas comme cette équipe en or si parfaite." Suh fait évidemment référence à Green Bay avant d'enfoncer le clou; une déclaration à mettre en parallèle avec l'incident plus bas. "Le principe tient d'éliminer les fautes dans notre jeu et de les forcer justement à commettre le maximum possible."

L'incident que j'évoque depuis tout à l'heure, le voici :





Et s'il fallait encore plus s'enfoncer, le joueur s'en est chargé : "Je n'avais aucune intention de frapper qui que ce soit et je ne l'ai pas fait. J'étais en train de me relever et je m'en allais de l'action. Je tenais donc à m'excuser auprès des mes coéquipiers, mes fans, mes coaches pour m'être mis dans une situation qui pouvait prêter à confusion et qui a mené à mon exclusion du terrain." Et ce n'est pas fini : "J'étais au-dessus d'un gars qui me déséquilibrait et j'essayais de ne pas tomber à terre. C'est pour cela que vous me voyez repousser son casque. Lorsque je me suis relevé, j'ai été poussé donc ça m'a un peu échauffé... Après, les mecs vont interpréter, créer leurs propres histoires à ce sujet mais, moi, je sais ce que j'ai fait et le mec qui était en-dessous de moi aussi." Et encore : "Je sais que, dans la société actuelle, le genre de joueur et de personne que je suis fait que tous les yeux sont tournés sur moi. Alors pourquoi devrais-je faire quelque chose qui me pénaliserait moi et mon équipe ? Je ne suis pas dans les mauvais coups. Je n'ai aucune intention de blesser les gens. Si je veux blesser quelqu'un, je vais taper sur le QB comme je l'ai fait durant cette rencontre."

Tentative de justification un brin surréaliste de Suh. On sait qu'il y aura une sanction et fort probablement une suspension - mais je vais y revenir. Suh doit surtout mesurer l'impact de ses actes sur sa propre valeur marchande alors que des sponsors comme Chrysler, Subway et j'en passe n'accepteront pas longtemps de donner de l'argent au vilain petit gros canard de la NFL.

Alors, maintenant que va-t-il se passer ? Dans les bureaux de la Ligue, les dénommés Ray Anderson & Merton Hanks vont s'enfermer dans une petite salle pour déterminer la pénalité. Ça sera soit une amende, soit une suspension, soit les deux. L'historique des amendes que Suh a déjà reçu rentrera en ligne de compte; la Ligue fait la chasse aux multi-récidivistes. Profitons d'ailleurs de cet instant pour revisionner deux, trois actions de ce joueur que j'ai baptisé "The Freak" :













Les règles internes de la Ligue requièrent que chaque cas doit être évalué séparément sur ses propres faits et circonstances; le passif du joueur rentre en compte sur l'aggravation ou non de la sanction. Le récidiviste verra le montant de son amende augmenter, par exemple. Il faut notamment déterminer si l'action incriminée s'est déroulée durant le déroulement normal de la rencontre ou en dehors. Les actions flagrantes, non nécessaires ("unnecessary roughness" par exemple), évitables ou gratuites sont considérés comme en dehors du déroulement d'une rencontre. Pour ce qui est de Suh et de son geste de repousser le casque de Dietrich-Smith vers le sol, cela le dirige forcément vers les classifications où il ne fait pas bon être. La Ligue prend également en compte dans le calcul de sa sanction les remords qui pourraient animer le joueur. Vu le discours tenu par Suh pour justifier son exclusion, on peut dire que le joueur des Lions s'est tiré comme une balle dans le pied. Est-ce pour cela que l'on a appris que Suh avait finalement appelé directement Roger Gooddell pour s'excuser ?



Suh et son agent seront tenus informés de la sanction choisie par la Ligue Mardi. Ils prendront alors la décision de rendre l'information confidentielle ou pas. Quoi qu'il en est, le Vendredi, selon certaines requêtes, la NFL peut choisir de divulguer l'information. Vu qu'il y aura un but pédagogique à tout cela, il ne fait nul doute que nous allons être tenu au courant dans moins d'une semaine du sort réservé à Suh. En cas de suspension, cela ne voudrait pas dire que le joueur ne pourrait pas jouer la prochaine rencontre des Lions contre les Saints. Il a trois jours pour décider de faire appel ou non. Dans le premier cas, la suspension est alors repoussée d'une à deux semaines, suivant la résolution du cas.

