ZOOM SUR :
New York Jets (5- 5) @ Denver Broncos (5- 5) : 13- 17
Vendredi 18 Novembre 2011 - 02h20 - Sports Authority Field at Miles High
Revenons un peu sur la semaine qui avait précédé la rencontre : Manish Meta (New York Daily) se demandait comment les Jets devaient s'y prendre pour battre les Broncos. Pour le journaliste, mener rapidement au score devenait alors essentiel car cela obligeait Tim Tebow à ne plus se retrancher derrière son jeu de course et à devoir lancer - à utiliser ce bras qui manque absolument de précision. Le problème de cette analyse tient qu'elle vaut exactement pour Mark Sanchez, sachant que le QB des Jets devait faire face au pass rush des Broncos (Elvis Dumervil, Von Miller). Pire encore, même en menant au score, Sanchez se permet un horrible lancée qui permettra à Denver d'égaliser à 10- 10 (interception d'André Goodman pour un TD). Déjà, dans le premier quart, le QB des Jets s'était illustré en loupant Santonio Holmes qui était ouvert dans la red zone. La NFL a été longtemps menée sous le prisme des Tom Brady, Peyton Manning, Brett Favre. Il est difficile de voir dans la nouvelle génération de QBs quelqu'un ayant un don naturel, capable de pouvoir prendre la relève à terme. Je regardais Cam Newton ce Dimanche dernier dans sa tentative de 4th quarter comeback contre les Lions. Pas de coup d'oeil, pas d'attitude, uniquement la pression du temps et qu'importe si le receveur n'est pas ouvert, interception ! Le nivellement par le bas des QBs de la NFL a de quoi inquiéter.Vendredi 18 Novembre 2011 - 02h20 - Sports Authority Field at Miles High
Mark Sanchez a l'air bien perdu. |
Les Broncos ont débuté 5 possessions dans la moitié des Jets; ils n'ont marqué que 3 points. En 10 drives, Denver a enregistré... 2 first downs + 8 third & out. Face à une telle démonstration offensive, on s'attend avant tout à ce que le QB adverse gère tranquillement sa rencontre sans prise de risque, sans faire d'erreur. La tâche fut encore trop difficile pour Mark Sanchez. Mais Coach Rex Ryan défend encore son QB : "Allez-y. Lâchez-vous. Je demeure confiant de toute façon (...) Il restera notre QB tant que je resterais le patron et j'espère que cela durera encore un bail. On sait qu'il est le gars de la situation. On doit juste faire les choses mieux. On doit tous faire mieux." Alors que la saison est encore en cours, Rex Ryan ne pouvait de toute façon pas tenir un autre discours. Cependant le jeu ne ment pas. Sur des conversions de 3rd down, on verra plus souvent les Jets tenter le jeu de course, se faire arrêter et devoir recourir au coup de pied de dégagement, au lieu de lancer le ballon pour forcer la décision. Le côté conservateur dans le play-calling perdure également, même lorsqu'il faut se montrer plus agressif pour aller titiller une secondary défaillante. (très visible lors du dernier match contre les Patriots). Le jeu nous apprend simplement que les Jets ne croient pas en Mark Sanchez. Mais celui-ci n'en a cure et n'a pas peur de frôler le ridicule : "Autant on joue mal ces dernières semaines, autant on a une réelle chance pour les playoffs."
En dehors du sujet Mark Sanchez, attardons-nous sur un passage bien précis de la rencontre.
Vous n'avez probablement rien vu. C'est normal. Le passage est très court, entre 0.44 & 0.46 min sur la vidéo. Cherchez le n°31.