Tout à l'heure, j'évoquais cette auto-critique que j'attendais depuis quelque temps de la part des Lions. Un communiqué officiel d'ores et déjà pour ce qui est de la formalité : "La conduite sur le terrain montrée par Ndamukong Suh et qui a mené à son exclusion est inacceptable et ne rentre pas dans l'esprit de sportivité que nous attendons de nos joueurs. Ndamukong a eu dans le passé une contribution positive avec les Lions sur le terrain et en dehors. Nous espérons désormais que son comportement reflétera désormais un haut degré de professionnalisme." Les journalistes sont restés interloqués par ce communiqué. Si son authenticité ne fait aucun doute, on ne sait de qui cela provient : le patron des Lions ? le GM ? Coach Jim Schwartz ? Le papier n'était pas signé.

Dans une affaire qui devrait continuer à faire du bruit, Jason LaCanfora lâchait le mot :



Difficile de savoir ce qu'il en est réellement; les joueurs des Lions n'ayant pas répondu aux questions de la presse depuis la défaite contre les Packers.

Actuellement, les coups bas volent; certains profitent de la déconfiture de Suh pour se lâcher comme Matt Slauson (G - Jets), ancien coéquipier de Suh à l'université du Nebraska. La "chose" de Suh à l'entraînement se venge en souvenir du mauvais temps : "Il est hors de contrôle (...) il faut le contrôler car il essaie de blesser les joueurs. C'est un fait d'être physique mais c'est autre chose de mettre fin à une carrière." Mike Perreira, ancien notable de l'arbitrage, enfonce le clou : "Suh n'est pas dirty; il est carrément répugnant (...) Suh a rencontré Roger Gooddell pour discuter du comportement à avoir sur le terrain. A la suite de cela, il a expliqué qu'il comprenait mieux la nécessité de règles dans un match. Je pense qu'il a besoin d'une autre leçon ou deux, voir même trois." (sous-entendu : en terme de nombre de matchs de suspension)

Pour le légendaire Coach Tony Dungy, "c'est une faute professionnelle pour l'organisation de Detroit. Ils auraient pu stopper cela bien avant." Dungy pointe du doigt ici une alternative que la franchise de Detroit n'a pas choisi : Suh est devenu professionnel dans la NFL avec une certaine réputation. Les Lions auraient donc du se montrer ferme avec Suh dès le point de départ, le menaçant de le mettre sur le banc si celui-ci dérapait. Or Coach Jim Schwartz aime à avoir une équipe rugueuse et a laissé toute liberté au massif DT. Il paie donc aujourd'hui le prix de cette liberté.

Suh pourra toujours se reconsoler avec son récent trophée que Cortland Finnegan (CB - Titans) a déjà avoué rêver de recevoir. Notre joueur King-Kong Size est arrivé en tête d'un sondage, qui se tient chaque année, où chaque joueur de la NFL vote pour "who is the dirtiest player in the league ?". Sporting News nous apprend que que Suh est arrivé largement en tête, devant James Harrison & Cortland Finnegan. La notion de "joueur dirty" est pourtant à relativiser, comme nous le rappelle Daryl Washington (LB - Cardinals) : "Il n'est pas nécessairement dirty; il est agressif et intense. Je suis du côté défensif et j'aime bien la façon dont il joue. Je n'aimerais pas avoir un gars comme cela en face de moi." Les pères la morale et rabat-joie que l'on peut trouver dans divers médias, que ce soit site internet ou blogs d'opinions, traiteront sans sourciller Suh d'idiot dangereux, or le blog est en parfait accord avec la sortie de Washington. Ce que Suh a fait est certainement moins dommageable que le coup de vice de Brian Robison (Vikings) sur TJ Lang (Packers) par exemple.




Robison avait été sanctionné d'une amende de 20 000$ pour cela. Attendez-vous à bien plus pour Suh. Le geste contre le joueur des Packers est indéniablement sanctionnable et se doit de l'être. Mais la nature de la sanction sera démesurée. Car, dans un sport qui sonne de plus en plus comme de l'entertainment, Ndamukong Suh nous rappelle que l'essence même du football américain tient de l'intensité dans l'engagement, du contact et de l'agressivité. Et, à une époque où l'on protège les QBs de façon excessive, où l'on va même jusqu'à sanctionner le poids du corps mis dans le tackle, le DT a le privilège de nous rappeler qu'il s'agit d'un sport de contact avant tout chose et non pas le jouet de milliardaires en goguette qui se soucient de la santé des joueurs uniquement d'un point de vue marketing.