Antonio Cromartie (n°31) apparaît en bonne position pour s'interposer face à Tebow. Cependant, il ne semble pas faire d'effort particulier pour se séparer de son receveur Eric Decker. Pire encore, filmé sous cet angle-là, il semble carrément retenir les bras de Decker avant de le repousser vivement une fois que Tebow a terminé son action. Étonnant ? Non, pas vraiment. Un écueil de plus dans le marasme qui accompagne le battage médiatique autour de Tim Tebow. Un joueur grande gueule préférera largement tirer profit des situations qu'il est sur de dominer, soit par son sens de la répartie, soit par un coup de vice, soit par son talent pur. Maintenant, oser s'interposer en un contre un face à Tebow, c'est prendre le risque que le gros bébé (6'3; 236') vous humilie d'un juke move ou vous marche carrément sur la gueule, devant la foule médiatique qui se jouera de vous, des photographes qui se chargeront de vendre leurs clichés un peu partout et des journalistes qui mettront en jeu votre crédibilité déjà si écornée - tout cela parce que vous vous êtes fait humilier par un joueur qui n'a comme seul talent d'avoir fait monter le battage médiatique à son avantage. Non, certains vétérans ne peuvent se permettre de prendre ce risque. Et qui plus est Cromartie : l'éthique de travail du joueur a été sujet à caution dans le passé, notamment lorsqu'il n'avait pas effectué un geste (déjà là !) pour aller tackler Shonn Greene (RB - Jets) qui inscrivait ainsi un TD décisif. L'élimination des Chargers, ce jour-là, en playoff, avait sonné la fin de l'aventure de Cromartie avec la franchise de San Diego pour aller justement rejoindre son adversaire d'un soir et son équipe actuelle : les Jets !
Rendez-vous compte : au final, nous n'avons pas parlé plus de cela de la performance de Tim Tebow (9 passes sur 20, 104 yards; 8 courses, 68 yards, 1 TD) et de ses Broncos. Et si le seul véritable atout de Tebow était en fait d'être le mètre-étalon de la médiocrité qui l'entoure ?
LauLau avait parié sur les :
Jets
Cincinnati Bengals (6- 4) @ Baltimore Ravens (7- 3) : 24- 31
Dimanche 20 Novembre 2011 - 19h00 - M&T Bank Stadium
"Il y a un côté très Madden (note du blog : en référence au jeu "NFL Madden") pour essayer de comprendre ce que les Ravens valent réellement. C'est probablement plus facile pour un jeune garçon de tenter de séduire sa première conquête, ou pour un péquin de donner un sens profond au vote du budget de la nation." La répartie de Pete Prisco (CBS Sports) était sensationnelle et tellement proche de la réalité.
Cela tient à plusieurs choses. Je suis Joe Flacco depuis sa première année de rookie; j'ai toujours pensé que ses qualités étaient terriblement sous-estimées. Mais le Flacco de cette année tient du je m'en foutisme. Cette sorte de nonchalance couplée d'overthrows dignes de Tim Tebow ne peut que s'amener à s'interroger sur les tenants & les aboutissants. Jim Zorn viré (proche de Flacco), confirmation du rôle de Cam Cameron (relation glaciale avec Flacco) (la franchise ne souhaitait pas apprendre un nouveau système offensif, du fait du Lockout et son impact sur les camps d'avant-saison - ce qui est parfaitement compréhensible), refus de répondre aux souhaits de Flacco de s'engager sur du long terme et négocier un nouveau contrat (Flacco approche de la fin de son contrat de rookie) (la franchise n'a jamais caché que Haloti Ngata & Little Ray étaient ses priorités), des rumeurs selon lesquelles Flacco n'est pas bien vu de ses coéquipiers... ce sont peut-être bien toutes ces raisons qui amènent Flacco à faire le boulot, mais pas plus. Le premier quart contre les Bengals est l'exemple parfait de la purge que les Ravens infligent à leurs spectateurs cette année. Et cette fois, les questions sur la solidité de l'offensive line n'ont plus lieu d'être. (il est à noter le boulot exceptionnel durant cette rencontre de Marshall Yanda et à un degré moindre de Michael Oher). Il est intéressant d'opposer le Flacco du premier quart au Flacco qui voit Torrey Smith se séparer du client qui le marque. On retient que Smith est la deep threat qui avait toujours manqué aux Ravens - c'est vrai. On retient que Smith est auteur de quelques réceptions pas évidentes - c'est vrai là encore. Par contre, on ne voit pas nécessairement la précision du lancer de Flacco sur ces quelques actions. Voir Flacco jouer avec le frein à main cette année pour quelques raisons que ce soit est vraiment dommageable car c'est probablement l'année où Baltimore a le plus de potentiel.