Mise à jour : Au fur et à mesure que j'écris cet article, les décisions tombent: 2 matchs de suspension. Et Suh a décidé de faire appel. Sauf que là où le bats blesse, c'est qu'il est rare qu'un joueur soit suspendu pour sa conduite sur le terrain. De ce fait, la Ligue ne s'est pas embarrassée des procédures : le porte-parole de la NFL, Greg Aiello nous apprend que l'appel de Suh interdit au joueur de s'entraîner. C'est l'opposé du protocole qui est appliqué pour les joueurs qui font appel d'une suspension pour usage de stéroïdes ou de drogues : eux peuvent s'entraîner et jouer jusqu'à ce que leur affaire soit résolue.

Encore une fois, le cas Suh est le petit gros caillou dans la chaussure; cette affaire gène. Car l'ironie de l'histoire, ce serait que Art Shell décide ce Vendredi de ne pas suspendre le joueur en appel. Ce serait étonnant mais prenons ce cas de figure. Suh se serait alors moins entraîné que tout le monde pour la rencontre de Dimanche parce qu'il a été interdit d'entraînement. Cela n'a pas beaucoup de sens.

Dans la nuit de Mardi à Mercredi, Coach Jim Scwartz a enfin donné son avis sur cette affaire, répondant également à ceux qui le blâment pour avoir laissé cette situation perdurer  : "Si je me souviens bien, c'est la première fois qu'il a été "flag" pour quelque chose qui s'est déroulée après le sifflet. Il a reçu une amende pour le coup sur Cutler, un "face mask" ou une main au visage ou un truc dans le genre, mais c'est la première fois que cela arrive après le coup de sifflet. Cela se doit d'être la dernière." Schwartz reconnaît également l'impact de la perte de Suh pour 2 rencontres (excepté tout changement décidé en appel). "C'est la situation qui arrive lorsqu'il se passe quelque chose après le sifflet. On veut jouer dur et physique entre le snap et le sifflet. Tout ce qui se passe après nous met dans de beaux draps car nous avons à payer pour les pots cassés."

LauLau avait parié :
Lions
                                                                                                                                                                            

Miami Dolphins (4- 7) @ Dallas Cowboys (7- 4) : 19- 20
Jeudi 24 Novembre 2011 - 22h15 - Cowboys Stadium


Qu'on se le dise, le métier de cheerleader n'est pas de tout repos. Vol de blush et de rimmel, crêpages de chignons avec les collègues, avoir le sourire même lorsqu'il gèle... alors, s'il faut maintenant que ce métier soit encadré par le port du casque obligatoire pour des raisons de sécurité :





Tout fut une question d'opportunités durant cette rencontre : l'opportunité de se payer une cheerleader en pleine rencontre pour Witten, l'opportunité de prendre la main sur la rencontre pour les Dolphins jusqu'à un malheureux fumbled snap de Matt Moore (QB), l'opportunité pour Romo d'oublier une première moitié de rencontre fort décevante. Ce point-là est essentiel pour mieux comprendre les 20 dernières minutes de la rencontre. Il y a ce fameux adage publicitaire qui dit : "Sans maîtrise, la puissance n'est rien." Cela s'appliquerait parfaitement à la défense de Miami. Agressive, borderline (Tyrone Culver, le safety de l'équipe, venait tout juste de recevoir une amende de 20 000$ pour un hit dangereux visant la tête de Stevie Johnson, le WR des Bills) mais avec des shémas de jeu éculés, répétitifs et prévisibles, à savoir un free rusher qui montait régulièrement à la ligne.


Une fois identifiée ce free rusher, le boulot de Romo consistait à l'éviter, trouver son receveur et faire bouger les chaînes.

Miami s'est tirée une balle dans le pied mais Miami n'est plus à ça près cette saison.

Une rencontre de plus toujours loin de satisfaire le proprio des Cowboys Jerry Jones. Sur les sept victoires de Dallas cette saison, deux le sont par un coup de pied en prolongations, une par deux points d'écart et une par un point d'écart. Alors Jones s'enflamme : "Je vais vous dire, Monsieur Jason Garrett. J'aime les plans qui aboutissent à une victoire avec 30 points d'écart. Je vais lui parler : nous avons besoin de grosses victoires."

Une équipe de Dallas qui se paye le luxe de se créer une mini-polémique avec ses kickers. Lorsque l'habituel kickeur de l'équipe, David Buehler, avait été annoncé blessé pour le reste de la saison, Jerry Jones s'était enflammé, suggérant que cette blessure était significative de l'éthique de travail de Buehler. Ce dernier a pris soin d'expliquer sur ESPN Dallas qu'il avait pris soin de son corps, mais qu'il n'avait eu tout simplement pas de chance lorsque sa blessure s'était aggravée. Il se déclare désormais en forme. A l'origine, Buehler devait tirer les longs coups de pied, Bailey les courts. Mais vu la réussite insolente, cette année, du rookie undrafted, l'avenir de Buehler dans la franchise de Dallas semble définitivement compromis.


Pitbull & Enrique Iglesias à la pause : entertainment, je disais plus haut. 

LauLau avait parié :
Cowboys

                                                                                                                                                                            

San Francisco 49ers (9- 2) @ Baltimore Ravens (8- 3) : 6- 16
Vendredi 25 Novembre 2011 - 02h20 - M&T Bank Stadium



Baltimore est atteint par la folie capillaire. Il y a déjà le cas Torrey Smith ou comment un "horse collar" devient légal et non sanctionné par une amende par la NFL.




Ce fut l'occasion de voir sur twitter une conversation assez surréaliste avec Larry Fitzgerald (WR - Cardinals) :

Torrey Smith : "Racontes, frangin, as-tu déjà été tacklé par tes dreads ?"

Larry Fitzgerald : "Ça n'est jamais arrivé fort heureusement. Les choses n'ont pas l'air bonnes pour toi car cela peut arriver de nouveau, juste pour voir comment tu es encore trop jeune. Lol."

Torrey Smith : "Les tiennes sont deux fois plus grandes que les miennes haha. Cela ne m'inquiète pas pour l'avenir car c'est juste une farce."

Si jamais Torrey voulait revenir sur sa décision d'avoir des dreads, le blog lui conseille :





Autre cas : Mister Joe Flacco qui est apparu durant cette rencontre avec une moustache gauloise invraisemblable. Tout comme Dennis Pitta, avec un très fin trait :







La raison ? Flacco l'a donné : "Dennis et moi, on en discutait. Beaucoup de grandes équipes ont une signature type à travers leur saison. On essaie juste d'avoir la notre." Flacco a également expliqué que lui et Pitta essayaient de convaincre le reste de l'attaque de les rejoindre dans ce délire : "Ce n'est pas évident de demander à tout le monde de s'enlaidir." Flacco ajoutait que la victoire contre les 49ers serait un argument de plus qui lui permettrait peut-être d'arriver à ses fins : "Vu la façon dont on a joué, on aura peut-être quelques gars qui vont nous suivre."
Mais le pari tient surtout à cela : "On la garde tant que l'on gagnera. Le pouvoir de la moustache continuera.", rigolait Dennis Pitta. Un pari qui plaît moyennement à Terrell Suggs qui a déclaré que Tom Brady - que Suggs surnomme "pretty boy" - n'aurait jamais gardé une telle moustache. D'autres l'ont fait, QB ou non :





  

Comme je l'avais dit durant mes previews / pronos, il fallait s'attendre à une démonstration défensive. Ce fut le cas. Et les américains ont visiblement apprécié le spectacle : 10,7 millions de spectateurs, soit le programme le plus regardé depuis la création du NFL Network il y a huit ans. A titre de comparaison, le précédent record était à mettre à l'actif de Dallas contre des Saints alors invaincus (10,5 millions le 19 Décembre 2009). Le dernier match de Thanksgiving avait rassemblé 7,1 millions de spectateurs ( Bengals vs. Jets).


Les inconnus étaient présents dans le public.

Une démonstration défensive donc; ce combat de tout les instants pour chaque yard avait de quoi fasciné : comment annihiler les shémas de jeu offensif adverse ? Les stats des Ravens, aussi remarquables soient-elles (9 sacks), ne doivent pas masquer le fait que la franchise de Baltimore en est arrivée à un tel résultat en réduisant au silence Frank Gore. Car le but de Baltimore était de contrôler la star des 49ers afin que tout repose sur le bras d'Alex Smith. Gore, c'est 14 courses pour 39 yards. En considérant le fait que la franchise de San Francisco est construite autour du RB, c'est une très grosse performance de la part des Ravens, qui plus est sans leur patron Ray Ray, toujours blessé. Les 2,8 yards par course de Gore le renvoit à sa performance de la week 3. Depuis, il avait enchaîné les performances à plus de 100 yards.

A la question "quelle a été la clé du pass rush ?", Corry Redding (2,5 sacks) répondait "stopper leur jeu de course". Rester discipliné, expliquait également Redding. Jouer en respectant les schémas défensifs leur a permis de mieux contrôler Gore. Suggs évoque quant à lui, que la possession de balle de l'attaque des Ravens a mis la pression sur les 49ers car ceux-ci devaient alors recourir au jeu aérien. L'intérêt de cette victoire tient dans le fait que deux des trois défaites de Baltimore cette saison étaient à mettre en relation avec une incapacité à stopper le jeu de course adverse (Jones-Drew : 105 yards en 30 courses; Marshawn Lynch : 109 yards en 32 courses) ce qui permet d'être relativement optimiste pour la suite.