Les Bengals ont été une confrontation intéressante. La capacité de Dalton à trouver un receveur rapidement ouvert a mis en avant le fait que la défense des Ravens n'est que trop tributaire de l'efficacité de son pass rush. Depuis deux rencontres, Haloti Ngata est l'ombre de lui-même; son rendement insuffisant affecte les performances de Terrell Suggs, mieux contrôlé par l'adversité. Dans la secondary des Ravens, Carry Williams a un impact physique indiscutable - ses tackles sont plus appuyés que bien des safeties ! Lardarius Webb a un potentiel physique hors norme - on a pu le voir sur cette action :
Maintenant, la capacité de Williams & de Webb à rester sur leur receveur et à boucher toute éventuelle séparation est sujet à caution. Et, pourtant, cette défense, on l'a vu à l'oeuvre. Suggs qui se tourne vers le public du M&T Bank Stadium et l'appelle à donner de la voix, l'impact physique, le "Play like a Ravens", cette capacité à se dépasser et qui a réduit à néant les trop fameux bons jeunes des Bengals - Andy Dalton finit avec un QB rating de 60,7 et trois interceptions. Mais ces Ravens-là ne jouent que par intermittence et s'exposent à l'ire médiatique globalement pro-Steelers (Sports Illustrated est l'exemple même de la partialité journalistique). A la fin de la saison, si les résultats ne sont pas au rendez-vous, l'impression de gâchis sera conséquente.
Pour finir sur une note plus légère, on a vu Georges Clooney dans les tribunes du M&T Bank Stadium. La raison ? Son aventure avec Stacy Keibler (ex-cheerleader des Ravens devenue par la suite catcheuse à la WWE). Salaud de Georges, pas touché à la sublime Stacy !
I wanna be a rock star ! |
LauLau avait parié sur les :
Ravens
Tampa Bay Buccaneers (4- 6) @ Green Bay Packers (10- 0) : 26- 35
Dimanche 20 Novembre 2011 - 19h00 - Lambeau Field
Interrogé sur WDAE (Tampa), Josh Freeman (QB - Buccaneers) s'est laissé aller aux confidences. On retiendra surtout le moment où le QB a évoqué une conversation avec Albert Haynesworth (DT). Le sujet portait sur l'analyse de la performance des Bucs face aux Texans. Freeman a avoué apprécier les propos du vétéran et a loué son expérience. Mieux encore, Freeman a décrit Haynesworth comme un "mentor"!!! Peut-être que le DT s'est décidé à enfin travailler; il vaut mieux tard que jamais. Mais, au vu de son comportement passé, de l'absence totale d'éthique de travail de ce garçon, Haynesworth est probablement la dernière personne que les jeunes de Tampa Bay devraient écouter s'ils veulent confirmer l'attente placée en eux.
Petite blessure pour Fat Albert Haynesworth, rien de bien méchant. |
Car c'est bien là le problème majeur de ces Buccaneers : confirmer après les 10 victoires de l'année dernière en saison régulière et porter bien haut le concept de "Youngry" (Jeunes & Affamés) de Coach Raheem Morris. Interrogeons-nous à ce propos sur le contenu d'un édito féroce de Michael Lombardi (nfl.com). Le sens de la formulation est savoureux à souhait :
"Les Bucs consistent en un paquet de jeunes joueurs - certains ont du talent, d'autres pensent qu'ils ont du talent et il y a le reste."
"L'inconstance n'est pas nécessairement à mettre à l'encontre de la jeunesse. Il y a un vieux proverbe dans le football : "soit tu coaches, soit tu laisses les choses arriver d'elles-mêmes. "
"Quelle est la marge de manoeuvre de Morris ? Il n'a pas eu les exigences qu'un coach peut avoir durant l'entière saison. Maintenant, il doit espérer trouver des joueurs qui ont assez de fierté pour pouvoir mener l'équipe. Il a besoin d'expérimenter la confrontation. Il doit suivre l'exemple de Mike Tomlin, générer de la peur dans l'esprit des joueurs et leur rappeler pourquoi ils sont là. Ça ne sera pas facile mais s'il n'y arrive pas, son équipe n'y arrivera pas non plus."