Le match qui réunit et divise les familles.

Pour finir, les grands moyens déployés pour ce match de Thanksgiving furent l'occasion de scènes forts sympathiques - merci le sound fx - que vous pouvez retrouver ici. Présente dans la vidéo, on citera ce moment irrésistible où John Harbraugh, trop focalisé sur son match face à son frère, oublie que Ray Ray, présent sur le bas-côté du terrain, est blessé :

John Harbraugh à l'attention de Ray Lewis : "Hey, superbe ambiance, à quel autre endroit voudrais-tu te trouver en ce moment ?"

Ray Ray à Harb : "Sur le terrain."

Harb à Ray Ray : "Oh ouai, je suis désolé, mec..."

Un Ray Ray pourtant très présent et qui retrouve Suggs à un moment dans une recommandation typique du Patron : "Chasses-le. Chasses-le. Chasses-le. Ne t'arrêtes pas tant que tu ne l'as pas eu." Ray Ray fait référence à Alex Smith.

Un Suggs, au bord de la crise de nerfs, qui voit ses collègues amasser les sacks sauf lui : "Tout le monde a droit à son sack, sauf moi. C'est bon. C'est fini. Vous me retrouverez l'année prochaine." Jusqu'au moment où Suggs réussit enfin son sack et s'enflamme façon Ball So Hard University : "Merci Jesus, Merci Jesus !"

Un Suggs toujours aussi inspiré qui court sur une caméra - juste après le TD de Dennis Pitta - enlève son casque et gueule : "Le TE blanc, baby... il est toujours là lorsqu'on en a besoin !" Suggs refera la blague auprès de ses coéquipiers de la ligne défensive : "Le TE blanc, c'est l'American Express... Partout où vous voulez, ne sortez pas sans lui."

LauLau avait parié :
Ravens

                                                                                                                                                                            

Minnesota Vikings (2- 9) @ Atlanta Falcons (7- 4) : 14- 24 
Dimanche 27 Novembre 2011 - 19h00 - Georgia Dome



Le contraste entre la gazelle et l'armoire à glace m'amuse...


Défait 0- 17 à la pause, les Vikes étaient donnés pour morts dans cette rencontre. La seconde moitié de la partie a enfin montré de l'intérêt pour un spectateur depuis longtemps endormi. Tout commence par un drive de 14 plays, conclu par une course de Toby Gerhart et se poursuit par un simple "go route" dans le slot de Percy Harvin. La marge n'était alors que de plus + 3 pour les Falcons. Le 3ème TD de Matt Ryan de la journée a fait remonter l'avance à + 10 avant qu'un retour de coup de pied de Percy Harvin ne réduise la marge à nouveau à un +3 Falcons. Sur un 4th & goal, de façon incompréhensible, les Vikings ont tenté le TD; tentative sur laquelle Toby Gerhart a perdu 2 yards. Le mal était fait : à 4.21 min de la fin de la rencontre, les Falcons ont su conserver le ballon. Une déception de plus pour Minnesota.


Percy Harvin like a ghost in the fog.

Il n'y avait pas de grandes attentes non plus. Mais, en ayant le second pire record de la Ligue, les Vikings ont effectivement grandement déçu. Des changements sont donc à attendre. Selon les premiers échos, Coach Leslie Frazier en sortirait indemne, pas son staff. Il faut dire que Frazier a déjà relevé Fred Pagac d'une grande partie de ses fonctions. Le head coach des Vikings est actuellement bien plus actif sur le playcalling défensif. "Il y a des personnes condamnés qui marchent actuellement à Winter Park et Frazier doit s'en douter", trouve-t-on dans l'article de Pelissero. Un staff défensif assemblé dans ses grandes largeurs par son prédécesseur, Coach Brad Childress.

Il y a aussi toutes les divisions en interne qui empêchent un fonctionnement naturel. Ainsi, Frazier a du se retrousser les manches pour faire venir Donovan McNaab (QB) contre l'avis général... avec le résultat que l'on connait aujourd'hui. Frazier a aussi bataillé contre son front office pour faire venir Benny Sapp (CB). En toile de fond, on trouve le conflit entre Coach Frazier & le vice-directeur du personnel Rick Spielman. Un changement de personnel s'annonce de toute façon inévitable; reste à savoir les délimitations de ces changements et leurs impacts sur les futures décisions.

"On prend la victoire, qu'importe le reste. Ce qu'on aime avant toute chose, c'est d'écraser une équipe mais on sait bien que cela ne peut pas arriver à chaque fois. Me concernant, je trouve que l'on doit se focaliser sur le fait qu'il nous faut faire quatre quart-temps d'une même intensité, ce qui manque pour le moment." A l'image de Curtis Lofton (LB), la franchise d'Atlanta ne se prend pas la tête et travaille d'arrache-pied après un visage montré les premières semaines assez inquiétant. Travailler, c'est aussi prendre des décisions aussi dures soit-elles. Sam Baker (LT) fut l'une des pierres fondatrices dans l'effort de reconstruction de la franchise, menée par le GM Thomas Dimitroff. Baker avait été sélectionné 18 places derrière Matt Ryan lors de la Draft 2008. Voir Baker s'asseoir sur le banc au profit de Will Svitek fut donc surprenant, d'autant plus sachant que le client en face n'était nul autre que Jared Allen. La bête furieuse des Vikings finit sans aucun sack et ce fut visiblement une excellente décision des Falcons de se soucier de la production de Baker.


Si Spielberg tourne "Tintin 2, le retour", Matt Ryan aurait certainement ses chances dans le rôle principal.


LauLau avait parié :
Falcons
                                                                                                                                                                            

Carolina Panthers (3- 8) @ Indianapolis Colts (0- 11) : 27- 19
Dimanche 27 Novembre 2011 - 19h00 - Lucas Oil Stadium




Une pensée pour Marvin Harrison, WR génial des Colts, introduit au Ring of Honor des Colts, en compagnie de Jim Irsay, le proprio des colts. 


Helloooo to you... euh non, oubliez ça finalement !

Dans ma preview, j'indiquais que les Panthers devraient faire preuve de maturité pour l'emporter. Je ne pensais pas m'approcher d'aussi près la vérité. Les déboulés de Dwight Freeney & Robert Mathis inarrêtables - Jordan Gross, qui n'est pourtant pas le premier venu, a tenté de répliquer avec ses moyens. Un combat titanesque mais souvent perdu par le LT des Panthers - ont paralysé Cam Newton.





Les pieds figés dans le goudron, un animal pris dans les phares d'une voiture, point d'échappatoire pour le rookie. Au fur et à mesure de la partie avançant, Newton a réussi à retrouver un tant soi peu de mobilité. Mais si on regarde plus près l'approche de ses deux équipes, on s'aperçoit que chacune des équipes avait pour intention de se focaliser sur le jeu de course : l'objectif n'était évidemment pas le même. Pour les Colts, il fallait jouer sur le point faible des Panthers. Pour ces derniers, il fallait éviter le point fort des Colts, à savoir le pass rush. Si les Panthers ont continué sur ce gameplan (201 yards de courses pour un tout petit 176 yards d'attaque aérienne), les Colts ont pris confiance au fur et à mesure de la rencontre et ont été amenés à accorder plus de leur confiance à Curtis Painter (15 passes sur 29, 226 yards, 1 TD, 2 int). Le play essentiel se déroule en toute fin de rencontre lorsque les Colts ont l'occasion de revenir au score mais un numéro de contortionniste exceptionnel de Sherrod Martin (Saf) lui permet non seulement de se saisir de la passe de Painter vers Collie, mais également (après replay) de rester les deux pieds dans la red zone. Jerraud Powers (CB - Colts) se desespère du coup : "C'est toujours pareil. Ils sortent les plays lorsqu'ils en ont besoin, mais, au bout du compte, ça aurait du tourner à notre avantage. On continue à se tirer une balle dans le pied, que ce soit défensivement où l'on n'arrive pas à les stopper ou offensivement où l'on n'arrive pas à bouger le ballon."




Du côté des Colts et déjà évoqué dans mes articles, Bob Kravitz (Indianapolis Star) avait critiqué le rapport entre les Pollian père & fils de népotisme, ce qui avait poussé Bill Pollian (vice-président) à le traiter indirectement de rat - ce même Kravitz a ajusté son avatar en conséquence :



 
Désormais, Kravitz appelle Irsay à nettoyer l'organigramme des Colts à la faveur du 1rst round pick qui se dessine à l'horizon. En toile de fond, le fait de donner à Curtis Painter une nouvelle chance, de ne point avoir formuler une quelconque offre pour Kyle Orton, la preuve ultime que les Colts ne veulent pas essayer de gagner. Le concept du "Suck 4 Luck" ne tient pas en soi du fait de convaincre les joueurs qui sont sur le terrain de ne pas gagner. Non. C'est plutôt mettre sur le terrain les joueurs les moins capables de l'emporter. Ce qui signifie pour les Colts de ne point effectuer de transaction pour Kyle Orton.