La teneur de la conférence de presse de Raheem Morris a quelque peu surpris. Certains des journalistes présents ont vite fait le lien avec l'article de Lombardi lorsque le coach de Tampa Bay s'est confié : "En fait, voilà, lorsque j'étais gamin, vous suivez ? J'allais à l'école - je devais avoir 6, 7 ans. Et il y avait ce gars qui avait vu ma grand-mère et il m'avait dit qu'elle courrait comme une sorte de pittbull. Et je l'ai baffé. Je l'ai défoncé quelque chose de bien. Lorsque je suis revenu à la maison, ma maman était au désespoir au vu de ce que j'avais fait. Elle m'a expliqué de ne point m'inquiéter au sujet de ce que les gens peuvent raconter. Qu'importe ce que les gens peuvent dire à propos de ta famille. J'ai appris cette leçon de ne pas accorder d'importance aux clowns qui ne savent pas ce qu'ils disent. Donc on est passé à autre chose. J'ai appris cette leçon. Je n'ai pas à réagir à ce genre de choses."
Le besoin de s'épandre de Coach Raheem Morris est intéressant. On ne peut s'empêcher de croire que quelque chose l'a véritablement touché pour qu'il puisse tenir un tel discours. Prendre le blâme sur soi pour protéger ses joueurs de l'ire médiatique est une chose. Dans mon sujet actuel, on peut voir, par exemple, la réaction de Coach Rex Ryan par rapport aux contre-performances de Mark Sanchez. Par contre, ne pas mettre ses joueurs en face de leurs responsabilités et constamment les excuser pour les errements est une problématique majeure.
Raheem Morris est à peine plus jeune que Ronde Barber (CB). Il semble évident qu'il ait besoin d'acquérir de la maturité dans ce boulot. Les succès éventuels à venir des Buccaneers viendront de là. |
Du côté des Packers, on peut se demander quelle mouche a piqué ces joueurs-là... Ainsi, Greg Jennings (WR) se confiait à l'Associated Press : " Les gens sous-estiment Jordy Nelson (WR) et il utilise cela à son avantage. Cela tient beaucoup du fait qu'ils le regardent et se disent : "oK. Il est blanc. Il ne peut pas être bon." Mais il est bon et il l'a prouvé." Sur la radio WAUK-AM, Aaron Rodgers (QB) se fait l'écho des propos de Jennings en relatant une anecdote au sujet de Charles Woodson (CB) : "Je discutais avec "Wood" durant le 4ème quart et il me disait : " Quand tu vois Jordy, tu te dis : "oK, un WR blanc, il ne sera pas tellement athlétique." Mais Jordy est en train de casser tous ces stéréotypes."
Une polémique concertée entre les joueurs et entretenue de leurs propres initiatives dans les médias a de quoi surprendre. Ne nous y trompons pas : défendre un coéquipier est tout à fait honorable, respectable, nécessaire. Ne faut-il pas que la nature du débat soit faussée à la base. Ce n'est pas comme si Wes Welker, pour l'exemple le plus proche de nous, n'avait pas acquis sa respectabilité dans la NFL à travers la sueur et la répétition de l'effort.
A propos de Jordy Nelson, on attendra déjà le Pro Bowl pour voir si les performances du joueur n'ont pas été retenues par les fans. |
Mais c'est à se demander si l'invincibilité n'est pas une tâche ingrate. Les fans, les médias s'habituent tellement à vos victoires qu'il faut donc rechercher un autre moyen de faire de la communication, quitte à paraître moins respectable.
Je préfère retenir des Packers une autre anecdote. En conférence de presse, Aaron Rodgers est revenu sur le TD inscrit par BJ Raji (NT) sur une phase offensive ! Rodgers expliquait que le Vendredi, la fin de l'entraînement rimait régulièrement avec des jeux de course où c'était notamment l'occasion de voir Raji à l'oeuvre. Le mastodonte athlète est visiblement ravi de son effet : "C'est un rêve pour un joueur issu de la ligne défensive. Parce que vous faites tellement de choses qui ne sont pas appréciées à leur juste valeur. Inscrire un TD est donc formidable et, en plus de cela, lors du premier drive, lorsque c'est totalement inattendu."
LauLau avait parié sur les :
Packers
MAIS ÉGALEMENT :
Jacksonville Jaguars (3- 7) @ Cleveland Browns (4- 6) : 10- 14
Dimanche 20 Novembre 2011 - 19h00 - Cleveland Browns Stadium
Si la saison des Jaguars devait se résumer à une rencontre, c'est bien celle-là. Il restait 2min 49 pour l'emporter; Phil Dawson (K - Browns) venait de rater un coup de pied de 38 yards (très sceptique quant à la performance de l'arbitre Terry McAulay sur cette rencontre et notamment sur ce coup de pied qui semble bien passer entre les barres) et Jacksonville avait tout le terrain à remonter. Le drive est plutôt bon (inhabituel vu l'attaque erratique de Jacksonville cette saison); les Jaguars avancent jusqu'à la ligne des 2 yards mais perdent soudainement leurs moyens ! 28 secondes de perdus depuis le dernier down - il reste 13 secondes - avant que les Jaguars ne décident de donner le ballon à Jones-Drew pour un gain d'un yard. Drop horrible de Jason Hill, puis passe complètement ratée de Blaine Gabbert. Les médias s'en sont pris à Del Rio pour ne pas avoir donné le ballon à Jones-Drew sur le tout dernier play. Mais l'attitude du coach est étonnante, préférant rejeter la faute sur Dirk Koetter : "C'est notre coordinateur offensif qui a appelé le play. Je ne peux pas parler pour lui. Vous devez voir cela avec lui." Il semble que l'on vient de trouver le nouveau Head Coach des Jaguars la saison prochaine...
LauLau avait parié sur les : Browns
Carolina Panthers (2- 8) @ Detroit Lions (7- 3) : 35- 49
Dimanche 20 Novembre 2011 - 19h00 - Ford Field
Cam Newton résume parfaitement l'intensité de ce match complètement barré : "Durant la première moitié de la rencontre, on était explosif, vous savez, comme on doit le faire dans le football. Lors de la seconde moitié, on a voulu gérer le score et ça, il ne faut pas le faire contre une équipe comme la leur avec leur attaque explosive. Vous devez rester constamment sur l'offensive." Le Detroit News préfère rendre hommage à Kevin Smith (RB) (16 courses - 140 yards - 2 TDs; 4 réceptions - 15, 3 yards - 1 TD). Smith était probablement le joueur le plus combatif de l'effectif lorsque les Lions avaient fini à 0- 16. Gravement blessé en 2009, il ne semblait pas avoir recouvert ses moyens en 2010. De ce fait, durant l'entre-saison, aucune équipe ne s'est intéressée à lui. De même que les Lions qui lui ont préféré Keiland Williams, Mike Bell, Eldra Buckley, Jerome Harrison, voir même Ronnie Brown (si le trade n'avait pas échoué suite aux problèmes de santé d'Harrison). Smith avait été finalement resigné il y a moins d'un mois.
LauLau avait parié sur les : Lions
Arizona Cardinals (3- 7) @ San Francisco 49ers (9- 1) : 7- 23
Dimanche 20 Novembre 2011 - 22h05 - CandleStick Park
ah, ces grands enfants !
Seattle Seahawks (4- 6) @ Saint Louis Rams (2- 8) : 24- 7
Dimanche 20 Novembre 2011 - 22h05 - Edward Jones Dome
20 passes sur 40, 181 yards, 1 TD, 1 interception contre les Seahawks, Bradford a accusé le coup en conférence de presse et s'est demandé ce qui ne tournait pas rond. "Je suis frustré. Jamais je n'ai été dans une équipe qui subissait une telle situation. Je n'aime pas cela. J'espère que c'est la seule fois dans ma carrière que j'aurais à vivre cela." Du côté des Seahawks, il faut saluer le travail de Pete Carroll et de son staff. La défense est devenue suffocante - Chris Clemons termine avec 3 sacks; Steven Jackson est limité à 42 yards en 15 courses. L'offensive line tient enfin la route et permet à Tarvaris Jackson de jouer enfin libéré. Le blog est séduit par ces Seahawks qui pourraient être la surprise de cette fin de saison.