Quoi qu'il en est, la franchise a donné un os à ronger pour ses fans, virant le coordinateur défensif Larry Coyer. Et Bill Pollian veut amener du rêve, certifiant que le fait de drafter Andrew Luck, par exemple, n'entrainerait pas nécessairement la fin de l'ère Manning; Pollian pointe du doigt le cas Brett Favre - Aaron Rodgers aux Packers. Bob Kravitz avait envisagé un tel cas de figure et se montre évidemment en total désaccord.

LauLau avait parié :
Panthers







MAIS EGALEMENT :




Tampa Bay Buccaneers (4- 7) @ Tennessee Titans (6- 5) : 17- 23
Dimanche 27 Novembre 2011 - 19h00 - LP Field

Dans la prude Amérique, un corps nu choque. Ils n'ont pas tort. Une cheerleader à la limite, je n'aurais pas dit non. Mais un membre des Bucs... hum. Je me dis que le terme est mal employé... on va dire : un joueur des Buccaneers... bref, Tampa Fox affilié à la chaine 13 WTVT n'avait pas vu, qu'en demandant l'avis de Donald Penn (OL) au sujet de la défaite de Tampa Bay, il y avait un joueur des Bucs en arrière champs qui était totalement nu. Le joueur fut montré de dos. Mais l'on voyait tout. La chaine a du rapidement s'excuser.

Dans un précédent article, je comparais Coach Raheem Morris à une nounou incapable de responsabiliser ses joueurs.



Celui-ci a déjà mis en cause le calendrier pour expliquer les résultats décevants de Tampa Bay cette saison. Désormais, c'est au tour du nouveau CBA d'en prendre pour son grade. Morris a expliqué, qu'en utilisant deux des onze séances d'entrainement en protection autorisées par la Ligue, il avait vu de bien meilleurs résultats chez ces joueurs : "Il y a eu l'accord sur le CBA et son impact direct sur le nombre de séances d'entrainement en protection. Mais la semaine dernière, on a effectué deux entrainements en protection et l'on a vu la différence. Mike Williams a été capable d'effectuer ces catchs dynamiques qu'il faisait l'année dernière. A cette époque, les habitudes à l'entrainement étaient bien différents." Morris marque certes un point mais son job est de tirer le meilleur de son équipe sans se soucier des règles qui impactent à part égale toutes les équipes. Encore une fois, il recherche des excuses à des joueurs qui ne performent pas à un haut niveau. Ce qui ne peut pas avoir de conséquences positives en terme d'émulation.

Peut-être que Raheem Morris doit chercher son explication ailleurs. Justement, évoquons le cas Josh Freeman (QB) bien décevant cette année. On vient d'apprendre que Josh Freeman avait eu besoin de se faire poser cinq points de suture sur son pouce, après un accident "sans importance" dans un local d'arme à feu. Cela s'est passé le 31 Octobre, soit huit jours après que Freeman se soit blessé au même pouce contre les Bears. Les points de suture ont été enlevés le 4 Novembre.

Pour ce qui est des Titans, on retiendra la performance de Chris Johnson (190 yards pour 23 courses). Dimanche dernier, c'était 13 yards pour 12 courses et Coach Mike Munchak déclarait alors : "Nous n'avons pas assez bien bloqué". On sait que Munchak a eu quelques mots en privé avec Johnson, qu'il a fait un travail spécifique avec ses linemen. On ne sait pas exactement ce qu'il a fait mais cela semble avoir marché. A voir si cela peut se confirmer pour la suite.

LauLau avait parié : Buccaneers





Houston Texans (8- 3) @ Jacksonville Jaguars (3- 8) : 20- 13  
Dimanche 27 Novembre 2011 - 19h00 - EverBankField

On passera vite sur le cas des Texans car l'actualité n'est pas là ou presque : Matt Schaub blessé, Matt Leinart blessé, les Texans ont finalement choisi : Jake Delhomme a été préféré à Jeff Garcia pour le poste de QB.

Concernant les Jaguars, grosse actualité. Suite à cette défaite, les appels pour le licenciement de Coach Del Rio se multipliaient et le patron des Jaguars Wayne Weaver se contentait de remettre à plus tard. Bam ! On apprend cette nuit que Del Rio a bien été viré. Pourquoi du comment ?

Certains y voient carrement une manifestation de Petit Jesus aka Tim Tebow : en effet, en 2010, Wayne Weaver était plein d'emphases sur Tebow : "Le pouvoir des stars est incroyable et Tebow a un statut d'icône." Weaver avait en tête de remplir le EverBank Field avec Petit Jesus, jusqu'au moment où quelqu'un au sein de l'organisation lui a déconseillé le choix de Tebow. Ce quelqu'un pourrait bien être justement Del Rio. 

 Pete Prisco y voit d'autres raisons :

- Au fil des années, Del Rio était de moins en moins apprécié au sein de l'organisation.
- Toujours au sein de l'organisation, certains estimaient que Del Rio avait perdu l'énergie nécessaire pour ce métier le jour où il avait signé un gros contrat pour les Jaguars.
- Del Rio arrivait tard et partait tôt. Pour beaucoup, il montrait le mauvais exemple. C'était même devenu un running gag au sein de l'organisation. 
- Del Rio était considéré comme arrogant et inflexible. Cela s'est vu notamment à son entêtement à conserver des schémas de jeu offensif complètement dépassé.
- Il savonnait la planche des autres coaches pour éviter que son poste soit en danger; une stratégie qui n'a finalement pas payé.

Car Del Rio sera remplacé par son coordinateur défensif, Mel Tucker. Une surprise pour beaucoup de monde (et pour moi-même qui avait indiqué que Dirk Koetter, le coordinateur offensif, serait préféré dans ce rôle).



Beaucoup de questions se posent désormais sur l'avenir de la franchise. Sur un point de vue lié strictement au terrain : quel avenir pour Blaine Gabbert ? Les fans n'oublieront pas que le joueur a été drafté au 10ème rang. Mais si l'on prend comme exemple Christian Ponder, le QB des Vikings a été capable de montrer par intermittence quelques lancers de qualité et un bon coup d'oeil, ce qui pourrait nous amener à croire que Ponder peut devenir un excellent QB. Gabbert n'a jamais réussi la même chose. Une équipe qui se plante à la Draft fait généralement deux erreurs : elle a drafté le mauvais gars et elle ne peut l'admettre que 3 ou 4 ans après (rappelez-vous de Kyle Boller, JaMarcus Russell, JP Losman). C'est maintenant que les bonnes décisions se doivent d'être prises. 
L'autre question se tient loin des terrains. Shahid Khan, homme d'affaires américano-pakistanais, a remis le couvert. Après avoir tenté de racheter les Rams à la mort de Georgia Frontiere, Khan devrait devenir le nouveau patron des Jaguars. Selon Adam Schefter d'ESPN, Wayne Weaver a annoncé aux salariés ce Mardi que la franchise était vendue.




Selon toute vraisemblance, on peut d'ores et déjà dresser un état des lieux de la situation. Sauf tremblement de terre, cela devrait se passer ainsi :
- Khan s'est engagé à ne pas toucher au staff des Jaguars. Il a également donné sa parole que la franchise resterait à Jacksonville. Khan aurait refusé des appels provenant de la Californie au sujet d'offres afin de déménager la franchise.
- Khan achèterait un pied à terre à Jacksonville mais n'y passerait pas l'année. Il vit dans l'Illinois.
- Les proprios de la NFL voteront la vente du club le 14 Décembre. La transaction ne sera pas officialisée avant Janvier.   

LauLau avait parié : Texans







Arizona Cardinals (4- 7) @ St Louis Rams (2- 9) : 23- 20 
Dimanche 27 Novembre 2011 - 19h00 - Edward Jones Dome

On ne parle pas assez de Patrick Peterson, véritable man's crush du blog. Joueur de talent avec un flair exceptionnel qui vient également d'inscrire son 4ème TD sur un retour de punt.




C'est véritablement la porte de sortie, l'espoir pour cette franchise d'Arizona de revenir à un niveau qui était le sien il y a quelques années. Et cela, bien plus que les espoirs fondés dans le retour fort probable cette semaine de Kevin Kolb (QB).

Du côté des Rams, Coach Steve Spagnuolo pourra se réjouir car il est en train de passer à la postérité. En tant que coach des Rams, son record personnel est à 10 victoires pour 33 défaites. Les Rams espéraient se reprendre au mois de Novembre mais ils ont perdu notamment contre les Seahawks et les Cardinals. Spagnuolo est actuellement accusé d'être trop conservateur.



LauLau avait parié : Cardinals



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