LauLau avait parié sur les : Browns
Carolina Panthers (2- 8) @ Detroit Lions (7- 3) : 35- 49
Dimanche 20 Novembre 2011 - 19h00 - Ford Field
Cam Newton résume parfaitement l'intensité de ce match complètement barré : "Durant la première moitié de la rencontre, on était explosif, vous savez, comme on doit le faire dans le football. Lors de la seconde moitié, on a voulu gérer le score et ça, il ne faut pas le faire contre une équipe comme la leur avec leur attaque explosive. Vous devez rester constamment sur l'offensive." Le Detroit News préfère rendre hommage à Kevin Smith (RB) (16 courses - 140 yards - 2 TDs; 4 réceptions - 15, 3 yards - 1 TD). Smith était probablement le joueur le plus combatif de l'effectif lorsque les Lions avaient fini à 0- 16. Gravement blessé en 2009, il ne semblait pas avoir recouvert ses moyens en 2010. De ce fait, durant l'entre-saison, aucune équipe ne s'est intéressée à lui. De même que les Lions qui lui ont préféré Keiland Williams, Mike Bell, Eldra Buckley, Jerome Harrison, voir même Ronnie Brown (si le trade n'avait pas échoué suite aux problèmes de santé d'Harrison). Smith avait été finalement resigné il y a moins d'un mois.
LauLau avait parié sur les : Lions
Arizona Cardinals (3- 7) @ San Francisco 49ers (9- 1) : 7- 23
Dimanche 20 Novembre 2011 - 22h05 - CandleStick Park
ah, ces grands enfants !
Ce n'est pas moi; c'est lui, 'sieur ! Early Doucet accuse le safety des 49ers d'un cheap shot. Goldson préfère quant à lui adopter une attitude des plus contrites. "Ce n'était pas une belle décision de ma part (...) je ne peux pas faire cela en tant que vétéran et en tant que leader de l'équipe..." Chacun est libre de se faire sa propre opinion sur le sujet. Et, puisque nous y sommes, les premières réactions sont partagées : les commentateurs de la FOX appellent à une suspension de Goldson; la Verchain Incorporated soutient le safety.
On préfèrera s'amuser de la la réplique de Coach Ken Whisenhunt en conférence de presse : "On sera bien lorsque l'on aura notre attaque au niveau de notre défense." A titre de comparaison, gravir l'Everest semble être un défi plus faisable que de tirer cette attaque vers le haut. "Pour avoir une chance contre une bonne équipe, on n'en a pas fait assez offensivement et spécialement au poste de QB (...) Mauvaise lecture, mauvais lancers, mauvaises décisions, John a joué comme un rookie aujourd'hui. " Whisenhunt, qui protégeait encore peu son QB, a décidé de se lâcher. Mais il a confirmé John Skelton comme QB starter. Richard Bartel devra encore patienter.
LauLau avait parié sur les : 49ers
Seattle Seahawks (4- 6) @ Saint Louis Rams (2- 8) : 24- 7
Dimanche 20 Novembre 2011 - 22h05 - Edward Jones Dome
Avec cette saison effroyable et la venue d'un adversaire avec un record négatif, le Edward Jones Dome aurait pu sonner effroyablement vide. Mais, parfois, il y a des opportunités qui ne se refusent pas. Ainsi, outre ses performances sur le terrain, Brandon Lloyd (WR) a donné un coup de main non négligeable à la franchise de St-Louis. Durant le Lockout, Lloyd occupait un poste de manager au sein de la Re-Steel Supply Company. Le joueur a repris contact avec ses anciens collaborateurs pour permettre d'offrir 1000 places à des militaires, ainsi qu'à leur famille. Le neveu de Lloyd est actuellement en Irak et son frère a pris sa retraite de l'Air Force : "C'est énorme. Ces gars-là sont les vrais superhéros." Après l'espoir, le désespoir. Celui de Sam Bradford :
20 passes sur 40, 181 yards, 1 TD, 1 interception contre les Seahawks, Bradford a accusé le coup en conférence de presse et s'est demandé ce qui ne tournait pas rond. "Je suis frustré. Jamais je n'ai été dans une équipe qui subissait une telle situation. Je n'aime pas cela. J'espère que c'est la seule fois dans ma carrière que j'aurais à vivre cela." Du côté des Seahawks, il faut saluer le travail de Pete Carroll et de son staff. La défense est devenue suffocante - Chris Clemons termine avec 3 sacks; Steven Jackson est limité à 42 yards en 15 courses. L'offensive line tient enfin la route et permet à Tarvaris Jackson de jouer enfin libéré. Le blog est séduit par ces Seahawks qui pourraient être la surprise de cette fin de saison.
LauLau avait parié sur les : Seahawks
NEXT : la fin de la week 11 + pronos des matchs de Thanksgiving dans quelques heures.
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